Alors, c'était bien ou pas ?
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600 000 personnes, record d'affluence
19.09.04 | 12h17
www.lemonde.fr
Quelque 600 000 personnes selon les organisateurs, 100 000 selon la police, encouragées par le soleil radieux qui régnait sur Paris samedi après-midi, ont suivi le défilé de la Techno Parade, qui a rallié le quartier Montparnasse à la Bastille sous un déluge de décibels.
"C'est un record!", s'est félicité Brice Mourer, président de l'association organisatrice, Technopol, qui s'est dit "surpris que la préfecture de police ait annoncé le même chiffre que l'an dernier alors que les policiers et les services des Renseignements généraux présents sur site s'accordaient à constater une très nette augmentation".
L'an passé, la Techno Parade avait rassemblé 300 000 personnes selon les organisateurs, 100 000 selon la police, ce qui constituait déjà un record. Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a assisté à partir de 17 heures et durant une demi-heure au passage du défilé, au pied de l'Institut du monde arabe.
"D'aussi près, en tant que ministre, c'est la première fois que j'assiste à la Techno Parade", a souligné M. Donnedieu de Vabres, qui a assimilé sa présence à un "soutien direct" aux musiques électroniques.
[ Son soutien, si ca consiste à montrer sa tête aux cameras, c'est pas ca qui va nous aider beaucoup.... ]
"J'aime le choc des générations, des périodes, des époques et des créations", a-t-il ajouté, en référence aux Journées du Patrimoine qui se sont ouvertes samedi et ont sans doute drainé beaucoup de monde à la Techno Parade, selon les organisateurs.
Le défilé, créé en 1998 pour promouvoir les cultures électroniques, avait été ouvert à 13 heures 30 par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et l'ancien ministre de la culture, Jack Lang, qui avaient pris place derrière une banderole où était inscrit : "Laissez-nous danser".
"Je comprends et j'aime la musique techno", a affirmé M. Delanoë, rappelant que "la mairie de Paris dédiera en 2006 un lieu aux cultures électroniques" dans le théâtre de la Gaîté lyrique.
Pour sa part, M. Lang, qui s'est mêlé à la foule compacte au sein du cortège et a reçu d'innombrables poignées de main de la part des jeunes dont il a croisé la route, a jugé que la Techno Parade contribuait à "sortir la techno de l'excommunication" mais qu'il restait "encore des préjugés, de la peur, de l'ignorance envers les cultures électroniques et ceux qui aiment cette musique".
Le cortège était composé de trente chars sur lesquels étaient montés des "sound systems" qui passaient différents styles de musique électronique, techno, house ou trance, et parmi lesquels on remarquait particulièrement un gros "truck" américain ou, à l'inverse, un petit triporteur.
Chaque char formait une bulle sonore dans laquelle il était quasi impossible d'entendre autre chose que la musique qui sortait des grosses enceintes.
Les engins ont traîné dans leur sillage d'innombrables "teuffeurs" aux tenues colorées qui ont dansé frénétiquement au rythme des gros sons de basse distillés par les 150 DJ, soutenus par un mur de son de 300 000 watts.
Sur les trottoirs, aux terrasses des cafés ou même sur le toit des abribus, les badauds, parmi lesquels beaucoup de familles, ont regardé passer la caravane d'un oeil amusé, dans une ambiance bon enfant et sous un beau soleil.
Le défilé a emprunté la rue de Rennes, le boulevard Saint-Germain, le pont de Sully et le boulevard Henri IV avant de rallier la Bastille où il devait se disloquer vers 20 heures 00.
La Techno Parade, point d'orgue des Rendez-vous électroniques (10-19 septembre), série d'expositions, de conférences et de soirées dédiées aux musiques électroniques, devait être suivie de plusieurs soirées officielles à travers Paris.
Avec AFP
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600 000 personnes, record d'affluence
19.09.04 | 12h17
www.lemonde.fr
Quelque 600 000 personnes selon les organisateurs, 100 000 selon la police, encouragées par le soleil radieux qui régnait sur Paris samedi après-midi, ont suivi le défilé de la Techno Parade, qui a rallié le quartier Montparnasse à la Bastille sous un déluge de décibels.
"C'est un record!", s'est félicité Brice Mourer, président de l'association organisatrice, Technopol, qui s'est dit "surpris que la préfecture de police ait annoncé le même chiffre que l'an dernier alors que les policiers et les services des Renseignements généraux présents sur site s'accordaient à constater une très nette augmentation".
L'an passé, la Techno Parade avait rassemblé 300 000 personnes selon les organisateurs, 100 000 selon la police, ce qui constituait déjà un record. Le ministre de la culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a assisté à partir de 17 heures et durant une demi-heure au passage du défilé, au pied de l'Institut du monde arabe.
"D'aussi près, en tant que ministre, c'est la première fois que j'assiste à la Techno Parade", a souligné M. Donnedieu de Vabres, qui a assimilé sa présence à un "soutien direct" aux musiques électroniques.
[ Son soutien, si ca consiste à montrer sa tête aux cameras, c'est pas ca qui va nous aider beaucoup.... ]
"J'aime le choc des générations, des périodes, des époques et des créations", a-t-il ajouté, en référence aux Journées du Patrimoine qui se sont ouvertes samedi et ont sans doute drainé beaucoup de monde à la Techno Parade, selon les organisateurs.
Le défilé, créé en 1998 pour promouvoir les cultures électroniques, avait été ouvert à 13 heures 30 par le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et l'ancien ministre de la culture, Jack Lang, qui avaient pris place derrière une banderole où était inscrit : "Laissez-nous danser".
"Je comprends et j'aime la musique techno", a affirmé M. Delanoë, rappelant que "la mairie de Paris dédiera en 2006 un lieu aux cultures électroniques" dans le théâtre de la Gaîté lyrique.
Pour sa part, M. Lang, qui s'est mêlé à la foule compacte au sein du cortège et a reçu d'innombrables poignées de main de la part des jeunes dont il a croisé la route, a jugé que la Techno Parade contribuait à "sortir la techno de l'excommunication" mais qu'il restait "encore des préjugés, de la peur, de l'ignorance envers les cultures électroniques et ceux qui aiment cette musique".
Le cortège était composé de trente chars sur lesquels étaient montés des "sound systems" qui passaient différents styles de musique électronique, techno, house ou trance, et parmi lesquels on remarquait particulièrement un gros "truck" américain ou, à l'inverse, un petit triporteur.
Chaque char formait une bulle sonore dans laquelle il était quasi impossible d'entendre autre chose que la musique qui sortait des grosses enceintes.
Les engins ont traîné dans leur sillage d'innombrables "teuffeurs" aux tenues colorées qui ont dansé frénétiquement au rythme des gros sons de basse distillés par les 150 DJ, soutenus par un mur de son de 300 000 watts.
Sur les trottoirs, aux terrasses des cafés ou même sur le toit des abribus, les badauds, parmi lesquels beaucoup de familles, ont regardé passer la caravane d'un oeil amusé, dans une ambiance bon enfant et sous un beau soleil.
Le défilé a emprunté la rue de Rennes, le boulevard Saint-Germain, le pont de Sully et le boulevard Henri IV avant de rallier la Bastille où il devait se disloquer vers 20 heures 00.
La Techno Parade, point d'orgue des Rendez-vous électroniques (10-19 septembre), série d'expositions, de conférences et de soirées dédiées aux musiques électroniques, devait être suivie de plusieurs soirées officielles à travers Paris.
Avec AFP