Le rituel de novembre à Berlin, l'une des plus grosses parties trance de la capitale allemande, vaut sa réputation et ses certainement pas loin de mille participants. Moi qui appréhendais de faire une si grosse soirée en in-door, j'ai été agréablement surprise. Au final j'y suis restée... vingt heures durant!
Mais commençons par le début. Accompagnée d'une amie qui n'a pas sa place, nous nous rendons sur les coups des onze heures au club ADS, ex Maria am Ostbanhof, club culte de Berlin, afin d'échapper à la foule et de pouvoir apprécier un peu la place, l'air frais, et la déco à l'intérieur.
A l'entrée nous voici dans une salle énorme, très haute de plafond, où se trouve d'un côté le bar, de l'autre le main-floor, gigantesque lui aussi. On peut s'asseoir dans un peu tous les coins, il y même deux estrades pour se poser en hauteur. La déco y est à la mesure de la salle: les tentures peintes sont énormes; mais c'est surtout le laser-show qui retiendra mon attention comme réelle réussite au plan visuel sur ce floor, un vrai voyage, lumineux et coloré.
Quelques danseurs se trémoussent déjà, c'est l'ouverture, le son encore assez lent de BPM et plutôt pumpy; on continue l'investigation. Nous guidant à l'instinct, nous voici devant un escalier qui descend au sous-sol, là se trouve le chill... une pure merveille! La salle est basse de plafond et toute en longueur, coins et recoins moelleux et accueillants s'y suivent et ne se ressemblent pas, là gros pouf en cuir, ici coussins, là encore de simples tapis. Au centre, le chai-shop et le chill-dj. La musique y fut tout simplement super du début à la fin. Un petit bémol cependant pour les fruits qui étaient à vendre à hauteur de 1e la banane. Que les consos au bar soient chères passe encore, je trouve en revanche que vendre les fruits n'est pas normal. Cela dit, un grand +1 pour cet espace détente, même si certains semblent l'avoir trouvé un peu "claustrophobique".
On remonte, la salle se remplit peu à peu, l'ambiance n'est pas encore tout à fait là, on attend avec impatience l'ouverture du Iono floor à minuit. La ponctualité des allemands n'étant pas légendaire pour rien, nous y sommes à partir de minuit dix pour voir Reverse ouvrir le bal. Malheureusement, et c'est vraiment, vraiment, vraiment très dommage, le Iono floor ne valait pas ses artistes. Trop petit, et donc passé à la trappe à partir de deux heures, le son y était qui plus est d'un manque de qualité absolu: beaucoup trop fort, au point qu'il n'était raisonnablement pas possible pour sa santé d'y rester plus d'une demi-heure. Le son était tout simplement concentré sur les basses, tandis que les aigus transperçaient les tympans; une configuration vraiment étonnante et décevante au vu de la qualité des artistes de ce label.
Mais qui dit ouverture de Iono floor dit également inauguration du dark-floor! Ce n'est pas ma grande préférence musicale, mais j'aime bien toujours aller y faire un tour, si j'ai vraiment bien besoin de me défouler, et tout simplement par intérêt. Alors là... une déco à couper le souffle! C'était bien la meilleure de toute la soirée! Je ne saurai trop comment la décrire, peut être comme piquante et acide. La salle était relativement petite mais suffisante, en revanche, il s'agissait du floor le plus éclairé, ce qui est un peu bizarre... Le peu de musique que j'y ai entendu m'a extrêmement plu, et l'ambiance y était plutôt chouette.
Voici donc pour un tour d'horizon du November Ritual et de ses quatre floor.
A partir de deux heures du matin, le club est littéralement blindé de monde, ça commence peu à peu à être la guerre. On ne peut, bien sûr, plus danser par manque de place, il faut faire attention aux éclats de verre partout (bon ok on n'est pas obligé d'être en double-chaussettes mais quand même c'est ce qu'il y a de mieux!) les gens ne font pas attention les uns aux autres etc... je réussis quand même à trouver un coin derrière l'ingé son du main floor où je peux à peu près me déplacer en liberté. Le son commence à envoyer sévère, Atmos et Avalon sont tout simplement dans la place, et c'est là que le laser-show commence... A défaut de pouvoir danser, on peut juste regarder, une fois encore une vraie réussite!
Sur les coups de cinq heures je cherche à aller voir Protonica, mais la salle est over-blindée, je me fais vite une raison et passe en mode chill où le son et l'atmosphère sont des plus agréables.
A partir de sept heures on recommence à avoir de la place, c'est l'arrivée doucement mais sûrement des freaks sur le main floor, encore dans le fond là où il y a de la place. Pour le iono floor ce sera à partir des neuf heures, même s'il est encore difficile d'y bouger à son aise. La dernière Djane, Dee Luna, balance un son bien profond et psychédélique, qui passe beaucoup mieux avec la configuration sonore, même s'il y perdait encore. Les décibels y avaient également judicieusement été rabaissé, bref c'était le (bref) âge d'or du Iono.
Mais sur le main ça ne rigole plus, Jaia, puis Pi, entraînent leur auditoire de moins en moins nombreux mais de plus en plus présent à leur suite, les corps se déchaînent, les regards, sourires, échanges en disent long, l'ambiance est là, tout est là! A 14h se finit théoriquement la soirée... C'est alors que monte à l'estrade Ralph Dietze, membre de Protonica, pour jouer un set qui durera... plus de trois heures! Personne ne veut encore décrocher, et pendant ce temps dans le chill, ça joue encore et le Chai est toujours chaud!
A la sortie, il fait déjà nuit, on y serai resté encore la soirée suivante! Autant vous dire que ce fut une de mes meilleures soirées de cette taille en in-door! Tout était à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre, à l'exception du floor Iono donc, et des prix un peu excessifs au bar, surtout au vu du prix de l'entrée aux portes qui était tout de même de 25e. Pour résumer le Ritual c'est seize heures de son et quatre de plus pour le plaisir, une déco monstrueuse et très créative partout, l'occasion également pour moi de retrouver pas mal de monde, bref, sûrement une date à marquer d'une pierre blanche dans la saison In-door!
Mais commençons par le début. Accompagnée d'une amie qui n'a pas sa place, nous nous rendons sur les coups des onze heures au club ADS, ex Maria am Ostbanhof, club culte de Berlin, afin d'échapper à la foule et de pouvoir apprécier un peu la place, l'air frais, et la déco à l'intérieur.
A l'entrée nous voici dans une salle énorme, très haute de plafond, où se trouve d'un côté le bar, de l'autre le main-floor, gigantesque lui aussi. On peut s'asseoir dans un peu tous les coins, il y même deux estrades pour se poser en hauteur. La déco y est à la mesure de la salle: les tentures peintes sont énormes; mais c'est surtout le laser-show qui retiendra mon attention comme réelle réussite au plan visuel sur ce floor, un vrai voyage, lumineux et coloré.
Quelques danseurs se trémoussent déjà, c'est l'ouverture, le son encore assez lent de BPM et plutôt pumpy; on continue l'investigation. Nous guidant à l'instinct, nous voici devant un escalier qui descend au sous-sol, là se trouve le chill... une pure merveille! La salle est basse de plafond et toute en longueur, coins et recoins moelleux et accueillants s'y suivent et ne se ressemblent pas, là gros pouf en cuir, ici coussins, là encore de simples tapis. Au centre, le chai-shop et le chill-dj. La musique y fut tout simplement super du début à la fin. Un petit bémol cependant pour les fruits qui étaient à vendre à hauteur de 1e la banane. Que les consos au bar soient chères passe encore, je trouve en revanche que vendre les fruits n'est pas normal. Cela dit, un grand +1 pour cet espace détente, même si certains semblent l'avoir trouvé un peu "claustrophobique".
On remonte, la salle se remplit peu à peu, l'ambiance n'est pas encore tout à fait là, on attend avec impatience l'ouverture du Iono floor à minuit. La ponctualité des allemands n'étant pas légendaire pour rien, nous y sommes à partir de minuit dix pour voir Reverse ouvrir le bal. Malheureusement, et c'est vraiment, vraiment, vraiment très dommage, le Iono floor ne valait pas ses artistes. Trop petit, et donc passé à la trappe à partir de deux heures, le son y était qui plus est d'un manque de qualité absolu: beaucoup trop fort, au point qu'il n'était raisonnablement pas possible pour sa santé d'y rester plus d'une demi-heure. Le son était tout simplement concentré sur les basses, tandis que les aigus transperçaient les tympans; une configuration vraiment étonnante et décevante au vu de la qualité des artistes de ce label.
Mais qui dit ouverture de Iono floor dit également inauguration du dark-floor! Ce n'est pas ma grande préférence musicale, mais j'aime bien toujours aller y faire un tour, si j'ai vraiment bien besoin de me défouler, et tout simplement par intérêt. Alors là... une déco à couper le souffle! C'était bien la meilleure de toute la soirée! Je ne saurai trop comment la décrire, peut être comme piquante et acide. La salle était relativement petite mais suffisante, en revanche, il s'agissait du floor le plus éclairé, ce qui est un peu bizarre... Le peu de musique que j'y ai entendu m'a extrêmement plu, et l'ambiance y était plutôt chouette.
Voici donc pour un tour d'horizon du November Ritual et de ses quatre floor.
A partir de deux heures du matin, le club est littéralement blindé de monde, ça commence peu à peu à être la guerre. On ne peut, bien sûr, plus danser par manque de place, il faut faire attention aux éclats de verre partout (bon ok on n'est pas obligé d'être en double-chaussettes mais quand même c'est ce qu'il y a de mieux!) les gens ne font pas attention les uns aux autres etc... je réussis quand même à trouver un coin derrière l'ingé son du main floor où je peux à peu près me déplacer en liberté. Le son commence à envoyer sévère, Atmos et Avalon sont tout simplement dans la place, et c'est là que le laser-show commence... A défaut de pouvoir danser, on peut juste regarder, une fois encore une vraie réussite!
Sur les coups de cinq heures je cherche à aller voir Protonica, mais la salle est over-blindée, je me fais vite une raison et passe en mode chill où le son et l'atmosphère sont des plus agréables.
A partir de sept heures on recommence à avoir de la place, c'est l'arrivée doucement mais sûrement des freaks sur le main floor, encore dans le fond là où il y a de la place. Pour le iono floor ce sera à partir des neuf heures, même s'il est encore difficile d'y bouger à son aise. La dernière Djane, Dee Luna, balance un son bien profond et psychédélique, qui passe beaucoup mieux avec la configuration sonore, même s'il y perdait encore. Les décibels y avaient également judicieusement été rabaissé, bref c'était le (bref) âge d'or du Iono.
Mais sur le main ça ne rigole plus, Jaia, puis Pi, entraînent leur auditoire de moins en moins nombreux mais de plus en plus présent à leur suite, les corps se déchaînent, les regards, sourires, échanges en disent long, l'ambiance est là, tout est là! A 14h se finit théoriquement la soirée... C'est alors que monte à l'estrade Ralph Dietze, membre de Protonica, pour jouer un set qui durera... plus de trois heures! Personne ne veut encore décrocher, et pendant ce temps dans le chill, ça joue encore et le Chai est toujours chaud!
A la sortie, il fait déjà nuit, on y serai resté encore la soirée suivante! Autant vous dire que ce fut une de mes meilleures soirées de cette taille en in-door! Tout était à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre, à l'exception du floor Iono donc, et des prix un peu excessifs au bar, surtout au vu du prix de l'entrée aux portes qui était tout de même de 25e. Pour résumer le Ritual c'est seize heures de son et quatre de plus pour le plaisir, une déco monstrueuse et très créative partout, l'occasion également pour moi de retrouver pas mal de monde, bref, sûrement une date à marquer d'une pierre blanche dans la saison In-door!