Paris, jeudi 8 juin 2006,
Technopol s¹inquiète de l¹amalgame qui est fait entre soirée techno
légale,
free party et teknival.
Chorges, commune des Hautes Alpes doit accueillir la seconde édition
d¹un
festival de musiques électroniques, le meilleur dévolu à la trance en
France, du 30 juin au 2 juillet. Depuis quelques semaines, le festival
Hadra
a entraîné une levée de bouclier de la part des habitants de la
commune.
Après avoir été re-qualifié par la presse de teknival (Dauphiné Libéré
du 24
mai), aujourd¹hui les habitants parlent de « rave party » invoquent une
atteinte à l¹environnement pour demander l'annulation du festival.
Technopol, association pour la défense, la reconnaissance et la
promotion
des musiques et cultures électroniques, s¹inquiète de voir une fois
encore
des organisateurs de soirées légales subir l¹amalgame avec la scène
free
party et les teknivals.
Le festival n¹est pas un teknival ni une free party, mais une
manifestation
légale et soutenue par la mairie de Chorges. Hadra, membre de
Technopol, a
toujours fait preuve de professionnalisme. En 2003, Technopol était
déjà
intervenu en leur faveur lors d¹une table ronde avec les pouvoirs
publics. A
l¹époque, l¹association grenobloise n¹arrivait pas à trouver une salle
municipale dans toute l¹Isère, parce que c¹était de la musique
électronique
!
3 ans plus tard, sa licence d¹entrepreneur de spectacle en poche, Hadra
a
convaincu. Preuve en est ce premier festival en 2005 à Chorges qui a
été une
réussite. « L¹édition de l¹an dernier a prouvé que [le] dispositif
était au
point puisque aucun incident majeur n¹a été constatéŠ » affirme
François
Fennebresque, maire de Chorges, dans le Dauphiné Libéré qui fait sa une
sur
le sujet aujourd¹hui.
Il s¹agit d¹un problème de terminologie et de confusion entre les
différents
types de soirées. Les soirées techno légales ne sont pas des free
parties ni
des teknivals qui relèvent d¹une autre législation. Le mot « rave party
»
fait référence quant à lui aux anciennes soirées techno des années 90.
Aujourd¹hui, peu d¹organisateurs de soirées utilisent ce mot sachant
bien la
peur qu¹ils suscitent et préfèrent parler de « soirée techno ». Et
quand
bien même, soirée techno ou raves party, ce qui compte c¹est que les
soirées
organisées en toute légalité puissent se dérouler de façon normale !
Hadra rencontre la préfecture demain. Plusieurs questions restent en
suspens
:
et si Hadra organisait un festival de hip hop, de punk ou de musette,
comment cela se passerait-il ? Comment expliquer aux organisateurs la
schizophrénie de ce pays qui permet à des teknivals d¹exister mais pas
à des
soirées légales ? Comment motiver des organisateurs de soirées à
préférer la
légalité quand les refus sont systématiques et la parano omniprésente ?
Parce que l¹exemple de Chorges reflète la réalité des musiques
électroniques
en France, Technopol continue son combat. Dernières réalisations :
- le Guide de la Fête, (www.guidedelafete.fr), guide en ligne qui
informe
les organisateurs des lois et des méthodes d¹organisation de soirées.
- l¹intervention de Technopol à l¹Ecole des Officiers de la Gendarmerie
Nationale de Melun (6 au 10 mars 2006) et la commission culture de
l¹AMF le
30 juin dernier (Association des Maires de France) pour poursuivre le
dialogue et faire tomber les peurs.
- la réalisation prochainement d¹une fiche pratique à destination de
tous
les maires de France pour les informer sur les différents types de
soirées
et les législations afférentes.
- l¹organisation de la techno Parade le 16 septembre prochain pour
promouvoir l¹énergie, l¹enthousiasme du public techno et des musiques
électroniques.
Contact presse :
Sophie Bernard 06 64 20 46 61 sophie@technopol.net
www.technopol.net
Technopol s¹inquiète de l¹amalgame qui est fait entre soirée techno
légale,
free party et teknival.
Chorges, commune des Hautes Alpes doit accueillir la seconde édition
d¹un
festival de musiques électroniques, le meilleur dévolu à la trance en
France, du 30 juin au 2 juillet. Depuis quelques semaines, le festival
Hadra
a entraîné une levée de bouclier de la part des habitants de la
commune.
Après avoir été re-qualifié par la presse de teknival (Dauphiné Libéré
du 24
mai), aujourd¹hui les habitants parlent de « rave party » invoquent une
atteinte à l¹environnement pour demander l'annulation du festival.
Technopol, association pour la défense, la reconnaissance et la
promotion
des musiques et cultures électroniques, s¹inquiète de voir une fois
encore
des organisateurs de soirées légales subir l¹amalgame avec la scène
free
party et les teknivals.
Le festival n¹est pas un teknival ni une free party, mais une
manifestation
légale et soutenue par la mairie de Chorges. Hadra, membre de
Technopol, a
toujours fait preuve de professionnalisme. En 2003, Technopol était
déjà
intervenu en leur faveur lors d¹une table ronde avec les pouvoirs
publics. A
l¹époque, l¹association grenobloise n¹arrivait pas à trouver une salle
municipale dans toute l¹Isère, parce que c¹était de la musique
électronique
!
3 ans plus tard, sa licence d¹entrepreneur de spectacle en poche, Hadra
a
convaincu. Preuve en est ce premier festival en 2005 à Chorges qui a
été une
réussite. « L¹édition de l¹an dernier a prouvé que [le] dispositif
était au
point puisque aucun incident majeur n¹a été constatéŠ » affirme
François
Fennebresque, maire de Chorges, dans le Dauphiné Libéré qui fait sa une
sur
le sujet aujourd¹hui.
Il s¹agit d¹un problème de terminologie et de confusion entre les
différents
types de soirées. Les soirées techno légales ne sont pas des free
parties ni
des teknivals qui relèvent d¹une autre législation. Le mot « rave party
»
fait référence quant à lui aux anciennes soirées techno des années 90.
Aujourd¹hui, peu d¹organisateurs de soirées utilisent ce mot sachant
bien la
peur qu¹ils suscitent et préfèrent parler de « soirée techno ». Et
quand
bien même, soirée techno ou raves party, ce qui compte c¹est que les
soirées
organisées en toute légalité puissent se dérouler de façon normale !
Hadra rencontre la préfecture demain. Plusieurs questions restent en
suspens
:
et si Hadra organisait un festival de hip hop, de punk ou de musette,
comment cela se passerait-il ? Comment expliquer aux organisateurs la
schizophrénie de ce pays qui permet à des teknivals d¹exister mais pas
à des
soirées légales ? Comment motiver des organisateurs de soirées à
préférer la
légalité quand les refus sont systématiques et la parano omniprésente ?
Parce que l¹exemple de Chorges reflète la réalité des musiques
électroniques
en France, Technopol continue son combat. Dernières réalisations :
- le Guide de la Fête, (www.guidedelafete.fr), guide en ligne qui
informe
les organisateurs des lois et des méthodes d¹organisation de soirées.
- l¹intervention de Technopol à l¹Ecole des Officiers de la Gendarmerie
Nationale de Melun (6 au 10 mars 2006) et la commission culture de
l¹AMF le
30 juin dernier (Association des Maires de France) pour poursuivre le
dialogue et faire tomber les peurs.
- la réalisation prochainement d¹une fiche pratique à destination de
tous
les maires de France pour les informer sur les différents types de
soirées
et les législations afférentes.
- l¹organisation de la techno Parade le 16 septembre prochain pour
promouvoir l¹énergie, l¹enthousiasme du public techno et des musiques
électroniques.
Contact presse :
Sophie Bernard 06 64 20 46 61 sophie@technopol.net
www.technopol.net