La prose c est 00 01 10 11...
l'amour comme un langage binaire,
plein et vide,
bosse et creux,
présence, absence pour composer
la musique du désir,
faire chanter le corps,
instrument de chair numérique,
choeur de texture synthétique.
Vrai et faux,
tout et rien,
avant, arrière pour tenir
la mélopée qui embrase
le corps en sursaturations.
Touch me in binary digit...al...all...ways...always
digital love.
Give a bit,
I'll give back a feverish beat,
give a rest...et je reste...en suspens...
En suspens...dans l'état d'indécision
qui fait mûrir l'attente du prochain battement,
jusqu'à ranimer le corps
confit d'hypnoses BPM.
Et ces assauts re-déterminés,
ces ouvrages syncopés,
rythment la danse interne
de mes circonvolutions dilatées.
Et le conflit de l'attente,
dompté par la bassline saccadée,
vibre et résonne, entêtant,
la promesse d'une syncope collapsée.