Street Art

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Depuis peu et grâce à un maire un peu moins "con" que certains (Milan ou Florence - pour ne citer que eux - font procès sur procès contre les artistes) Rome peut se considérer aussi comme capitale de la Street Art.

En effet, entre écoles d'art graphique, galeries (crées la plupart par des artistes eux même) et associations variées, l'art de la rue prend sa place dans la ville.

En ce moment à lieu la 5e étape du Festival Avanguardie Urbane - festival de street-art (avant gardes urbaines)
La station de métro Spagna (l'une de celles qui ouvre sur la rue la plus chic de Rome) a été choisie comme protagoniste de marque. Hier soir et toute la nuit d'aujourd'hui, 6 artistes français travaillent sur ses murs durant l'horaire de fermeture de la station.
C215, Alexone, Philippe Beaudelocque, EpsilonPoint, Popay, Seth et Eron sont des noms plus que connus dans le milieu. Ils ont été invités à participer à un projet qui les verra aussi exposés au Macro (musée d'art contemporain de Rome) du 7 juin au 10 aout, conjointement à 6 artistes italiens : Urban Legends, les jours de la Street-art

Info: www.999gallery.com / http://insideart.eu


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Photo : Giorgio Ialongo
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[img]http://www.unita.it/polopoly_fs/1.567424.1399393357!/image/411236890.jpg_gen/derivatives/landscape_638/411236890.jpg[/img]


Kobra : "je combats la discrémination grace aux yeux de Malala"


Depuis quelques jours à Rome, via Prenestina, Kobra réalise une de ces oeuvres.

"Les yeux sont le symbole des personnes, à partir des yeux se propage la paix."
Eduardo Kobra, appuyé contre une barrière sur la Via Prenestina, prend une pause après des heures perché à pulvériser la peinture avec l'aérographe et les bombes aérosol, depuis l'autre coté de la rue, il observe comment vient son immense peinture sur le mur du Metropoliz, centre d'art contemporain auto géré très actif dans la Capitale Italienne.


Le Brésilien Kobra est un des acteurs principaux de la scène "street art", 38 ans, né dans les bidonvilles de Sao Paulo, il commence en rompant avec des explosions de couleurs la grisaille des favelas.
Il est actuellement à Rome pour réaliser une oeuvre sur le mur extérieur du Maam, le Musée de l'Autre et de l'Ailleurs du Metropoliz ex Fiorucci. (usine de saucisson - occupée depuis 2012).

Chapeau en tête, le bouc entouré par le masque qui le protège des pulvérisations, il a conçu un caléidoscope du visage de Malala, devenue symbole de la lutte contre l'obscurantisme des talibans afghans. Les yeux de Malala Yousafzai parlent, se plaignent de la tristesse et de la violence qui sont le quotidien de tous les afghans. Kobra a recouvert des couleurs de l'arlequin la peau de son visage reporté de façon hyperréaliste. Qui passe en voiture dans ce quartier à la limite de la périphérie de la ville se voit captivé par le regard de Malala. Parce que, explique t-il dans un portugais qui a des connotations d'italien, "les yeux sont le symbole des gens qui observent ce qui se passe, les yeux répandent la paix."

Son projet romain est appelé "paix". En fait, la peinture murale qui sera finie pour le 9, inaugure l'exposition de portraits à la "Dorothy Cirque Galerie" gérée par Alexandra Mazzanti, qui fait une exception dans ses habitudes qui tournent habituellement autour du Pop Surréalisme (Ray Caesar est l'avant dernier artiste qui a été exposé dans la galerie). Elle a donc parrainé la peinture murale du Maamen collaboration avec l'Ambassade du Brésil et l'assesseur à la Culture de la ville de Rome .

"Malala est une des figures les plus importantes dans la lutte contre l'agression, la discrimination contre les femmes", poursuit l'artiste, "elle est un symbole pour tous les personnes qui souffrent de toute sorte de préjudice. "


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Dorothy Circus Gallery :



Kobra :




Maam :
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Alex Senna (Brésil),
Alice Pasquini (Italie),
Borondo (Espagne),
BR1 (Italie),
Cancelletto (Italie),
Cuoghi Corsello (Italie),
Diamond (Italie),
Elfo (Italie),
Eltono (Espagne),
Evan Roth (USA),
Gio Pistone (Italie),
Giulio Vesprini (Italie),
Hogre (Italie),
Hopnn (Italie),
Hyuro (Espagne),
ICKS (Italie),
JB Rock (Rome),
Kristofoletti (USA),
LNY  (USA),
Mateus Bailon (Brésil),
MP5 (Italie),
Mr. Klevra (Italie),
Murphy (Italie),
Nemo (Italie),
Omino71 (Italie),
OX (Francia),
Patrizia Pecorella (Italie),
Seacreative (Italie),
Toni Bruno (Italie),
UNO (Italie).

Organisé par Jessica Stewart et Rub Kandy

9 mai 2014 - 15 mai 2014

Lancement le vendredi 9 mai à 18:30
Djs : Cromedrop/Container et Quadraro Basement

VISIVA - La Città dell’Immagine
la Cité de l'Image
via Assisi 117, Roma


site : Visiva

Du 9 au 15 Mai, les espaces d'exposition de Visiva, accueilleront le projet "50/50 selected artworks"
né de la collaboration entre Jessica Stewart, Rub Kandy et 30 street artistes internationaux.
En représentation; une sélection hétérogène des dernières créations qui racontent l'évolution de l'art autour d'un phénomène discuté et critiqué. Sur le point de laisser le poids de vieux problèmes tels que l'héritage des graffitis ostentatoires et de la culture hip-hop derrière soi. Ou, encore, le bon vieux différend entre le "pur" de la rue et le "Vendu" en galerie. Une analyse réalisée autour de travaux importants, œuvres d'artistes très différents entre eux, parfois inconciliables, reliés les uns aux autres, plus par des manifestes esthétiques, selon le mode de networking, le partage, le soutien, la collaboration, autoproductions qui génèrent une forme de tourisme artistique, des projets fantastiques et des œuvres jamais vu avant.
Just Vanessa wrote :
Depuis peu et grâce à un maire un peu moins "con" que certains (Milan ou Florence - pour ne citer que eux - font procès sur procès contre les artistes) Rome peut se considérer aussi comme capitale de la Street Art.

En effet, entre écoles d'art graphique, galeries (crées la plupart par des artistes eux même) et associations variées, l'art de la rue prend sa place dans la ville.

En ce moment à lieu la 5e étape du Festival Avanguardie Urbane - festival de street-art (avant gardes urbaines)
La station de métro Spagna (l'une de celles qui ouvre sur la rue la plus chic de Rome) a été choisie comme protagoniste de marque. Hier soir et toute la nuit d'aujourd'hui, 6 artistes français travaillent sur ses murs durant l'horaire de fermeture de la station.
C215, Alexone, Philippe Beaudelocque, EpsilonPoint, Popay, Seth et Eron sont des noms plus que connus dans le milieu. Ils ont été invités à participer à un projet qui les verra aussi exposés au Macro (musée d'art contemporain de Rome) du 7 juin au 10 aout, conjointement à 6 artistes italiens : Urban Legends, les jours de la Street-art

Info: www.999gallery.com

Photo : Giorgio Ialongo


je mets juste les liens, les photos ètant trop grandes Smiley

http://insideart.eu/wp-content/uploads/2014/05/07052014-DSC_0787.jpg

http://insideart.eu/wp-content/uploads/2014/05/07052014-DSC_0780.jpg

http://insideart.eu/wp-content/uploads/2014/05/07052014-DSC_0841.jpg

http://roma.repubblica.it/images/2014/05/07/210224843-7b498d8c-0863-4b8e-9e57-29be4b7d2cfd.jpg
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tout le problème du street art: rester cohérent et crédible dans le cadre d'un art passé à l'establishement....

ou comment rester libre et non consensuel en honorant des commandes publiques?

ça va etre difficile perso je suis pour l'interdiction et les proces, sans interdits pas de sens, l'art du gaff and co n'à plus sa plasticité si le support est légal, en plus le coté éphémère de la peinture sur un mur apporte une valeur ajoutée à l'oeuvre ainsi desacralisé et du coup à la porté de tous.

à trop vouloir comprendre, classer, expliquer, le marché de l'art et ses sbires ne font que discréditer des artistes que le caniveau ne lachera pas comme ça, attendez qu'ils crèvent bon sang!

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Tu ne peux pas empêcher un couillon de détacher un pan de mur entier pour le revendre (exactement comme cela c'est déjà passé avec  le mur de Berlin ou autre).
Dans ce cas là, l'artiste ne voit rien, tout va dans les poches de celui qui a payé les grues et les ouvriers qui ont fait le boulot.
Ce que je trouve bien dans ce type d'initiative, c'est qu'enfin on peut faire comprendre à certains réticents que la street art n'est pas une forme de vandalisme mais une valorisation de l'espace urbain souvent trop laissé à l'abandon
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En ce moment et tous les ans depuis 5 ans, le Festival K-LIVE remplit les murs jadis tristes de SETE
http://k-live.fr/festival/
Seth
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Kashink
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etc
HIGHTONE en concert le 23 mai , attention places très limitées, au Théatre de la Mer...
Au fil des années le K-LIVE a su inviter parmis les plus grands street artists de France ...
C215
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Chanoir
http://k-live.fr/2012/wp-content/uploads/2012/02/3.K-LIVE-2012_CHANOIR_c%C3%B4t%C3%A9-sud-des-Halles-de-S%C3%A8te-photo-C.Espinasse.jpg
ALEXONE
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un de mes préférés:
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Smiley  j'adore! que de bons moments depuis que ce festival existe... venez!
Je compléterai le post car, ce week end commence le festival urban legends, ici à Rome. Toujours street art dans les rues de la ville
la taille des images est valable pour tout le monde  Smiley
pas plus de 640 x 480 merci
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Artist: Case Ma'Claim & Lazoo - São Paulo, Brazil
C215 de plus en plus underground....

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aie
je vomis!!!

j'attend la déco du tram de miss tic a montpellier pour en rajouter une couche (bah oui parce que depuis le "louer c'est rester libre" sur les camions de loc' UCAR j'en ai vomis des tonnes sur les "street artists" c'est pourtant une culture qui me parle a fond les ballons
Spolietan wrote :
Cet artiste de rue portugais crée de splendides graffitis en 3D qui semblent flotter dans les airs:

http://bridoz.com/graffitis-en-3d/



Smiley J'avais pas vu , purée y'a vraiment du level , et c'est très fort techniquement , le gars maîtrise a mort le truc , excellent , mais vraiment  Smiley
mais grave  Smiley impressionnant ses graffs