Des dealers chassés par les teufeurs!!
« On s'y est mis à cinquante et on les a fait détaler comme des lapins ! » Franz Guillaumète, l'un des organisateurs du Teknival 2 010, s'en souviendra. Vendredi, en fin d'après-midi, alors que les arrivées sur le terrain militaire de La Tour-du-Crieu se font plus intensives, deux gamins de 13 et 14 ans viennent vers lui pour se plaindre d'agressions. Le premier minot, 13 ans, souffre d'une fracture du nez, le second est sous le choc. Des types leur sont tombés dessus après avoir tenté de leur vendre de la drogue. Ni une ni deux, Franz se dirige vers les individus incriminés. Une vingtaine de gars pas vraiment du genre à rigoler. Bref, bien qu'au beau milieu d'innombrables tentes, les types n'ont pas fait le déplacement pour tourner camping 3. Provocations de ces derniers, noms d'oiseaux, insultes, menaces, les gars qui n'ont rien à voir avec les gentils teuffeurs veulent en découdre et entendent bien poursuivre leur sale business. « On a appelé d'abord les forces de l'ordre pour qu'ils viennent régler le problème, indique Franz. Ils nous ont répondu que c'était de notre responsabilité. J'ai halluciné ! On est revenu voir la racaille. De notre côté on était cinquante. On les a coursés à travers champ avec des clés à molette, des manivelles de camions. On en a attrapé, un petit coup de lacrymo mais on a été gentils. » Résultat : une partie de baffes champêtres sur un lit de foin, une course-poursuite à travers champ interrompue par des gardes mobiles avant que cela ne dégénère, et pour finir, exutoire exatif collectif avec la destruction massive du fourgon loué par les dealers avec relookage à la bombe de peinture consistant en une customisation très inspirée avec de grands « A ». Rien à voir on s'en doute avec celui des jeunes conducteurs.
Deux armes à feu retrouvées dans un véhicule
« On a quand même retrouvé deux armes à feu dans une de leurs voitures ! s'exclame Franz Guillaumète L'information n'a pas été confirmée par les gendarmes. Mais une unité spécialisée a « pris en charge » les individus originaires du « 93 ». Franz renchérit : « Les gendarmes sont venus chercher la racaille mais nous, on a vraiment été gentils avec ces types avec qui on a rien à voir. Ils viennent là pour profiter de notre système pour faire leur beurre, nous parasiter et ensuite ils s'amusent à tabasser les teuffeurs et font les malins. C'est insupportable ! Sur un Teknival sauvage, on a eu déjà affaire à ce genre de mecs qui avaient violé une fille. On les a attrapés et on leur a cassé les bras et les jambes avant de les remettre aux gendarmes. Là, on a été très gentils. Je ne supporte pas ce genre d'individus. On est d'abord là pour faire la fête. Cool… »
Le chiffre : 4900 Personnes à 16heures hier sur le Teknival.
La phrase
« Nous avons enregistré 2 plaintes à cause du bruit. Les mesures prises à l'extérieur de chez les plaignants ont révélé 48 décibels. C'est ce que fait une machine à laver dans une buanderie. »
Jacques Billant, préfet de l'Ariège.
Sur le terrain
Cocktail >Nouveauté. Entendu entre les allées du festival, un nouveau mélange fait des dégâts parmi les participants. Sa composition : Red Bull, soda et… gasoil. Bien sûr, ce dernier ingrédient est ajouté en dose infinitésimale. Pour autant, il fait courir de gros risques aux amateurs de ce mélange. A se demander si les foies sont catalytiques.
Ambiance >La pluie s'invite. Des averses bien fournies ont arrosé le terrain militaire du 1er RCP, toute la journée d'hier. De quoi décourager certains de faire le voyage jusqu'en Ariège. Samedi, il n'y avait que 19 sound systems (murs de sons), installés sur le site. Autorités et organisateurs en attendaient moitié plus. Les festivaliers ont d'ailleurs passé une bonne partie de la journée à protéger leurs enceintes de la pluie.
« On s'y est mis à cinquante et on les a fait détaler comme des lapins ! » Franz Guillaumète, l'un des organisateurs du Teknival 2 010, s'en souviendra. Vendredi, en fin d'après-midi, alors que les arrivées sur le terrain militaire de La Tour-du-Crieu se font plus intensives, deux gamins de 13 et 14 ans viennent vers lui pour se plaindre d'agressions. Le premier minot, 13 ans, souffre d'une fracture du nez, le second est sous le choc. Des types leur sont tombés dessus après avoir tenté de leur vendre de la drogue. Ni une ni deux, Franz se dirige vers les individus incriminés. Une vingtaine de gars pas vraiment du genre à rigoler. Bref, bien qu'au beau milieu d'innombrables tentes, les types n'ont pas fait le déplacement pour tourner camping 3. Provocations de ces derniers, noms d'oiseaux, insultes, menaces, les gars qui n'ont rien à voir avec les gentils teuffeurs veulent en découdre et entendent bien poursuivre leur sale business. « On a appelé d'abord les forces de l'ordre pour qu'ils viennent régler le problème, indique Franz. Ils nous ont répondu que c'était de notre responsabilité. J'ai halluciné ! On est revenu voir la racaille. De notre côté on était cinquante. On les a coursés à travers champ avec des clés à molette, des manivelles de camions. On en a attrapé, un petit coup de lacrymo mais on a été gentils. » Résultat : une partie de baffes champêtres sur un lit de foin, une course-poursuite à travers champ interrompue par des gardes mobiles avant que cela ne dégénère, et pour finir, exutoire exatif collectif avec la destruction massive du fourgon loué par les dealers avec relookage à la bombe de peinture consistant en une customisation très inspirée avec de grands « A ». Rien à voir on s'en doute avec celui des jeunes conducteurs.
Deux armes à feu retrouvées dans un véhicule
« On a quand même retrouvé deux armes à feu dans une de leurs voitures ! s'exclame Franz Guillaumète L'information n'a pas été confirmée par les gendarmes. Mais une unité spécialisée a « pris en charge » les individus originaires du « 93 ». Franz renchérit : « Les gendarmes sont venus chercher la racaille mais nous, on a vraiment été gentils avec ces types avec qui on a rien à voir. Ils viennent là pour profiter de notre système pour faire leur beurre, nous parasiter et ensuite ils s'amusent à tabasser les teuffeurs et font les malins. C'est insupportable ! Sur un Teknival sauvage, on a eu déjà affaire à ce genre de mecs qui avaient violé une fille. On les a attrapés et on leur a cassé les bras et les jambes avant de les remettre aux gendarmes. Là, on a été très gentils. Je ne supporte pas ce genre d'individus. On est d'abord là pour faire la fête. Cool… »
Le chiffre : 4900 Personnes à 16heures hier sur le Teknival.
La phrase
« Nous avons enregistré 2 plaintes à cause du bruit. Les mesures prises à l'extérieur de chez les plaignants ont révélé 48 décibels. C'est ce que fait une machine à laver dans une buanderie. »
Jacques Billant, préfet de l'Ariège.
Sur le terrain
Cocktail >Nouveauté. Entendu entre les allées du festival, un nouveau mélange fait des dégâts parmi les participants. Sa composition : Red Bull, soda et… gasoil. Bien sûr, ce dernier ingrédient est ajouté en dose infinitésimale. Pour autant, il fait courir de gros risques aux amateurs de ce mélange. A se demander si les foies sont catalytiques.
Ambiance >La pluie s'invite. Des averses bien fournies ont arrosé le terrain militaire du 1er RCP, toute la journée d'hier. De quoi décourager certains de faire le voyage jusqu'en Ariège. Samedi, il n'y avait que 19 sound systems (murs de sons), installés sur le site. Autorités et organisateurs en attendaient moitié plus. Les festivaliers ont d'ailleurs passé une bonne partie de la journée à protéger leurs enceintes de la pluie.