bah c t de la balle !
Arrivés à Gand à 1h après avoir galéré comme des nanards dans la ville pendant 40min, on trouve enfin l'usine désaffectée sur les bords du canal. L'apéro est engagé, le shoushen, le skycoca et la vodka redbull coulent à flot dans nos gosiers désechés par le trajet . Le bonnet de Père Noël, les lunettes de soleil, les bobs et les sombreros sont de mises, nous sommes magnifiques...look psykédéliks oblige. :mickey:
On entame la queue...dehors les basses se font sentir, on espère que le live de Juno n'a pas démarré.
Qq péripéties de gestion de bouteilles à l'entrée, nous entrons dans l'usine... à l'intérieur les murs et plafonds sont couverts de peintures tribalistiques indiennes. La scène est entourée d'un décor naturel avec de la végétation, et des bouts d'arbes biscornus, chelou.
Il doit être pas loin de 2h, il y a déjà pas mal de monde, le DJ (???) finit son set assez orienté techno... les lives vont débuter. Ethnoscope fait son entrée ::: 3 mecs au total, 2 aux machines et 1 au percus. Le live commence, les beats et les bassline tranceux sont lachés ! On est tous bien chauds, le shoushen a investi notre système nerveux et la communion musicale s'opère Laughing Pour être en parfaite harmonie avec le son, chaque artiste s'est vu attribué un type de cocktail. Pour pousser le trip... il parait qu'il y avait un gars dans la salle qui plaçait de ci de là des cristaux pour assurer l'"équilibre" de la soirée...le délire .
Nous rencontrons l'ami PsySurfer (itw dans Up2date spéciale trance psyké), bien connu de la scène pour filmer fidèlemement depuis des lustres les teufs trance de la région, caméra au point devant la scène.
Ethnoscope fait son effet, la foule est chaud bouillante, la belgique est en forme ce soir et nous aussi !
Le premier live se finit....gros silence... l'heure de Juno approche... une chanteuse habillée d'une toge ou un truc dans le genre, le visage couvert de peintures arrive sur scène et entame un long chant solo, religieux. La foule se rapproche, le devant de la scène est blindée . Fin du chant, les membres de Juno sont arrivés peu à peu sur scène, à moitié à poil, le corps tout plein de peintures . Plusieurs percussionnistes, un batteur, un mec aux machines, le live démarre . Belle montée technoidale, les beats teks prennent peu à peu de l'ampleur sur l'acoustique, les percus sont de mises, les Juno mettent le feu à l'usine. Very Happy entre temps, notre petite bande de tranceux s'éparpille,... on se retrouve, on se reperd, la voiture sert de point de raliement éthylique...
Le live de Juno se termine en furie sur un morceau terrrrrible . Les amateurs de trance sont comme des fous, moi je n'y connais rien, mais c'était vraiment excellent ! Les sessions live sont terminées, il doit être aux alentours de 5h30, un DJ reprend les platines torse poil, toujour dans le même délire peinture tribales sur le corps, bien vénère le gazier derrière la concole. Le mec nous envoie au tapis avec du son de plus en plus speed et des kicks bien percutants.
Pas déçus pour un sou, nous sommes restés sur le dancefloor jusque 10h ! La fatigue et les premières douleurs dorsales prennent lentement le dessus, on se défoule une dernière fois, et nous regagnons, bien morts la sortie. Dehors le soleil nous explose les yeux, il fait beau.
Dernier délire tofs, derniers retardataires pour le départ, on se requinque à coups de BN et de bonbons, Shakti est magnifik, sa peinture corporelle n'a pas pris un coup .