ATMOS, 2ND Brigade
SPITCD/LP 020
Label: spiral trax
1. Raumwelt Signal
2. Al Bummer
3. KNS
4. Metro Deluxe
5. Umbau
6. Scent of a Tunnel
7. Transmission in Vain
8. Ordinary Weekend
Retour du grand Tomasz Balicki connu sous le nom d’ATMOS avec la sortie de son 2nd album après Headlcaner, compte non tenu de sa publication chez Flying Rhino en 2001 qui ne relevait pas du même concept, faite de singles, de rmx, et des productions signées Echölab, son projet plus expérimental.
Clairement l’époque est aux dépassement des genres, aux ouvertures musicales vers d’autres courants de la musique électronique, à la fusion des influences : les dernières publications d’artistes tels que Son Kite, Kooler, les récents titres ou album de Vision and Canedy, ou Krueger and Coyle publiés chez les meilleurs labels de Progressive Iboga ou Plusquam ont depuis quelques temps déjà ouvert la voie. Et cette revendication se retrouve même chez des artistes de la Transe « full on » : lisez le texte de présentation du tout nouvel album de Sub6.
On trouvera donc dans 2nd Brigade un large spectre de musique alliant la House Progressive ou plus tribale, la Tech House, bien que l’album affiche dans l’ensemble une couleur Transe Progressive.
Les deux premiers titres Raumwelt Signal, précédé d’une très belle intro, et Al Bummer sont clairement d’inspiration house. On retrouve la griffe d’Atmos dans KNS : boucle aérienne de synthé, mélodie discrète et de goût, sample de voix ponctuel, pulsation entraînée par un pied au timbre original, doublé de balais.
Metro Deluxe était bien connu des aficionados, car publié il y a tout juste un an en vinyl. On y retrouvera ses accents funky et sa rythmique empruntée à la house tribale. Umbau renoue avec le Atmos grand teint : transe planante au début mais au caractère répétitif plus marqué, orientée plutôt club, avec intervention homéopathique de voix. Scent of a Tunnel développe le style bien connu de ses tubes des années 1999/2000 avec son utilisation de boucles évanescentes de synthé garantissant décollage et envol de 9 mn. Transmission in Vain s’inscrit dans le même sillage, alourdit le pied toutefois, avec un travail sur le timbre de lointaines percus, un long break avec sample de voix, une mélodie cristalline sur fond d’harmonies qui préparent une fin avec sample de voix traitée au vocoder. Devrait faire mouche dans un set du matin en plein air. Enfin, Ordinary Week-End impose une construction savante avec une rythmique discrètement House et surtout l’utilisation d’une guitare éthérée qui essaime des notes fondues dans l’ensemble du morceau : aux antipodes de l’utilisation des riffs rageurs entendus ces derniers temps dans la « full on ». Du pur Atmos donc, avec l’affirmation de la tendance prise ces temps-ci par la Transe progressive scandinave. Un album qui mérite attention et écoute renouvelée. Il sera suivi de RMX chez ACDC (2 sont attendus), d’une sortie en double vinyl, et précède judicieusement les apparitions live d’Atmos cet été dans les festivals.
SPITCD/LP 020
Label: spiral trax
1. Raumwelt Signal
2. Al Bummer
3. KNS
4. Metro Deluxe
5. Umbau
6. Scent of a Tunnel
7. Transmission in Vain
8. Ordinary Weekend
Retour du grand Tomasz Balicki connu sous le nom d’ATMOS avec la sortie de son 2nd album après Headlcaner, compte non tenu de sa publication chez Flying Rhino en 2001 qui ne relevait pas du même concept, faite de singles, de rmx, et des productions signées Echölab, son projet plus expérimental.
Clairement l’époque est aux dépassement des genres, aux ouvertures musicales vers d’autres courants de la musique électronique, à la fusion des influences : les dernières publications d’artistes tels que Son Kite, Kooler, les récents titres ou album de Vision and Canedy, ou Krueger and Coyle publiés chez les meilleurs labels de Progressive Iboga ou Plusquam ont depuis quelques temps déjà ouvert la voie. Et cette revendication se retrouve même chez des artistes de la Transe « full on » : lisez le texte de présentation du tout nouvel album de Sub6.
On trouvera donc dans 2nd Brigade un large spectre de musique alliant la House Progressive ou plus tribale, la Tech House, bien que l’album affiche dans l’ensemble une couleur Transe Progressive.
Les deux premiers titres Raumwelt Signal, précédé d’une très belle intro, et Al Bummer sont clairement d’inspiration house. On retrouve la griffe d’Atmos dans KNS : boucle aérienne de synthé, mélodie discrète et de goût, sample de voix ponctuel, pulsation entraînée par un pied au timbre original, doublé de balais.
Metro Deluxe était bien connu des aficionados, car publié il y a tout juste un an en vinyl. On y retrouvera ses accents funky et sa rythmique empruntée à la house tribale. Umbau renoue avec le Atmos grand teint : transe planante au début mais au caractère répétitif plus marqué, orientée plutôt club, avec intervention homéopathique de voix. Scent of a Tunnel développe le style bien connu de ses tubes des années 1999/2000 avec son utilisation de boucles évanescentes de synthé garantissant décollage et envol de 9 mn. Transmission in Vain s’inscrit dans le même sillage, alourdit le pied toutefois, avec un travail sur le timbre de lointaines percus, un long break avec sample de voix, une mélodie cristalline sur fond d’harmonies qui préparent une fin avec sample de voix traitée au vocoder. Devrait faire mouche dans un set du matin en plein air. Enfin, Ordinary Week-End impose une construction savante avec une rythmique discrètement House et surtout l’utilisation d’une guitare éthérée qui essaime des notes fondues dans l’ensemble du morceau : aux antipodes de l’utilisation des riffs rageurs entendus ces derniers temps dans la « full on ». Du pur Atmos donc, avec l’affirmation de la tendance prise ces temps-ci par la Transe progressive scandinave. Un album qui mérite attention et écoute renouvelée. Il sera suivi de RMX chez ACDC (2 sont attendus), d’une sortie en double vinyl, et précède judicieusement les apparitions live d’Atmos cet été dans les festivals.