ouawe oua ouawe
, c'était grandiose
partie de bordeaux vendredi matin vers 8h pour arriver au village dès l'ouverture, récupération de bracelet, chargement de tout le barda (tentes, sacs, glacières, chargé comme des mules) et hop dans la navette nickel. Premier effort du festoch, monter la côte pour atteindre le camping au pieds des pistes trop beau
. On retrouve Jc et Sophie, puis Soubi et son pote, montage de tente et apéro, c'est partie pour un week-end de folie
début de soirée, montée en puissance du main stage avec D-Root puis Lunarave, tite mise en jambe tranquilou pour une nuit au taket. Le dance-floor était énorme, superbe déco
et qualité du son
magnifique infrabasse (sans pour autant que le son te défonce les tympans
), grosse patate
, et grosse ambiance, trop bon de vivre un évènement aussi splendide. Par contre on s'est perdu assez rapidement dans cette énorme foule. Je retrouve Soubi et ses délires sur le dancefloor. Vers 5h on trace sur la seconde scène où on trouve un son techno progressive
trop bon pour finir la nuit en se rechargeant les batteries sur un tempo plus doux et bien trippant avec le jour qui se levait, çà nous a donné une bonne pêche malgré le corps qui souffrait (à la base je pensais me coucher vers 5h-6h mais le son m'a réveillé), en remontant arrêt au dancefloor principal et retour au son qui tabasse, c'est reparti pour un tapage du pieds, turbines d'infrabasses parsemées de contre-temps accompagnées de nappes et de boucles acides le tout soupoudré de synthés bien psychés, je me souviens avoir particulièrement bien trippé sur le son autour de 6h30-7h, du coup on ne s'est pas couché à fond les ballons (mais quand même bien mal aux jambes et aux hanches)
au matin vers 8h30 retour aux tentes où notre équipe se réveille, je retrouve ma chérie qui a fait l'effort de venir vivre ce festival avec moi alors qu'elle n'est pas adepte du son, excellent de retrouver ma douce et les petites mines des amis qui se lèvent (la mienne était probablement bien plus marquée que la leure et celle de Soubi aussi
), s'est cool de partager des moments comme çà avec des amis, café petit dèj, changement de fringues, ravitaillement et on redescend pour voir Mr Peculiar. Les amis étaient au tacket sur le dancefloor, avec leur potes de dancefloor de la veille adeptes des journées (ils étaient là dès le début du festoch) commençaient leur marathon journalier. J'étais HS, coinçé des hanches, crampes derrière les cuisses et les molets en vrac, l'esprit éveillé mais le corps ne suivait plus, j'ai profité du son de Mr Peculiar assis sur les tapis de sol qu'avaient amenés les amis, on étaient bien installés à l'angle extérieur du dancefloor, trop bon de vivre une belle journée dans les montagnes entourés de sapins au pieds des pistes de ski, c'est un moment à vivre. Otezuka prend place aux platines et déroule un set progressive, aah miam miam, de la prog toute l'après-midi avec ensuite le son tektrance du nord, on s'est éclaté, c'est un pure partage l'aprèm sur le dancefloor et autour aussi.
Fin du son samedi après-midi on remontent aux tentes, capoute de chez poutepoute, je m'allonge pour tenter de recharger les batteries, casse croute, et on redescend trop tard à mon goût à peine vue la fin du set de CristalPhoenix, le dancefloor était chargé par la foule, un truc de malade (un p'tit Woodstock), Hilight Tribe se met en place pour un excellent concert au couché d'un soleil rosé descendant derrière les montagnes
, comme beaucoup de personnes c'était la je ne sais plus combien de fois que j'avais le plaisir de les voir, j'ai étais agréablement surpris par leur nouveaux morceaux et c'était le cadre qu'il fallait pour les voir une nouvelle fois, leur son est trop bon, l'équilibre de la trance et du tribal, rafales de percus, de didgeridoo et des chants magnifiques. Mon corps usé se revigorait de cette énergie positive, danse décontractée avec ma chérie, Soubi, Ben, Petter et Karl, on reste à l'extérieur du dancefloor pour éviter de se perdre une nouvelle fois dans la nuit, Céline et Sophie nous rejoignent pour partager ce moment de musique unique. Le dancefloor à bloc était magnifique chargé par l'énergie de la foule et les délires en tout genres
:mickey: , on a même croisé Homer Simpson
, extra aussi les performers bollas, notamment derrière le dancefloor en remontant la piste, sans parler des danseurs et danseuses de partout qui bougeaient leur corps en harmonie sur le son. Un festival pareil çà vaut vraiment le détour (c'est mon premier de cette taille après Boréalis en 99, et les Millésimes de Cussac Fort Médoc (33) autour des années 2004, autant vous dire que j'attendais cet évènement avec impatience), partager la puissance de cette culture mondiale çà l'fait, on se sent moins seul après
.
Besoin de faire une bonne nuit de sommeil après minuit bien passé,
et retour au son vers 9h, je descend tout seul me taper un dernier trip avant le retour, son psytrance à donf
, soleil parsemé de nuages libérateurs, quelques brises d'air frais, chasseurs et chasseuses armés de pistolets à eau
l'Equilibre était au rendez-vous sur cette douce pente de montagne. Mon corps reposé d'une courte nuit accompagnée du son qui remonte les montagnes, était comme je ne sais pas, excité, en vibration, besoin de se défouler, de se détendre, de s'emballer, au milieu du dancefloor la claque du sound system, l'infrabasse pénétrait my body, les nappes et les boucles acides mon cerveau, un public déjanté coloré et happy, une atmosphère de fiesta quoi. C'est la première fois que je fais un exercice physique aussi long (je sais je suis un petit joueur
comparé à ceux qui déroulent les festoches chaque années), là chaud des heures passées à danser
électrifié par les vibrations, l'énergie remplissait mon corps pour bouger et tapoter du pieds, pure libération défoulente.
Après
c'est le départ, bisous aux amis qui restent sur le dancefloor pour cette belle journée ils se reconnaîtrons. Et là après une orga de malade, çà a été dit plusieurs fois, superbe logistique de Hadra, sympas derrière le bar, propre douches et toilettes sèches nickel entretenus régulièrement, alimentation en eau, la totale du confort minimum hi-tech accompagné de leur bonnes vibes, et donc là chaud-time pour monter dans une navette, moment d'anarchie, au début vers midi une queue ordonnée c'était formée naturellement, mais l'absence de barrière et le manque de service de sécurité ont fait que la troupe grossissante et le positionnement des bus sont devenus ingérables, les bus chargeaient les festivaliers où ils pouvaient mais jamais au même endroit donc imaginez la danse du montage de bus
(chargé comme des mules pour certains dont moi), après plus d'une heure on parvient enfin à monter dans une navette, heureusement que le déroulement des bus étaient impressionnant çà défilait, à un moment on se voyait descendre à pieds comme certains se disant que le mouvement aléatoire des bus sur le parking ne permettrait pas de monter à bord. En tout cas ce moment d'épreuve anarchique ne s'est pas emballé, quelques légers énervements de ci de là dans une certaine retenu et surtout sans haine, on est dans un festival trance, un des plus beaux, on relativise et la foule reste calme dans l'ensemble sereine de ces jours de fête passés, c'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on est de la même "famille".
Des évènements tels que ceux là permettent de mettre en valeur notre culture dans ses variétés de pratiques et d'expressions, avec le petit village en bas, ces boutiques, ses stands, les décos, les toiles tendus, sculptures et tentures, et puis les lights de nuit mortel, le main floor avec ses écritures mayas, de la bombasse, de jolies danseuses, des artistes de partout
et il y avait aussi, les machines à bulles bonne idée çà aussi, et puis le ballon gonflable qui volait dans le ciel
Bravo Hadra pour cet énorme événement géré de mains de maîtres