Salut à tous ! Me voici de retour sur le forum et dans ce joli monde qu'est celui de la fête et de la trance ! Pour fêter ça voici mon report de la soirée. Bon courage à ceux qui le liront jusqu'au bout, c'est presque un roman ! huhu !
World Open Air Pirates Revolution – South of France – 12-13/07/08
1ère party : “clap your hands, we’re going to trance party !”
Vendredi soir je pense encore aller aux Francofolies de la Rochelle, voir des performances de gens connus, noyée dans une foule ébahie par le fait de mettre enfin une image sur ce que seules leurs oreilles peuvent percevoir. Mais les évènements en ont décidé autrement et ce plan là tombe à l’eau dans un texto. Tant pis, je vais passer le week-end dans ma petite maison dans la prairie, à me reposer, à faire ce que je n’ai pas souvent le temps de faire les week-ends. Pas de problème… Une fenêtre s’ouvre sur msn, et un nouveau plan s’annonce : « ça te dit pas le festival trance à Cubières ? On peut t’emmener si t’es motivée ! ». Et à cet instant précis les images défilent dans ma tête : couleurs, smiles et fractals envahissent ma boîte crânienne. Une musique s’ajoute : Shiva Space Technology by Shpongle (mon morceau favori)… Et je me revois danser dans la lumière… Remember ! Impossible de rater ça ! Les secondes qui suivent j’ai appelé une amie pour qu’elle vienne garder mon chien et me voici devant mon armoire à me concocter un costume pour le week-end. Je sens que je vais faire de beaux rêves(raves ?)…
Le lendemain matin je prépare mon sac : affaires de rechange, verres en plastique, appareil photo, maquillage de cirque, bolas, crayons pour dessiner, etc… je jette un coup d’œil par la fenêtre. Le ciel est gris, il pleut… je me rappelle de la « Western Adventure » il n’y a pas longtemps sur le même site. Mes yeux se posent sur mes bottes de cowgirl qui étaient jadis noir et qui ont pris une belle teinte boue. Pas question de se faire avoir cette fois : j’embarque mon parapluie et enfile un vieux pantalon et une veste polaire. Puis la nounou du toutou ayant enregistré toutes les consignes, me voilà party pour faire du stop, direction la ville rose, point de départ d’un sacré week-end.
Je suis donc au bord de la route en train de tendre le pouce. A la campagne, les gens prennent facilement les jeunes en stop. Je n’attends pas longtemps. C’est un jeune fumeur de joint qui m’embarque : « Tu pars faire la fête ? » Je lui explique la soirée, le programme. J’ai les yeux qui brillent et pourtant je n’ai pas tiré sur son pétard. C’est juste la projection qui me fait sourire. Juste l’idée de changer radicalement de monde pour un peu plus de deux jours… Nous arrivons à Toulouse. Le tour de France bloque le passage mais mon taxi du moment me dépose assez près de ma destination, je le remercie, c’est quand même sympa le stop. Me voici avec mon ghetto blaster rempli à ras bord et mon parapluie au dessus de la tête, je marche vers l’appart’ de la miss Margot, pile électrique toujours prête à rigoler. Je la trouve en pleins préparatifs, vêtue de rose et apparemment aussi pressée que moi d’être à destination. Nous retrouvons ensuite notre acolyte, j’ai nommé Guillaume aka PP, un tranceux-punk adepte de soirées électro et de rhum corsé. Nous embarquons dans le Trafic, le smile aux lèvres, une envie folle de délirer, de danser, bref, de raver tout le week-end. Rien ne peut stopper cette motivation grandissante : les fêtes, c’est un peu comme le saut à l’élastique, on a encore plus envie de sauter quand on se rappelle des sensations que cela procure. Remember ! Que de souvenirs ! Ils alimenteront d’ailleurs la plupart des conversations du trajet. Le tout entrecoupé de parodies improvisées : « Oooh mon MercoOoOOO, tu es le plus beau des MercOOOooo » héhé ! Merci encore pour cette playlist de fou que tu nous avais concocté pour le trajet mr PP ! Petit arrêt courses au supermarché histoire de se ravitailler : pain, fromage, jambon, fruits, gâteaux, …et bien sûr du rhum pour finir Charrette, et du Muscat pour se mettre en condition. On the road again…
2ème party : Free Th’à l’Assaut Terre Happy (traduction : thalasso thérapeutique gratuite version pirates)
Arrivés sur le site il pleut déjà des cordes. Passage obligatoire : la donnation ! merci pour le prix de groupe c’était cool de votre part ! Parenthèse : Beaucoup critiquent les soirées trance pour leur prix. C’est sûr que lorsqu’on a l’habitude de faire des fêtes gratuites tous les week-ends, l’idée de lâcher quelques sous paraît hallucinant. Bien sûr il y a le PAF d’habitude, mais qui ne l’a jamais troqué contre une boulette ou quelques clopes qui trainaient au fond de sa poche ? Je répondrai donc à toutes ces critiques : venez faire une fête trance ! Je vous mets au défi de regretter d’avoir débourser quelques euros à la fin du week-end !
A Cubières, par temps de pluie, les camions comme les fourgons se conduisent comme des bateaux ! Un coup le volant à bâbord, un coup à tribord, il s’agit de maîtriser la soudaine marche en crabe de son véhicule ! Les roues glissent sur la boue. Heureusement, nous nous faisons guider par un gentil jeune homme et nous arrivons à nous glisser dans une place près de connaissances. Vient ensuite l’installation. Malgré notre folle envie de partir en ballade dans le site, nous nous affairons à attacher une bâche entre notre fourgon et celui du voisin, histoire d’être abrités lorsque nos jambes nous supplieront un instant de squattage. Pas facile. Un amateur de rosé avec une perruque blonde arrive, trempé mais tout sourire nous proposer son aide. Apporte les sardines l’ami ! On s’occupe du reste. Après un instant de galère, nous arrivons à finir l’installation. J’avoue d’ailleurs ne pas avoir trop participé mais bon…c’était pour tenir compagnie au muscat qui n’est pas resté très longtemps.
Première ballade : on prépare un mélange de rhum goyave-fraise-orange pour nous accompagner. Le site commence vraiment à être glissant mais peu importe, la boue c’est bon pour la peau, et on est tellement content d’être là qu’il pourrait neiger sans que cela nous dérange. Arrivés au son Trance, je me rappelle pourquoi j’aime tant ces fêtes là : comme déco, une araignée sacrément créative a tissé sa toile au dessus du dance-floor. Cette dernière soutient une sorte de parachute coloré, voiles de ce bateau pirate psychédélique. Les pirates sont d’ailleurs représentés un peu partout. Le son, carburant du navire et adulé de tous l’équipage, englobe tout l’espace. Tout autour, stands et espace de repos sont installés. On peut acheter de la musique, des vêtements aux couleurs et motifs psychédéliques, ou s’assoir avec une petite bierre ou un coktail de fruits. Mais en ce qui me concerne, pour l’instant, je ne suis intéressée par aucun des trois, et mon parapluie trônant toujours au dessus de ma tête, je laisse mes jambes me porter vers la musique. Quel plaisir ! rien à dire, cette musique est vraiment invitation au voyage. Nous décidons ensuite de continuer notre ballade pour aller voir l’autre son : 6tem 18. Moins impressionnant niveau déco mais bien réglé, c’est agréable de pouvoir entendre et danser sur un autre style de musique. Pourtant, étrangement, nous décidons de retourner vers le son trance. Sur le passage je passe dire bonjour à mes potes de Médecins du Monde. Ils ont installé un espace de repos et un stand. Le temps d’échanger quelques mots, de baptiser un rat posté sur son chapeau « Loops » et nous voilà repartis.
Sur le chemin nous allons faire un tour au chill-out, endroit qui sera mon coup de cœur du week-end. Des bambous accrochés les uns aux autres pour former une sorte de tente recouverte de multiples tentures colorées et apaisantes. Les couleurs sont chaudes et envoûtantes. Sur le sol, des tapis et des coussins où les danseurs fatigués ou juste en recherche de moment calme peuvent s’assoir, discuter ou faire une petite sieste. Derrière une table ronde, les djs enchaînent des cds et des boucles d’ambient, de bruits venant de la nature et de chants indiens. Cela nous donne pas mal d’idées pour celui de Korzéame. Mais pour l’instant l’heure n’est pas au repos et nous avançons en glissant dans la boue pour rejoindre l’espace de danse. Un petit tour, des petits sauts, chorégraphies improvisées, quelle ballade ! Nous décidons ensuite de faire un tour vers le campement, ne serait-ce que pour voir si notre bâche tient encore. Sur le passage, au carrefour boueux, nous croisons quelques amis bienveillants… A cet instant Gaïa m’a dit : « glisse toi ça dans l’oesofage, et c’est party pour le voyage !» Le rhume fermente dans mes intestins et le sourire aux lèvres j’achète un ticket pour le pays des rêves. Après un petit passage à la source, nous voici donc repartis, toujours le smile aux lèvres, vers le dance-floor. Il y a un peu plus de monde. Le soleil finit peu à peu sa course et les basses m’entraînent de plus en plus dans leur course folle. Mon parapluie devient instrument de jongle et tourne autour de moi. J’improvise une chorégraphie avec une autre jeune héritière de Mary Poppins. Tourne et virevolte au son des mélodies envoûtantes de la musique trance. Le voyage est assuré pour la soirée et la boue devient patinoire sous mes pieds sautillant. On s’attrape par le bras et on continue de tourner, en riant de bon cœur. Le rhum coule dans ma gorge et parfois le sol m’appelle. Non je n’ai pas de patins à glace aux pieds et il est difficile de jouer les Candeloro avec quelques grammes dans le sang ! Désormais me revoilà petite fille, ou petite fée, au milieu de tous ces danseurs, dans ce nouveau monde où nous marchons sur des notes de musique, où les cœurs battent tous au rythme endiablé de la psytrance, où les gouttes de pluie deviennent palettes, et où les abdos ne se font rien qu’en éclatant de rire. Je croise un pote, tout sourire lui aussi, un collier de fleurs autour du cou. Puis je rencontre un australien. J’adore parler une langue étrangère dans ces lieux parce qu’ils me donnent la preuve d’être dans un melting-pot. Il me raconte qu’il fait du cirque, du jonglage de feu, et qu’il apprend aux enfants comment faire. En tant qu’animatrice je trouve ce point commun amusant. Je le suis vers son campement. Dans la lumière du camion nous discutons de choses et d’autres. Il me parle de son association et des spectacles, des voyages qu’il fait. Je passe un bon moment en leur compagnie. Merci pour le teeshirt et pour le voyage ! Biz à tous les 2 !
Je repars en espérant retrouver mes acolytes à l’endroit où je les ai laissés. Bien sûr il n’y a personne mais pas le temps de paniquer, ce monde est pacifique et il ne pourra rien m’arriver. Je décide donc de me promener, pensant peut-être croiser un regard connu. Pour mettre plus de chances de mon côté je rejoins le campement de Médecins du Monde. Dire que parfois je suis derrière le stand… Là une idée étrange me traverse l’esprit. L’envie peut-être d’expérimenter le côté festif tout les en faisant participer. Un énorme sourire sur les lèvres, chancelant un peu sur mes jambes, je leur propose de m’accompagner au campement. Je sais parfaitement où il est mais je n’ai aucune envie d’y aller toute seule. Morts de rire, ils m’emmènent donc retrouver mes amis. Sur le trajet, difficile de tenir debout avec toute cette boue et tout ce rhum en pleine digestion. Voyage, vous aviez dit voyage ? Je retrouve donc la bâche, toujours en place et mes collègues en dessous. Ils avaient eu une soudaine envie de reposer leurs jambes. Ils hallucinent un peu de voir revenir accompagnée, mais cela les fait bien rire, surtout quand je me pose avec eux en éclatant de rire. Merci MdM c’était marrant d’être de l’autre côté ! hihi !
Après un nouveau remplissage de bouteille et quelques phrases désormais cultes nous voici repartis ! Vers le dance-floor bien sûr. L’appel de la trance est une chose inévitable ! Rien à faire ! Les baffles vous attirent vers elles. Le Dj se branche sur votre cerveau et joue avec votre esprit. Il mélange les sons, vous fait tourner la tête pour s’arrêter, envoyer une nouvelle mélodie et repartir de plus belle. Toujours vers le haut, toujours en avançant, toujours plus loin et de façon plus intense, c’est ça le mystère de la trance et c’est ce qui fait danser tous ces gens. C’est ce qui fait vagues avec leurs membres et qui leur ferme les yeux pour mieux apprécier ces nouvelles sensations.
Nouvelle rencontre : Olivier de Toulouse lui aussi. Nous partons tous deux en ballade. Une petite bierre, le rhum est resté avec mes acolytes, et on va se poser un moment dans le chill-out. Mes jambes ont du mal à me tenir et me voilà attirée par le sol. La gravité est quelque peu différente dans ce monde psychédélique ! Enfin pas de problème, je me relève à chaque fois sans une égratignure, avec le smile toujours ! Nous partons un instant chez les 6tem 18 histoire de revenir à quelque chose de plus physique et de laisser son cerveau tranquille. Le Dj de l’autre son veut trop jouer avec mes neurones ! Petit tour de danse ! J’apprécie de changement d’atmosphère. Petit à petit le jour se lève. Les couleurs réapparaissent et je m’aperçois soudain que c’est le marron qui a pris le dessus sur les couleurs que j’avais choisies au départ ! Rien à dire, ce fut une sacré nuit. L’alcool se dissipe peu à peu et le soleil sèche tout ce bazar. Je décide de retourner vers le stand de Médecin du Monde. Ils s’apprêtent à partir. Je les remercie pour la ballade nocturne et pars en ballade avec un pote croisé là bas. Le site est plongé petit à petit dans la lumière et c’est un plaisir de voir le soleil se lever. Sur le dance-floor qui est toujours aussi peuplé, les gens continue de sautiller avec le smile. C’est amusant d’observer un dance-floor de loin. Cela ressemble à un groupe d’abeilles voletant autour de la ruche, transformée pour l’occasion en groupement de baffles. Elles suivent le rythme tout à l’unisson. Lorsque le son se calme, elles restent à leur place dans l’attente d’une nouvelle spirale qui les emporte peu de temps après et les entraine de nouveau à danser. Je rejoins le groupe et rentre dans la danse. Mais je m’aperçois vite que mes jambes ne me portent plus. L’énergie baisse petit à petit. Il est temps de retrouver le campement pour une sieste au soleil…
3ème party : Zapik Party ! Hophophop…et TAC !... aïe aïe aïe !
Ma sieste va durer une bonne partie de l’après-midi. Je suis réveillée par le soleil et par l’arrivée de nouveaux acolytes. Changement de tenue ! Mon pantalon et ma tête me rappellent que la nuit dernière fut mouvementée. Je la raconte à mes potes qui me racontent la leur à leur tour. Belle rigolade de tous les côtés. Le soleil s’est bien installé et il commence à faire bien chaud dehors. Nous nous installons donc à l’ombre le temps d’un petit pique-nique. Malgré l’aspect caoutchouteux du pain c’est un vrai plaisir de reprendre des forces. En dessert… un petit punch bien sûr ! Car au loin la trance résonne encore et elle nous appelle à nouveau ! Avant d’y aller je sors mon maquillage et c’est party pour un atelier dessin improvisé. Quelques vrilles, quelques spirales, quelques étoiles, forment le tableau facial d’un soir, histoire de se transformer en humanoïde psychédélique du nouveau millénaire ! Une petite onde sur le côté pour rester connecté et nous voilà fin prêts à affronter les pirates à nouveau. Entre temps, les rires reprennent de plus belles, il est interdit de laisser reposer ses zygomatiques dans ce genre de soirées ! Les blagues fusent et notre joyeux groupe attire du monde, dont un punk stoïque rebaptisé « zapik » (signfie «briquet » en tchèque). Il a l’air assez étonné par notre petit atelier. C’est vrai que d’après lui, les spirales c’est ringard ! Alors quoi ? Tu préfères une bite rose sur le front ? Son passage éclair nous aura en tout cas donné une nouvelles raison de partir à rire.
Maquillés et équipés nous repartons vers le dance-floor. Toujours autant de monde. Le soleil à séché la boue et si le sol glisse encore nous pouvons apprécier la chaleur du soleil. Une nouvelle bouteille de rhum à la main, nous sautillons au milieu des autres danseurs. Il est dimanche fin d’après-midi et encore de nouvelles retrouvailles : un pote qui me présente sa nouvelle chérie et qui me demande de lui faire un maquillage, et un autre pote que je n’avais pas vu depuis au moins 4ans ! C’est ça aussi le monde des raves, c’est une grande famille ! Et lorsqu’on retrouve, lors d’une nouvelle cérémonie sonore, des membres perdus depuis un moment, le moment est intensément joyeux !
Mais la nuit dernière me pèse encore sur les jambes… Un petit remontant ne me ferait pas de mal ! Justement un stand très roots non loin de là propose des jus de fruits à la guarana. Kiwi, pomme, ananas, je ne sais quels fruits accompagnent la plante énergisante, et c’est avec plaisir que je déguste ce breuvage non seulement énergétique mais également bon pour le corps. C’est ainsi que je retourne vers le son.
Quelques pas de danse plus tard, nous décidons avec mr PP d’aller profiter un peu du chill-out. Nous arrivons là bas pile au bon moment puisque c’est la remise des prix pour le meilleur déguisement. Des enfants et des adultes aux tenues amusantes sont alignées et un gars et une fille se sont improvisés animateurs pour le moment. Nous arrivons pour la fin. C’est une petite fille déguisée en pirate qui gagne le trophée : une bouteille de champagne ! C’est les parents qui vont être contents ! héhé ! Retenez la leçon, si vous emmenez vos enfants en soirée trance, n’oubliez pas les déguisements ! C’est une chose qui me plait particulièrement dans ces fêtes là. Filles comme garçons, tout le monde apporte sa petite touche de couleur à la soirée. C’est ainsi que nous nous retrouvons face à un alien vêtu d’un tissu bien psyché. En fond, les sons « ambient » nous amènent à sourire sans même y prêter attention. A droite à gauche des raveurs sont assis et discutent tranquilles. Les pétards tournent, les sourires sont échangés et les rires fusent. Certains sont en train de dormir. Je me dis d’ailleurs que c’est ici que je retournerai pour rejoindre Morphée qui m’appelle depuis que je l’ai quitté. Quel pot de colle celui-là alors ! héhé !
Après un échange très zen sur la soirée, la musique, l’ambiance, et le bonheur d’avoir participé à tout cela, nous retournons vers la musique. Les lasers dansent sur la voile du bateau pirate et les étoiles peuplent le ciel. La vue est magnifique ! Nous retournons au camion, toujours tout sourire, l’effet du chill-out nous ayant rendus relax. Quelques rencontres, quelques fou rire, quelques gorgées de rhum et nous voilà repartis vers la trance qui ne fait que nous appeler malgré nos jambes qui font grève. Rien à faire, la musique envoûtante nous emporte, et nous revoilà à danser, emportés par les sons multiples, comme portés par une vague invisible. Quelques petites pauses sur les infra sont quand même nécessaires ! Qui a dit qu’on ne pouvait pas danser assis ? De plus de mon fauteuil improvisé je peux admirer le dance-floor qui en plus d’être magique avec les décos qui le surmontent, fait vraiment plaisir à voir. Les gens dansent de toute part. Ils sont nombreux mais pourtant quelque chose les relie. Ils se baladent, échangent des regards bienveillants, laissent leur membre se décomposer au rythme des boucles. Certains s’aventurent même à cueillir les paillettes formées par les gouttes de pluie. Ce qui est formidable dans la musique électronique, c’est qu’elle fasse danser autant de monde avec si peu de notes ! Ce moment a beau être vraiment agréable, je décide de rejoindre le chill-out. Je me laisse porter par les basses lentes et les voix envoûtantes et m’endors sur mon coussin. Mes yeux se ferment tout seul et c’est mo esprit, délivré du poids de mon corps, qui peut à présent se balader dans la fête. Nuit calme, nuit de rêve, nuit de rave dans un chill-out où tout est fait pour qu’on se sente bien.
Le soleil me réveille vers 11h. J’ai trop bien dormi. Je me sens calme et détendue. Pourtant une nouvelle me chagrine, il faut retourner au camion pour repartir vers le monde réel…
BigUp aux orgas, c’était vraiment un pure week-end ! j’en garde encore le sourire aux lèvres !
BigUp aux Djs pour nous avoir emmenés si loin et pour nous avoir fait danser tous ces instants !
BigUp aux créateurs du chill-out ! Quel beau véhicule pour rejoindre le pays des rêves !
BigUp à ceux qui tenaient le stand et merci pour la guarana et les crèpes !
BigUp MdM, c’était cool d’être présents !
Enfin BigUp à mes potes pour m’avoir supportée tout le week-end et surtout pour m’avoir emmenée !
A la prochaine !
NeKo...#J'en VeuX EncoOoreuh !#