drakko wrote :
Aujourd'hui, le digital représente le seul moyen d'être réactif par rapport à l'actu... L'artiste dépose son track et toi à l'autre bout tu lui achète. Il prend sa part, Beatport prends la sienne...
Symptômatique d'un monde pressé et consommant plus que de raison.
Il y a un vrai changement de mentalité en ce qui concerne l'écoute musicale domestique, je n'y adhère pas parce que ça ressemble encore davantage à une marchandisation de l'art.
On ne va pas repartir sur un débat CD/Vynile vs Digital mais l'offre musicale s'avère tout de même suffisamment riche pour être capable d'attendre quelques jours pour recevoir du matos à mixer.
Les dj's (ok ceux déjà bien ancrés dans leurs réseaux) n'attendaient pas beaucoup plus longtemps pour jouer les nouveautés.
Par ailleurs, un point que l'on ne devrait pas oublier, télécharger du digital suppose d'avoir une connexion honnête (quand on en a une) et les inégalités sont encore très prononcées sur de nombreuses régions du globe.
Enfin tu soulèves les problèmes de fabrication/duplication/distribution des cd's qui aujourd'hui sont un obstacle de plus en plus difficiles à surmonter sans subir des pertes trop importantes; je suis d'accord.
Cela étant, on peut remarquer que beaucoup de labels se chargent eux-même de ces étapes et se servent du net pour vendre leurs catalogues en se passant donc des distributeurs traditionnels.
Nombre de labels qui pressent eux-même les disques (via tours de duplication / 1700€ en moyenne) en édition limitée, se portent pour le plupart très bien.
Exemple assez proche de nous, le label Somnia (Evan Marc, Emmanuele Errante etc.) avec ses cd numérotés et protégés par un cardboard sleeve peint à l'encre de soie (magnifiques soit-dit en passant).
Bon ça n'arrêtera pas le train de l'évolution du digital, mais voilà, aujourd'hui on peut encore vendre des disques en sortant du circuit traditionnel (je t'apprends rien d'façon
)