Bonjour,
Témoins d'actes de violence de la part de 2 videurs du Gibus, nous avons adressé une lettre au gérant du Gibus pour dénoncer les conduites de ses videurs. Nous tenons à dire que les 2 femmes organisatrices de la soirée que nous avons vues étaient très accueillantes et sympathiques, nous n'avons rien à leur reprocher. Seuls les videurs sont incriminés.
Nous avons eu besoin de vous partager notre indignation, car ce sont des événements que nous estimons graves et inadmissibles.
A bientôt pour des soirées transes bien plus sympas je l'espère
A Paris, le 26 janvier 2015,
Madame, Monsieur,
Nous avons adoré le Gibus. A l’été 2013 nous y passions tous nos vendredi soirs. Le côté sympa avec les soirées transe, c’était que l’entrée était gratuite, les gens sympas, les videurs souriants. On passait de bonnes soirées dans une ambiance détendue et ça dénotait avec d’autres types de soirées parisiennes, plus « hype ».
Vendredi soir dernier, le 23 janvier 2015, nous nous sommes rendus entre amis dans votre club. Nous avons été témoins d’actes de violence injustifiés de la part de deux de vos videurs envers deux personnes, durant notre attente pour accéder au vestiaire. Ces actes ont largement dépassé le cadre de leur rôle, et c’est pour cela que nous avons eu besoin de vous écrire.
A notre arrivée, une jeune fille était maîtrisée par deux de vos videurs. Apparemment elle a été violente envers un videur, dans un état second. Les videurs l’ont maintenue longuement avant de la sortir, finalement, remontant l’escalier sur un étage en la tirant par les cheveux et d’une extrême brutalité. Nous sommes plusieurs sur le moment à nous indigner et à les suivre pour protéger la jeune fille. Une personne, qui s’était approché « trop près » pour riposter contre cette violence s’est vu prendre un violent coup de poing en pleine figure, qui l’a fait tomber à la renverse.
Je suis moi-même infirmière en service d’admission en hôpital psychiatrique. Des situations de ce type, nous en rencontrons tous les jours. Quotidiennement, nous gérons des situations d’agressivité. Jamais nous n’allons au-delà de la nécessaire défense : jamais nous ne répondons aux coups par les coups. Il est tout à fait possible de maitriser une personne et de la sortir sans y mêler une vengeance, emprunte de ressentiments personnels. Il s’agit de rester professionnel et de ne pas franchir certaines limites. Vos videurs, bien qu’ils ne soient pas dans le cadre du soin, ont dans leur cadre professionnel, une mission de protection. Comment se fait-il qu’ils dépassent ce cadre et deviennent agresseurs ?
Nous côtoyons assez le monde des nuits parisiennes pour avoir des références de ce qu’est le professionnalisme, malheureusement oublié par certaines personnes. Nous ne sommes là pour vous dire que cet homme est une erreur de casting, mais face à cet acte violent choquant, nous sommes poussées à nous demander comment cela peut être possible. Imaginez cette fille, qu’il fallait clairement sortir, trainée sur un étage par les cheveux par deux hommes assez costauds pour s’y prendre autrement.
Nous nous sommes permises, calmement, de faire part de tout cela à l’un des videurs ayant participé à l’agression. Celui –ci nous a immédiatement agressés verbalement, nous traitant de « cas-social » et de « connes ». Il a été très menaçant, j’ai cru un moment qu’il allait me frapper, puis nous a chassé du lieu en nous suivant jusqu’à la sortie. Mon amie, qui marquée s’est sentie impuissante pense encore aujourd’hui à porter plainte. Je l’ai à ce moment effectivement traité de « connard », certainement la seule parole déplacée de ma part, ne tenant plus devant telle inhumanité. Mon amie lui a également suggéré de changer de travail si celui-ci lui devient insupportable, comme il l’a évoqué dans ses propos. Nous n’avons pas eu la possibilité de récupérer nos 15 euros, mais là n’était plus le plus choquant. Par contre les insultes envers nous étaient gratuites, c’est déjà ça.
Nous vous écrivons cette lettre en tant que simples citoyennes, parce que nous estimons qu’il est urgent que de telles situations ne se reproduisent plus. Nous en avons depuis discuté avec d’autres amis qui eux-aussi, trouvent que votre club a changé. Ils ont aussi été interpellés à plusieurs reprises par les méthodes de vos videurs. Nous avons décidé dorénavant de ne plus nous rendre au Gibus, ne pouvant plus cautionner de telles conduites. Nous réfléchissons toujours à porter plainte.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, cordialement,
Julia
Céline
Témoins d'actes de violence de la part de 2 videurs du Gibus, nous avons adressé une lettre au gérant du Gibus pour dénoncer les conduites de ses videurs. Nous tenons à dire que les 2 femmes organisatrices de la soirée que nous avons vues étaient très accueillantes et sympathiques, nous n'avons rien à leur reprocher. Seuls les videurs sont incriminés.
Nous avons eu besoin de vous partager notre indignation, car ce sont des événements que nous estimons graves et inadmissibles.
A bientôt pour des soirées transes bien plus sympas je l'espère
A Paris, le 26 janvier 2015,
Madame, Monsieur,
Nous avons adoré le Gibus. A l’été 2013 nous y passions tous nos vendredi soirs. Le côté sympa avec les soirées transe, c’était que l’entrée était gratuite, les gens sympas, les videurs souriants. On passait de bonnes soirées dans une ambiance détendue et ça dénotait avec d’autres types de soirées parisiennes, plus « hype ».
Vendredi soir dernier, le 23 janvier 2015, nous nous sommes rendus entre amis dans votre club. Nous avons été témoins d’actes de violence injustifiés de la part de deux de vos videurs envers deux personnes, durant notre attente pour accéder au vestiaire. Ces actes ont largement dépassé le cadre de leur rôle, et c’est pour cela que nous avons eu besoin de vous écrire.
A notre arrivée, une jeune fille était maîtrisée par deux de vos videurs. Apparemment elle a été violente envers un videur, dans un état second. Les videurs l’ont maintenue longuement avant de la sortir, finalement, remontant l’escalier sur un étage en la tirant par les cheveux et d’une extrême brutalité. Nous sommes plusieurs sur le moment à nous indigner et à les suivre pour protéger la jeune fille. Une personne, qui s’était approché « trop près » pour riposter contre cette violence s’est vu prendre un violent coup de poing en pleine figure, qui l’a fait tomber à la renverse.
Je suis moi-même infirmière en service d’admission en hôpital psychiatrique. Des situations de ce type, nous en rencontrons tous les jours. Quotidiennement, nous gérons des situations d’agressivité. Jamais nous n’allons au-delà de la nécessaire défense : jamais nous ne répondons aux coups par les coups. Il est tout à fait possible de maitriser une personne et de la sortir sans y mêler une vengeance, emprunte de ressentiments personnels. Il s’agit de rester professionnel et de ne pas franchir certaines limites. Vos videurs, bien qu’ils ne soient pas dans le cadre du soin, ont dans leur cadre professionnel, une mission de protection. Comment se fait-il qu’ils dépassent ce cadre et deviennent agresseurs ?
Nous côtoyons assez le monde des nuits parisiennes pour avoir des références de ce qu’est le professionnalisme, malheureusement oublié par certaines personnes. Nous ne sommes là pour vous dire que cet homme est une erreur de casting, mais face à cet acte violent choquant, nous sommes poussées à nous demander comment cela peut être possible. Imaginez cette fille, qu’il fallait clairement sortir, trainée sur un étage par les cheveux par deux hommes assez costauds pour s’y prendre autrement.
Nous nous sommes permises, calmement, de faire part de tout cela à l’un des videurs ayant participé à l’agression. Celui –ci nous a immédiatement agressés verbalement, nous traitant de « cas-social » et de « connes ». Il a été très menaçant, j’ai cru un moment qu’il allait me frapper, puis nous a chassé du lieu en nous suivant jusqu’à la sortie. Mon amie, qui marquée s’est sentie impuissante pense encore aujourd’hui à porter plainte. Je l’ai à ce moment effectivement traité de « connard », certainement la seule parole déplacée de ma part, ne tenant plus devant telle inhumanité. Mon amie lui a également suggéré de changer de travail si celui-ci lui devient insupportable, comme il l’a évoqué dans ses propos. Nous n’avons pas eu la possibilité de récupérer nos 15 euros, mais là n’était plus le plus choquant. Par contre les insultes envers nous étaient gratuites, c’est déjà ça.
Nous vous écrivons cette lettre en tant que simples citoyennes, parce que nous estimons qu’il est urgent que de telles situations ne se reproduisent plus. Nous en avons depuis discuté avec d’autres amis qui eux-aussi, trouvent que votre club a changé. Ils ont aussi été interpellés à plusieurs reprises par les méthodes de vos videurs. Nous avons décidé dorénavant de ne plus nous rendre au Gibus, ne pouvant plus cautionner de telles conduites. Nous réfléchissons toujours à porter plainte.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, cordialement,
Julia
Céline