Kâlî, la Noire
Kâlî, la Noire est l'aspect terrible de la déesse-mère Devi. Parèdre de Shiva, ses origines remontent au Rig Veda. Kâlî vient du terme "kâla", le temps en sanskrit. Kâlî est donc la puissance de destruction, le temps qui anéantit tout ce qui existe.
Son aspect terrible est perçu par les hindous comme une forme de protection. Les dévots voient en elle l'image de la Mère aimante.
Kâlî est une incarnation de Durga, née de Brahmâ, Vishnu et Shiva, afin de détruire les démons. Chaque goutte de sang du démon tombée à terre faisait naître d'autres démons. Pour les vaincre, Durga s'incarna en Kâlî qui avala le démon afin que le calme règne de nouveau sur Terre.
On célèbre chaque année la Durga Puja, la victoire sur le mal, surtout au Bengale où le culte de Kâlî est très présent.
Le Kâlî Tantra en donne la description suivante :
• Ses 4 bras représentent les 4 directions de l’espace, identifiées au cycle complet du temps. Une main donne, l’autre éloigne la crainte.
• Dans une autre main, elle tient une tête coupée, rappelant que rien n’échappe à la puissance du temps.
• Elle porte autour du cou le varnamala, une guirlande de 51 têtes coupées. Elles représentent les 51 lettres de l'alphabet sanskrit. On considère ainsi Kâlî comme la déesse du langage.
• Lorsque l’Univers est détruit, la puissance du temps reste nue. C’est pourquoi Kâlî porte l’espace comme unique vêtement. On l'appelle aussi Digambara, vêtue d'espace.
• Son aspect effrayant symbolise son pouvoir sans limite.
• Sa langue pendue fait référence à une technique du yoga. Lorsque la langue est détachée du frein qui la retient au palais, elle est libre d'investir la gorge et de donner la mort.
• Kâlî est représentée debout sur le corps de Shiva, le Seigneur de la vie. Ce cadavre (shava) est l’image de ce que reste l’Univers lorsqu’il tombe au seul pouvoir du temps éternel. Après avoir vaincu les démons, Kâlî resta seule sur le champ de bataille. Emportée par sa joie, elle se mit à danser mais sa force était telle que la terre se mit à trembler. Pour l'arrêter, Shiva se coucha parmi les cadavres. En marchant sur son père, Kâlî, honteuse, cessa sa danse.
• L’épée figure la puissance de destruction.
• Son troisième oeil est celui de la sagesse, toujours tourné vers Shiva.
• Sa peau est noire ou bleue foncée symbolise la nuit, la puissance du temps dans laquelle on ne peut distinguer aucune forme.
Kâlî est parfois représentée debout sur Rati et Kama faisaient l'amour. Dans sa main gauche, elle tient sa propre tête décapitée et s'abreuve du sang qui jaillit de sa gorge tranchée. A ses cotés se tiennent deux yoginis. Le triangle à terre symbolise le yoni, le principe féminin. Sous cet aspect, elle est Chinnamasta, la Décapitée.
En piétinant le désir sexuel, Chinnamasta montre que la maîtrise de soi est nécessaire dans la pratique du yoga. D'autre part, l'énergie sexuelle dégagée Rati et Kama nourrit Chinnamasta qui elle-même nourrit les yoginis.
Dans cette représentation sont étroitement mêlées la vie (la copulation de Rati et Kama), la mort (la décapitation de Kali) et la nourriture. La vie se nourrit de mort et la mort se nourrit de vie. Cette image permet à ceux qui la regarde de saisir leur implication dans le cycle de l'Univers.
Chinnamasta symbolise ainsi la Shakti, l'Énergie, qui crée, entretient et détruit l'Univers. Elle est la Création, la Destruction et la Re-création.
Les thugs, du sanskrit stagas qui veut dire clandestins, tuaient les voyageurs au nom de Kâlî. Les Britanniques mirent fin à leurs agissements en 1830. Kâlî est la divinité tutélaire de Calcutta (actuellement Kolkata, anciennement Kalikata) où chaque jour des chèvres lui sont offertes en sacrifice.
Kâlî, la Noire est l'aspect terrible de la déesse-mère Devi. Parèdre de Shiva, ses origines remontent au Rig Veda. Kâlî vient du terme "kâla", le temps en sanskrit. Kâlî est donc la puissance de destruction, le temps qui anéantit tout ce qui existe.
Son aspect terrible est perçu par les hindous comme une forme de protection. Les dévots voient en elle l'image de la Mère aimante.
Kâlî est une incarnation de Durga, née de Brahmâ, Vishnu et Shiva, afin de détruire les démons. Chaque goutte de sang du démon tombée à terre faisait naître d'autres démons. Pour les vaincre, Durga s'incarna en Kâlî qui avala le démon afin que le calme règne de nouveau sur Terre.
On célèbre chaque année la Durga Puja, la victoire sur le mal, surtout au Bengale où le culte de Kâlî est très présent.
Le Kâlî Tantra en donne la description suivante :
• Ses 4 bras représentent les 4 directions de l’espace, identifiées au cycle complet du temps. Une main donne, l’autre éloigne la crainte.
• Dans une autre main, elle tient une tête coupée, rappelant que rien n’échappe à la puissance du temps.
• Elle porte autour du cou le varnamala, une guirlande de 51 têtes coupées. Elles représentent les 51 lettres de l'alphabet sanskrit. On considère ainsi Kâlî comme la déesse du langage.
• Lorsque l’Univers est détruit, la puissance du temps reste nue. C’est pourquoi Kâlî porte l’espace comme unique vêtement. On l'appelle aussi Digambara, vêtue d'espace.
• Son aspect effrayant symbolise son pouvoir sans limite.
• Sa langue pendue fait référence à une technique du yoga. Lorsque la langue est détachée du frein qui la retient au palais, elle est libre d'investir la gorge et de donner la mort.
• Kâlî est représentée debout sur le corps de Shiva, le Seigneur de la vie. Ce cadavre (shava) est l’image de ce que reste l’Univers lorsqu’il tombe au seul pouvoir du temps éternel. Après avoir vaincu les démons, Kâlî resta seule sur le champ de bataille. Emportée par sa joie, elle se mit à danser mais sa force était telle que la terre se mit à trembler. Pour l'arrêter, Shiva se coucha parmi les cadavres. En marchant sur son père, Kâlî, honteuse, cessa sa danse.
• L’épée figure la puissance de destruction.
• Son troisième oeil est celui de la sagesse, toujours tourné vers Shiva.
• Sa peau est noire ou bleue foncée symbolise la nuit, la puissance du temps dans laquelle on ne peut distinguer aucune forme.
Kâlî est parfois représentée debout sur Rati et Kama faisaient l'amour. Dans sa main gauche, elle tient sa propre tête décapitée et s'abreuve du sang qui jaillit de sa gorge tranchée. A ses cotés se tiennent deux yoginis. Le triangle à terre symbolise le yoni, le principe féminin. Sous cet aspect, elle est Chinnamasta, la Décapitée.
En piétinant le désir sexuel, Chinnamasta montre que la maîtrise de soi est nécessaire dans la pratique du yoga. D'autre part, l'énergie sexuelle dégagée Rati et Kama nourrit Chinnamasta qui elle-même nourrit les yoginis.
Dans cette représentation sont étroitement mêlées la vie (la copulation de Rati et Kama), la mort (la décapitation de Kali) et la nourriture. La vie se nourrit de mort et la mort se nourrit de vie. Cette image permet à ceux qui la regarde de saisir leur implication dans le cycle de l'Univers.
Chinnamasta symbolise ainsi la Shakti, l'Énergie, qui crée, entretient et détruit l'Univers. Elle est la Création, la Destruction et la Re-création.
Les thugs, du sanskrit stagas qui veut dire clandestins, tuaient les voyageurs au nom de Kâlî. Les Britanniques mirent fin à leurs agissements en 1830. Kâlî est la divinité tutélaire de Calcutta (actuellement Kolkata, anciennement Kalikata) où chaque jour des chèvres lui sont offertes en sacrifice.