Je retiens trois choses de ce (très bon) test.
Premièrement, le reviewer soulève une question assez cruciale pour les labels psy et ambient de notre scène, à savoir qu'un ep revient aussi cher qu'un lp, d'où une pression certaine à sortir dans la précipitation le maximum de titres (ou rallongement de la durée du track) pour faire dans la norme, à savoir un album de 74 minutes réparti en 8 ou 9 morceaux. Pas vraiment le genre des labels tels Warp (que j'adore) ou F-com qui préparent le terrain en sortant 2 voire trois maxis avant l'album. Ceci dit, ce n'est pas le même marché ni le même but (sortir des maxis avec des remix d'autres artistes maisons qui font également office de promotions).
Mais bon, cela explique pas mal de choses quant à la prolifération d'albums tantôt inconstants (2-3 très bons titres) ou répétitifs. Là aussi, un topic entier serait plus approprié et sûrement très enrichissant vu le nombre de personnes compétentes qui fréquentent ce forum.
Deuxièmement, Twisted Records fait définitevement partie des labels piliers de l'electronica psychédélique (je dis électronica car j'y inclue également le side-label Backroom Beats), dont le son et l'élitisme se rapproche pas mal de Blue Room released et Flying-Rhino Records). Pas grand chose à jeter sur ce label.
Troisièmement, l'album de Prometheus en lui même, je n'ai pas grand chose à ajouter (en attendant de l'avoir écouté
) si ce n'est que j'aurais aimé moins de rééditions (Snake&Ladders, Mekong Delta et Number Crunchers), mais c'est comme ça.
Comme le dit Kompressor, c'est du Benji Vaughan, il un son bien à lui et il se renouvelle toujours.
Enfin, il dit que malgré tous les espoirs que les afficionados de la trance pouvaient légitimement placer sur cet album, ça ne sera toutefois pas un nouveau "Radio" ou "Beyond the Infinite", mais ça on le pardonnera facilement à B. Vaughan vu l'immense qualité de ces deux albums (de X-dream et Juno Reactor).