--- Phonic Request interview ---
Après s'être fait la main à travers des singles publiés sur des labels à tendance psyché, dont TIP World, Peak et surtout Parvati, Will Decaestecker aka Phonic Request passe la 5e pour prendre le large à la sortie de son premier album, prévu pour début Avril sur Mahogany Records.
Très attendu par les irréductibles du genre, Invasive Process demeure surtout un coktail inflammable qui saura sans doute séduire les amateurs de trance de tout horizons.
C'est peu après son excellente prestation sur l'émission Trance Vallée Express que le bonhomme s'est prêté au jeu du question réponse avec une décontraction certaine pour quelqu'un qui aime à produire une musique tourmentée et légèrement cabalistique.
Morceaux choisis.
Work In Progress mag : D'abord, comme le veut la tradition de cet exercice, j'aimerais que tu nous parles un peu de toi, d'où tu viens, quand et comment tu as commencé à t'intéresser à la musique.
Phonic Request : Alors j'ai 29 ans et j'ai grandis en region parisienne. J'ai été très jeune intéressé par la musique et mon père m'emmenait dans des concerts dès l'âge de 12 /13 ans pour écouter du rock, Johnny / Renaud / les Stones etc.
Par la suite, je me suis payé une guitare vers l'âge de 14 ans et j'ai appris a jouer tout seul.
J'ecoutais également un peu de hard néo-classique jusqu'à 16 / 17 ans environ mais j'ai toujours écouté tout style de courant musical.
WIP : Tu as donc commencé à t'ouvrir à la musique sur un style purement accoustique, tu as joué dans un groupe de rock?
Phonic Request : Oui j'ai joué dans plusieurs groupes. à partir de 17 ans et ce. jusqu'à 23 ans. Pour finir, dans les dernières années de 20 a 23, je jouais dans un groupe d'acid jazz.
Le groove inhérent à ce style m'apportait bien plus que la technique solo dans la guitare.
WIP : ...Puis tu découvres la musique électro, comment ça s'est passé?
Phonic Request : Eh bien c'est a partir 18 ans que j'ai decouvert la musique électro dans les teufs, juste comme ça, pour m'amuser entre potes. Je n'ai jamais trop été en club où l'ambiance cosy et glamour ne me convenait pas,
Puis ce fut l'exposition à la trance qui a commencé à attirer mon attention par son caractère relativement nouveau pour moi.
Mais j'y allais tout simplement pour m'amuser, je n'achetais pas encore de disques etc..
WIP : Ça n'a donc pas été la révélation, tu y es venu progressivement? qu'est-ce qui selon toi t'a poussé à devenir plus assidu?
Phonic Request : À force d'aller en soirée, j'ai appris de plus en plus à aimer cette musique,
J'ai ensuite fait un break musical entre 23 et 26 ans, je ne faisais plus rien. Mais j'allais toujours en soirées, concerts etc.
Ça a été assez progressif et ensuite un arrêt total sur 2 ans je crois.
Au bout de 10 ans, j'avais un peu l'impression d'avoir fait le tour, donc j'ai regardé ce qu'il se passait ailleurs mais je suis finalement assez vite revenu à la trance, et j'ai commencé à davantage m'impliquer, notamment autour du travail des projets musicaux qui me bottaient bien.
Mais je n'étais jamais totalement satisfait, notamment le fait de ne pas pouvoir entendre en soirée ce qui me correspondait vraiment.
WIP : C'est donc quelque chose qui a fait naitre chez toi un sentiment d'insatisfaction, et qui t'a poussé à produire ton propre son?
Phonic request : On peut voir ça comme ça. En fait j'ai arrêté de faire du son pendant 2 / 3 ans, avec l'arrêt de mon groupe.
C'est donc en 2003 que je me suis dit que j'allais faire de la MAO, car la musique me manquait et que j'aime beaucoup la trance maintenant.
Et puisque si les soirées ne me donnaient pas l'occasion d'entendre le son que j'affectionne, alors autant me bouger pour le faire moi-même. J'ai encore beaucoup de travail mais ça viendra un jour, et peut-être que mon album est une première étape
WIP : À ce propos, est-ce que tu penses que produire en solo peut te permettre de réaliser au mieux la recherche musicale plutôt qu'en groupe où il faut davantage se plier à celle des autres membres qui le compose?
Phonic Request : J'ai toujours preféré travailler seul chez moi à la guitare, le groupe c'est sympa avec les potes mais l'écriture c'est tout de même quelque chose de plus personnel.
Lorsque que je compose j'essaye toujours de rentrer dans la musique et de faire parler ce que je ressens et je trouve d'ailleurs que c'est plus difficille en musique électro que pour un chanteur par exemple où une partie de l'émotion et des messages passent presqu'essentiellement par les textes.
C'est peut-être aussi pour ça que ma musique est assez dure parfois, plus mentale. J'arrive bien plus à faire passer des émotions de cette manière que dans la musique purement danceflloor comme peut l'être la full-on par exemple.
WIP : Il y a donc une grande différence entre ces deux expériences pour toi?
Phonic Request : Eh Bien c'est plus complet, on joue avec tous les instruments. Composer de l'électro c'est déjà plus personnel, alors que quand je jouais de la guitare je ne composais pas, je jouais tout simplement des partitions de groupes ou d'artistes connus. Là je fais ma propre musique, c'est tout à fait différent puisque je peux ainsi m'exprimer plus facilement..
D'ailleurs grâce à la trance, maintenant je compose à la guitare, alors qu'avant, comme je te l'ai dit je n'écrivais pas les partitions, je me limitais simplement à jouer celles d'autres musiciens.
WIP : Est-ce que le fait d'être un musicien accompli te donne une autre façon d'aborder la composition qu'ont ceux qui par exemple, n'ont pas les bases? Est-ce que ça te donne plus de possibilités, t'ouvre plus de champs à explorer?
Phonic Request : Oui ça doit aider c'est sûr, surtout pour la constructions des rythmiques et des harmonies.
Mais tu sais je ne connais pas trop la musique j'ai toujours travaillé a l'oreille, je connais mes gammes et basta.
WIP : Tu es guitariste, peut-on s'attendre à ce que tu incorpores des instruments accoustiques à ta musique à l'avenir? (guitares, percus)
Penses-tu que ce serait une possibilité pour une prestation en live?
Phonic Request : Effectivement c'est prévu. Cependant, pas pour de la guitare rock, mais davantage pour des morceaux plus légers, plus axés sur le groove et la vitesse, en live justement avec des sons clairs et aériens.
WIP : Justement, parlons un peu de la spécificité du son de Phonic Request. Ce qui frappe d'entrée, c'est que ce son échappe à toute tentative de classification, c'est un son multiforme et dont le seul dénominateur commun est ce groove auquel tu sembles attacher beaucoup d'importance. Tu peux nous en dire plus?
Phonic Request : Le fait est que j'aime tous les styles, et par conséquent, j'ai essayé de faire un album aussi écléctique que possible et selon mes moyens bien évidemment.
Il y a un certain brassage d'influences, l'album démarre assez tranquillement et finit sur de la musique de nuit, nerveuse et assez mentale.
Toutefois, il fallait que le contraste soit palpable pour sentir la progression, et en ce sens le remix de « altered ego » de Side-A fait bien partir l'album.
J'en suis assez content et j'en remercie d'ailleurs Olivier pour sa confiance au passage, j'ai été très content de sa proposition, c'est le dernier morceau de l'album que j'ai fait en fait.
WIP : Justement, ce titre d'ouverture surprendra sans doute ceux qui sont habitués à écouter du son plus galopant de ta part. Est-ce là un essai ponctuel ou peut-on s'attendre à du son plus progressif à l'avenir? Ou peut-être encore sous un projet différent?
Phonic request : Oui un track progressif, j'y travaille en ce moment, mais pas trop deep, je ne me sens pas trop proche des sons housey.
Pour situer, je m'insère dans le style de Zenon Rec ou encore Groove Zone, de la progressive qui envoie bien avec parfois un peu de son acid.
La prog-house au sens strict, j'y suis assez hermétique en fait, mais qui sait si ça pourrait changer à l'avenir.
WIP : Y-at-il des projets que tu aimes particulièrement dans le genre? Lesquels par exemple?
Phonic Request : Trop pour que je puisse te donner des noms précis... Mais avant tout il faut que ça reste mental, mais pas forcément minimal non plus. Je pense un peu à Sensient par exemple, ou encore Freq quand ça approche un peu plus les frontières de la progressive.
Cela dit, je suis encore assez novice, il y a beaucoup de tracks que j'aime sur ce genre de V/A mais je ne retiens pas forcement les noms d'artistes
WIP : J'aimerais savoir si comme nombre de musiciens, tu penses que la musique (electro entre autres) ne se limite pas exclusivement aux seuls instruments mais plutôt à la manière de la faire?
Phonic request : Je pense qu'on peut explorer plus de couleurs musicales avec les synthés. Il faut les deux, la production est essentielle ainsi que la composition.
C'est assez difficile d'avoir un avis figé sur cette question, mais je pense qu'une musique bien produite passera mieux en règle générale qu'une musique avec une production assez faible mais mon avis n'est pas partagé.
Moi j'essaye simplement de faire sonner et de donner assez d'émotions dans la musique et je suis encore loin d'avoir une très grosse technique, pendant que de plus en plus de monde a quasiment une production standard qui passe bien de nos jours.
Ce qui n'était pas le cas il y a 3/4 ans et dans la musique psyché où il est plus difficile à mon sens de faire sonner, plutôt que dans un track full-on reposant essentiellement sur la recherche de belles melodies.
Dans la psyché les sons sont tellement acid et triturés que les fréquences se mélangent, c'est horrible à produire (rires)
WIP : Parlons-en justement de Phonic Request dans son studio. Comment se passe ton travail de composition?
Phonic Request : Eh bien je fais d'abord mon pied bass, ensuite je compose une intro pour rentrer dans le track tout en sachant d'avance qu'il va donner le ton pour la suite, le thème de mon morceau.
Puis ensuite je deroule, j'avance dans le track, je ne fais pas plusieurs sequences que je colle ensuite bout à bout.
J'écoute également beaucoup le morceau en boucle pour avoir des idées et rentrer plus profondément dans le track, m'imprégner de l'esprit et ainsi m'approcher de ce que je recherche.
Je mixe aussi le morceau en même temps que la composition et je finalise le mix à la fin.
WIP :: Tu as des préférences en terme d'instruments?
Phonic Request : Alors j'apprécie beaucoup les instruments qui ressortent directement un gros son avec des wav préchargés. Les sons sont par nature beaucoup plus propres, clairs.
Atmosphere / les Moog / Les banques de sons classiques, et pour les rytmiques j'utilise essentiellement des instruments directs en WAV que je place sur mes pistes audios et que je retravaille par la suite, en ajoutant divers effets et autres recettes de cuisine..
Enfin puisqu'on en parlait tout à l'heure, bien utiliser ces outils demande beaucoup d'investissement et de temps, et c'est ce qui me manque parfois.
WIP : Une chose qui frappe d'entrée en écoutant Phonic Request, c'est cette profondeur, ce kaléidoscope constitué d'un large panel d'influences que tu te réappropries d'une manière assez saisissante, j'aurais envie de te demander de quoi tu te nourris pour construire un morceau.
Phonic Request : De ma vie... Tout simplement.
Ce que je ressens, au moment voulu, j'essaie de le faire passer dans le morceau à travers l'écriture, et dans la mesure où je suis rarement happy, le résultat donne souvent ce que tu as pu entendre jusqu'à maintenant.
WIP : Et est-ce que tu es satisfait ou alors tu es toujours à la recherche de la perfection?
Phonic Request : À la fin d'un track, oui généralement je suis assez content, mais ce qui est certain c'est que je ne stoppe pas le travail de composition tant que je n'ai pas atteint cette satisfaction.
C'est tout de même parfois difficile lorsque de nouvelles idées émergent et peuvent donner envie de s'atteler à un nouveau morceau, il faut rester concentré jusqu'au bout.
Cela dit, il arrive souvent que la composition achevée ou en préparation atteigne un plus haut degré de qualité, ce qui fait que je n'arrive parfois plus à écouter les anciennes. (rires)
WIP : Finalement, tout s'enchaîne assez vite pour Phonic Request, ton premier morceau, c'était quoi? Comment ça s'est passé, ce travail de prospection des labels?
Phonic Request : Mon premier morceau, c'était il y a trois ans maintenant sur Reason... Génial (rires)
Quant au deuxième, Ivan de la team Psytawa (France) le jouait souvent, ça m'a bien aidé.
Le track s'appellait « Sensitive Darkness » composé toujours sur Reason, un production très cheap laisse tomber.
Un an après, je suis passé à Cubase, trop long, j'ai perdu beaucoup de temps à faire du sur-place.
Puis j'ai sorti un track chez Magma Rec, mais cependant un vieux morceau pour l'époque, avec une prodution pas terrible du tout. Puis sont ensuite venus les tracks avec Akhoa sur des labels psychés.
J'ai ainsi envoyé quelques tracks à Parvati Records, le boss ayant particulièrement apprécié notre collaboration avec Akhoa et on a continué à travailler ensemble.
Le prochain track sera publié sur Hadra, sur une compilation sélectionnée par Leptit, ainsi que sur une prochaine Parvati.
Là sur l'album je franchis un nouveau cap, les morceaux sonnent bien, j'en suis content. La suite sera encore meilleure, du moins je travaille pour que ça devienne une réalité, mais en tous les cas je n'aurai pas de regrets.
WIP : C'est vrai que le son semble bien plus volumineux, le progrès est évident non seulement sur le plan technique, mais niveau composition, c'est bien plus riche, plus dense.
Est-ce dû au fait qu'étant techniquement plus doué qu'à tes débuts, tu peux accorder plus de temps à l'aspect strictement musical de ton travail?
Phonic Request : Oui c'est sûr que j'arrive à mettre mes idées en place plus rapidement, mais finalement c'est un travail assez long il faut toujours habituer l'oreille.
Progresser, ça signifie également découvrir de nouvelles voies qui peuvent elles-mêmes demander un nouveau travail de recherche, et ainsi de suite.
Dans la pratique, travailler avec un système basé sur du monitoring est aussi devenu presqu'indispensable à mes yeux.
WIP : Pour continuer dans cette voie, penses-tu que le courant de la trance perdrait en musicalité ce qu'elle gagne en technicité?
Phonic Request : Oui tant de choses ont dejà été faites mais je pense qu'il y a moyen de faire plus encore, le dernier album de Rinkadink par exemple est pour moi une illustration de cet aspect.
Maintenant, dans la mesure où l'accès aux moyens permettant de composer de la musique électro s'est largement démocratisé, il y a forcément un peu plus de déchets mais aussi une émergence significative de projets de haute tenue qui n'auraient pas vu le jour autrement.
Après il y aura toujours des bons et des mauvais musiciens, c'est partout pareil finalement.
La trance est également assez difficile en terme de composition car c'est logiquement assez chargé comparé à de la house par exemple, où le pied prend tout l'espace sonore.
Cela étant dit, la fusion est peut-être la clef qui pourrait permettre au courant trance de trouver une nouvelle direction, en melangeant les styles comme pour marquer son empreinte batarde.
Je ne sais pas trop où on va aller... Plus tech-trance électro, j'espère sous un angle mental et dance floor mais ce n'est pas très innovant en fait. (rires)
Mais ce qui est sûr, c'est qu'il est devenu impossible de créer quelque chose de foncièrement nouveau, l'évolution pourrait toutefois venir de celle des instruments, qui sait?
WIP : En parlant de richesse, on peut déceler dans Invasive Process des petites choses qui font penser au travail de X-dream de l'époque Radio pour le groove et le coté aérien, Koxbox pour les effets psychédéliques ou encore Hux Flux. Quels sont les projets actuels ou non pour lesquels tu as beaucoup de respect, et ceux dont tu penses que la démarche se rapproche de celle de ta musique?
Phonic Request : Les principaux sont Hux flux / Scorb / Rinkadink / Sensient. Et pas mal de projet full on que j'apprécie surtout chez Hom-Mega Rec.
Paps aussi m'a pas mal inspiré, j'aimerais beaucoup qu'on l'entende de nouveau sur la scène, il avait un son vraiment à part.
WIP : Ce qu'on peut donc retenir, c'est que le son de Phonic Request va continuer d'évoluer?
Phonic Request : Je l'espère. Dans cet album j'ai essayé de faire passer tous les styles que j'aime dans la trance, le prochain sera sans doute plus personnel et moins décousu.
J'aurai je l'espère, trouvé mon style, ma voie. Cela a déjà commencé avec les prochaines livraisons, mais j'essaie toujours de me surprendre, afin de ne pas m'enliser dans une certaine créativité à l'état d'embolie..
WIP : Parlons maintenant, si tu le veux bien, de Phonic Request en live, comment s'est passée ta première expérience et comment t'organises-tu maintenant à ce niveau?
Phonic Request : Mes lives sont assez simples en terme de procédure; un laptop avec cubase + des effets et vst que je gère en temps réel + du harware si l'orga en loue.
À l'avenir j'espère faire du live multipistes, j'y travaille mais c'est très long.
Une des voies à emprunter serait donc de séparer toutes mes pistes sur une table numerique. Après Cubase/Ableton Live, c'est à essayer.
WIP : Et Phonic Request en live par rapport au son du studio, ça donne quoi pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance d'y assister?
Phonic Request : Du gros son massif bien trippé (rires)
La meilleure chose est de venir, mais j'essaie en tout cas d'improviser au maximum, pour me faire plaisir ainsi qu'aux teufeurs.
WIP : Justement, que penses-tu de la santé du mouvement trance, que ce soit pour la musique produite en général et des soirées françaises que tu connais bien?
Phonic Request : C'est une question qui revient souvent. Il faut faire bouger les choses, il y avait plus d'évènements il y a 3/4 ans, mais l'État en France bloque les parties electroniques avec un nombre incalculable d'autorisations et pas toujours dans les meilleurs temps.
Je me rends compte également que le public français est pour une part importante moins motivé à bouger comparé à l'étranger, mais les raisons tiennent sans doute au nivellement par le bas du line-up de certaines parties depuis quelques temps.
Il y a très peu d'orgas qui ne se ramassent pas, même celles qui ont un beau succès populaire.
Ce qui fait qu'il y a moins de prises de risques en essayant de ramener des têtes d'affiches internationales. C'est donc un problème assez complexe, et je ne parle pas des charges qui rendent l'organisation de festivals en France très difficile à réaliser.
Autrement, Myriam de Fat Form rec a dressé un constat plutôt révélateur pour le Trancer's Guide Galaxy, et les avis convergent dans le même sens.
En terme de projets musicaux, les français affichent une bien meilleure santé depuis deux ans maintenant, et c'est à mon sens une très bonne base pour bien redévelopper la culture trance en France.
WIP : Ça fait beaucoup d'éléments qui entrent en compte effectivement. Tu as déjà joué à l'étranger, comment se sont passées les choses pour toi?
Phonic Request : Très bien, il y beaucoup plus de monde, que ce soit pour l'Italie, l'Espagne, la Hollande ou le Portugal.
Après je ne sais pas comment se passent les autorisations dans les autres pays. Je n'ai jamais eu aucun problème d'organisation à l'étranger. Toujours très bien accueilli mais en France aussi d'ailleurs.
WIP : De bonnes expériences dans l'ensemble, donc?
Phonic Request : Oui très bonnes. Le public trance est de toute facon très chaleureux encore que le public le plus difficille à mon avis est le public francais / parisien. Des personnalités très critiques mais bon ça fait aussi partie du jeu.
WIP : Tu auras l'occasion de les prolonger cette année?
Phonic Request : Oui bien sûr. Le 16 avril je joue à Lyon au Parc des Expositions; une grosse soirée electro avec 3 plateaux dont un entièrement monté par la team Hadra.
En Mai je serai présent la nouvelle édition Dragon Hunter qui se tiendra en Espagne, et en juin la « Om Sweet Om » vers Toulouse il me semble.
Puis ensuite j'espère jouer à des festivals mais rien de confirmé pour le moment.
Merci tonton ^^
Informations complémentaires :
Phonic Request website
Mahogany Records website
Arabesque Distribution
Photographies par Yanninho