Je vais faire aussi mon rapport même si c'est un peu tard.
Nous sommes arrivés à la nuit vers les 20 heures. Après un apéritif d'enfer dans le camping, on prend connaissance du site.
Dans le chill, gros flash :
le monde présent et le bordel relax ambiant me projettent quasi 35 ans en arrière quand nous allions dans les festivals rock. Sauf que dans le temps c'était encore plus le bordel et qu'il n'y avait pas de déco.
Mais je me retrouve quand même 35 ans plus tard avec le même genre de monde à faire exactement la même chose. Mon coeur et mon corps se réjouissent et je me dis je suis au coeur d'un rituel.
Nous allons dans le mainJe commence à grimper avec la musique. Mais boudhinette qui a pris la cuite de sa vie
nécessite que je m'occupe d'elle. Là, j'entre dans un gap spatio-temporel et je me retrouve au grand jour le lendemain matin.
je découvre l'environnement
, l'arbre à souhait auquel on accède par un réseau labyrintique constitué par deux serpents qui s'enlacent pour former le symbole d'Existence.
L'ensemble est assez jungle mais me rappelle les arbres à offrandes qu'on peut trouver aux abords de certains monastères bouddhistes tibétains ou le cimetière à côté du mandhir à Bodhgaya. Je découvre aussi les rochers autour, une grotte à la sortie du camping que j'aurais bien vu récupérée, aménagée et décorée par les psychedelic nurses.
Je me rends compte que le lieu a des qualités telluriques certaines qui auraient pu être davantage travailler dans le même esprit que l'arbre à souhait. Je ne sais pas si ça été fait mais j'aurais fait par exemple une cérémonie d'offrande au lieu avant même de commencer à monter le matos. J'aurais mis en valeur, les rochers par des jeux de lumières et des visuels
Même si j'ai manqué la nuit, je me rattrape en dansant comme un fou, en particulier de midi à 16 heures. Déçu par Astral Pojection, je m'éclate bien avec ceux qui viennent après.
En conclusionJe me suis bien éclaté mais c'est dû à mon avis à la qualité des gens présents, à la qualité du lieu, à de bons sets (et pas nécessairement les têtes d'affiche). Les équipements ne justifiaient pas le prix et si c'est simplement pour payer des têtes d'affiche, ça ne vaux pas la peine.
J'en tire comme leçon qu'on peut faire un bon festival avec des moyens modestes, qu'il est important de prendre le temps de travailler le lieu, que des gens motivés valent mieux que des vedettes et que ce qui fait qu'on se sent bien et que le rituel de la fête opère tient souvent à de petits riens.