30/06/2006 > 02/07/2006 - Teknival - Vannes

Pas de rapport de ma part, car je n'y étais pas  Smiley
En tout cas, voici un article à ce sujet, qui est désormais ouvert à ceux souhaitant faire leur propre rapport :

" Le ministre de l’Intérieur souhaite un teknival en alternance dans plusieurs régions
Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a souhaité le 4 juillet, lors d'une visite près de Vannes, où s'est déroulé du 30 juin au 2 juillet le dernier teknival, que chaque région accueille tour à tour cette manifestation qui revient en moyenne trois fois par an.
Après avoir entendu le résumé de l'action menée par chacun des services de l'Etat pour l'organisation du teknival de Vannes, M. Sarkozy s'est réjoui de ce que les élus de la région, même ceux qui y étaient a priori hostiles, admettent que "tout s'(était) bien passé".
Une seule voix discordante s'est élevée, celle du maire de Monterblanc Daniel Boursicot qui a mis en cause "la responsabilité de l'Etat pour n'avoir pas respecté une décision de justice de suspendre l'organisation de ce teknival".
"Si je l'avais annulé, vous auriez eu 40.000 personnes déchaînées qui seraient arrivées dans les pires conditions", lui a répondu M. Sarkozy qui a rappelé son "erreur" passée d'avoir interdit celui du Col de l'Arche, dans les Alpes, en 2002.
L’organisation du teknival sur le terrain de l’aérodrome de Vannes, réquisitionné par le ministère de l’Intérieur malgré une décision contraire de la justice, avait attiré la colère d’élus et associations locaux. La rave-party s’est finalement déroulée sans incident dans un esprit bon enfant.
"

La Gazette des Communes - 05/07/2006


La dernière phrase est quand même à relever  Smiley
Libération
Le doux sound du teknival breton
Tout avait été craint et envisagé pour cette rave-party qui s'est achevée la nuit dernière.
Par Pierre-Henri ALAIN
QUOTIDIEN : Lundi 3 juillet 2006 - 06:00
Vannes-Meucon (Morbihan) envoyé spécial
Après toutes les craintes et les polémiques suscitées par la tenue d'un teknival près de Vannes, riverains et élus sont venus, ont vu et sont repartis. Rassurés. «Ils[les teufeurs ndlr] sont vachement sympas !»,s'exclame une mère de famille qui, comme beaucoup d'autochtones, est allée faire son petit tour sur la vaste prairie située près de l'aérodrome où s'étaient installés une forêt de véhicules et des dizaines de sound-systems.
«RAS».Déambulant tranquillement au milieu des teufeurs, Bernard, agriculteur, polo rayé et jean bien repassé, a le sourire. «On avait peur pour les bêtes à cornes,confie-t-il, à cause du bruit. Mais elles ont fait cas de rien.»Vissés à la buvette d'un «son» diffusant du hardcore, trois gars du coin, plus habitués à la variété, ont trouvé l'occasion inespérée d'une soirée originale. «RAS»,lançait avec satisfaction samedi soir la préfète du Morbihan, Elisabeth Allaire, qui était passée outre la décision du tribunal administratif opposée au choix du site, et s'était dépensée toute la semaine pour accompagner les élus sur le terrain et veiller au bon fonctionnement des dispositifs policiers et sanitaires. «J'ai passé une dizaine d'heures sur le site,remarque Louis-Marie Supiot, le maire de Meucon. Les jeunes ont été très sensibles à ce que des élus locaux se déplacent. Il ne faut surtout pas fustiger la jeunesse en attirant seulement l'attention sur les excès qu'il peut y avoir.»
Rassemblant 37 000 raveurs environ au plus fort de la fête, le teknival breton se déroulait encore hier après-midi dans une ambiance particulièrement bon enfant.
Habitué des rave-parties et venu de Lorient avec ses copains, des provisions et des sacs poubelles, Fabrice, aide-soignant, tient à mettre les points sur les «i» : «Y'en a marre des préjugés. L'esprit de la free-party, c'est d'abord le respect, l'entraide, le partage. En Bretagne, c'est encore plus festif qu'ailleurs, avec de la couleur, des décos et cela nous fait plaisir de parler avec des familles venues avec leurs enfants.»
Un peu plus loin, les Finistériens de l'association Diaouls (les diables en breton), qui diffuse aussi bien du reggae que de la techno, défendent un des rares espaces où, après une semaine de travail comme chauffeur routier, restaurateur ou dessinateur industriel, ils peuvent s'amuser en toute liberté. Tout comme «6lytes» ,marin pêcheur, qui a monté avec ses camarades le plus gros «son» du teknival (environ 100 000 watts). «Si on met un mur d'enceintes comme ça, c'est pas pour la drogue»,lâche-t-il sous un soleil brûlant.
Barrage.Finalement, la plupart des raveurs, tout en se félicitant de l'absence de vrais dealers, n'avaient qu'une critique : l'omniprésence policière tout autour du site, un barrage très strict et des contrôles parfois musclés. «C'est un vrai casse-tête pour les déplacements, on ne comprend pas pourquoi on nous met autant de bâtons dans les roues»,se sont d'ailleurs plaints plusieurs représentants d'associations de prévention des risques.
Tiens juste à côté dans la presse on peut lire ça:
"jeudi 6 juillet 2006, 7h55 Mondial: liesse en France, endeuillée par la chute d'un homme à Paris "
http://fr.news.yahoo.com/06072006/202/mondial-liesse-en-france-endeuillee-par-la-chute-d-un.html

Au plus fort de la fête, quelque 500.000 personnes étaient en liesse à Paris, dont l'essentiel sur l'avenue des Champs-Elysées, où de légers incidents ont éclaté dans la nuit au moment où la plupart des supporteurs rentraient chez eux.
Un homme est mort en chutant du toit du métro à la station Opéra, dans le centre, sans que les circonstances exactes de ce drame n'aient été dévoilées.
Une autre personne, dont l'état exact n'a pas été précisé, a été blessée à l'arme blanche dans le sud de la capitale à la sortie du stade Charléty où le match venait d'être diffusé sur écran géant. Des bagarres entre groupes de jeunes et des tirs tendus de fumigènes étaient survenues à l'occasion de cette diffusion.
Cinq autres personnes ont été blessées après le match, dont deux grièvement, quand un motard a perdu le contrôle de son engin dans le XIIIème arrondissement.

Déprédations, bagarres et échauffourées, notamment entre jeunes et forces de l'ordre, ont également été relevées dans les centres de Lyon et de Marseille.

A Lyon, des jeunes ont entravé la circulation des voitures, secouant celles-ci, n'hésitant pas à ouvrir et dévaliser les coffres des véhicules, voire à s'en prendre physiquement aux conducteurs ou aux passagers."


C'est bizarre mais dès qu'il y a un mort au teknival on en parle pendant deux semaines.
Quand il s'agit de ce qui tourne autour du foot, l'information reste assez confidentielle.
Encore une fois on voit que les pouvoirs publics et les journalistes (pas tous mais dans leur grande majorité) continuent d'associer techno avec nuisances sonores, drogues et violences.
On peut alors se demander quel est le vrai métier d'un journaliste: donner une information allant à l'encontre des idées reçues en risquant de choquer les gens ou leur donner une information formatée qui conforte leur pensée.  Smiley
pour ma part j'y était et c'est de loin le meilleur tekos que j'ai fait
certe nous etions grilllagés mais sur un terrain vraiment très grand et avec des espaces réservés au calme (pour manger nottament)
il y vait de nombreuses citernes d'eau super fraiche et de l'herbe par terre (un vrai bonheur pour nos ripatons)
le site etait exceptionnelemnt propre et la coupure son de deux heures a été respectée par TOUS les sons pour la prmière fois
et j'avoue que ces deux heures de calme l'après midi fut très "raffraichissant"
des sons trance des sons drum n bass, de l'electro... les bretons nous ont offert un bien sympa tekos (malgré quelques acharnés qui nous ont fait chier avec leur foot ; même dans un tekos on n'en rechappe pas)

en tout cas quand je lis deux lignes dans les journeaux sur les "incidents" (plusieurs morts entendez là) dûs au foot je suis outrée
ils feraient mieux d'interdire le foot que la techno
cocot wrote :
ils feraient mieux d'interdire le foot que la techno


bien suuur interdisons le foot Smiley
cocot wrote :
ils feraient mieux d'interdire le foot que la techno


woaaaaaa c est bôoooooooo  Smiley
Fredrix wrote :
Libération
Le doux sound du teknival breton
Tout avait été craint et envisagé pour cette rave-party qui s'est achevée la nuit dernière.
Par Pierre-Henri ALAIN
QUOTIDIEN : Lundi 3 juillet 2006 - 06:00
Vannes-Meucon (Morbihan) envoyé spécial
Après toutes les craintes et les polémiques suscitées par la tenue d'un teknival près de Vannes, riverains et élus sont venus, ont vu et sont repartis. Rassurés. «Ils[les teufeurs ndlr] sont vachement sympas !»,s'exclame une mère de famille qui, comme beaucoup d'autochtones, est allée faire son petit tour sur la vaste prairie située près de l'aérodrome où s'étaient installés une forêt de véhicules et des dizaines de sound-systems.
«RAS».Déambulant tranquillement au milieu des teufeurs, Bernard, agriculteur, polo rayé et jean bien repassé, a le sourire. «On avait peur pour les bêtes à cornes,confie-t-il, à cause du bruit. Mais elles ont fait cas de rien.»Vissés à la buvette d'un «son» diffusant du hardcore, trois gars du coin, plus habitués à la variété, ont trouvé l'occasion inespérée d'une soirée originale. «RAS»,lançait avec satisfaction samedi soir la préfète du Morbihan, Elisabeth Allaire, qui était passée outre la décision du tribunal administratif opposée au choix du site, et s'était dépensée toute la semaine pour accompagner les élus sur le terrain et veiller au bon fonctionnement des dispositifs policiers et sanitaires. «J'ai passé une dizaine d'heures sur le site,remarque Louis-Marie Supiot, le maire de Meucon. Les jeunes ont été très sensibles à ce que des élus locaux se déplacent. Il ne faut surtout pas fustiger la jeunesse en attirant seulement l'attention sur les excès qu'il peut y avoir.»
Rassemblant 37 000 raveurs environ au plus fort de la fête, le teknival breton se déroulait encore hier après-midi dans une ambiance particulièrement bon enfant.
Habitué des rave-parties et venu de Lorient avec ses copains, des provisions et des sacs poubelles, Fabrice, aide-soignant, tient à mettre les points sur les «i» : «Y'en a marre des préjugés. L'esprit de la free-party, c'est d'abord le respect, l'entraide, le partage. En Bretagne, c'est encore plus festif qu'ailleurs, avec de la couleur, des décos et cela nous fait plaisir de parler avec des familles venues avec leurs enfants.»
Un peu plus loin, les Finistériens de l'association Diaouls (les diables en breton), qui diffuse aussi bien du reggae que de la techno, défendent un des rares espaces où, après une semaine de travail comme chauffeur routier, restaurateur ou dessinateur industriel, ils peuvent s'amuser en toute liberté. Tout comme «6lytes» ,marin pêcheur, qui a monté avec ses camarades le plus gros «son» du teknival (environ 100 000 watts). «Si on met un mur d'enceintes comme ça, c'est pas pour la drogue»,lâche-t-il sous un soleil brûlant.
Barrage.Finalement, la plupart des raveurs, tout en se félicitant de l'absence de vrais dealers, n'avaient qu'une critique : l'omniprésence policière tout autour du site, un barrage très strict et des contrôles parfois musclés. «C'est un vrai casse-tête pour les déplacements, on ne comprend pas pourquoi on nous met autant de bâtons dans les roues»,se sont d'ailleurs plaints plusieurs représentants d'associations de prévention des risques.


Cet article en super positif, ça fait du bien.
a mort zidane ouai

Smiley  Smiley
cocot wrote :
pour ma part j'y était et c'est de loin le meilleur tekos que j'ai fait


arf!!! pour ma part ça avait un goût prononcé de "n'y reviens pas!!!"

cocot wrote :

des sons trance des sons drum n bass, de l'electro...  


y'avait surtout une grande majorité de hardtek, impossible de trouver autre chose à certaines heures!! très peu de hardcore
au niveau trance c'était très dur à trouver aussi!! (mais ça c'est normal) à part encore une fois les epsylon qui ont passé pas mal d'acid trance, et chrysalide qu'a fait un set samedi soir sur un des murs, y'avait pas grand chose...
y'avait juste 1 ptit son de 2 enceintes au fond du tekos qui passait pratiquement que de la psy-trance ça c'était cool!!! respect les gars!!

(click-droit / enregistrer sous)
http://flynkpoid.free.fr/files/Tekos_bzh_2006_003.MOV

le tekos du 1er mai était 100X mieux, un son psy-trance plus gros avec des décos et plus de monde, du gabber, du hardstyle, des gros sets acid house / hardhouse, du hardcore, du speedcore.... tout ce qui faut pour un bon tekos!!!!  Smiley  Smiley
et je passe le fait d'être enfermé dans un enclos sans aucun arbre sous des températures à ne pas mettre une grand-mère dehors......

par contre les ptits vieux locaux très sympas ouais, y'en a pas mal qui sont venus se ballader, faire les touristes, mais aucun n'a voulu boire dans ma bière  Smiley  Smiley