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*: (=' :') ::::: Longcat’s psychedelic adventures :::::
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`*.¸.*´ Albertland
Chanceux que vous êtes, j’ai décidé une fois de plus d’écrire un rapport. Comme pour le Boom, tout est rigoureusement vrai, sinon, c’est pas drôle.
TL;DR : c’était trèeeeees bieeeen, bisouuuuus (à prononcer avec l’accent).
Bon, globalement pour la playlist, je vous conseille :
¸¸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸ l’intégrale d’Ultimae records ¸¸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░’ ░I░N░T░R░O░D░U░C░T░I░O░N░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
ALORS, voilà l’histoire. Par un fabuleux concours de circonstances improbables (relisez le rapport du boom, et notamment la partie sur les trois suisses), je me retrouve gare de Lyon en train de boire une bière (la première d’une longue série) en vue de me rendre au pays du Hof’.
Professeur, il va falloir se calmer sur l’autoexperimentation, la réputation du labo est en jeu tout de même
L’objectif est d’aller montrer comment nous autres français faisons la fête à un festival, qui, sans rire, vous propose de dormir en musique : le festival « Rêves et illusions », organisé par l’association « Bamba Triste ».
Ce festival s’est déroulé du 5 au 9 avril derniers c’est-à-dire 2016. Je m’y suis pour ma part rendu le 8, parce que avant j’avais travail.
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░E░♪░V░O░Y░A░G░E░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
Me voilà bientôt dans le train direction Genève, accompagné d’un plateau repas que nos compagnies aériennes les plus cotées ne bouderaient pas.
Dans le godet, on aperçoit du vin rouge, resservi à volonté par une charmante dame vous demandant laconiquement « du rouuuuuge, monsieuuuuur ? »
*hips*
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░’ ░A░R░R░I░V░E░E░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
A Genève je me fais escorter par deux des trois suisses ainsi qu’un portugais. J’ai trouvé l’attention de faire un Boom revival à base de portugais touchante de leur part, et j’écrase une larme tandis que nous nous transportons en tram sur le site du festival. La bière proposée est de la Pils, et passe pas trop mal.
Le festival en lui-même est assez fou :
Ambiaaaaanceuuuuh
Voilà voilà, donc des matelas, un écran qu’ils arrêteront vers minuit pour pas non plus que ce soit trop speed, et de la musique super coma. A mon arrivée c’était Carbon based lifeforms, puis Eternal de Robert Rich pendant toute la nuit.
Ca comate grave. Sur les panneaux sont écrits des messages emplis de sagesse comme « tu es la fleur de ta propre vie qui pousse dans le terreau de ta conscience », « élève ton âme, tes racines sont de terre, tes cheveux de lumière » ou des trucs du genre.
Après cette mise en bouche, que se passe-t-il du côté du BAR ?
Les prix sont libres, et on peut avoir de la tisane, ou des petits gâteaux. C’est charmant. J’opte pour une bière.
Les choses sont néanmoins organisées avec la précision qu’on fantasme chez les suisses : A minuit pile, l’organisateur appelle les gens à l’enfilage du pyjama, et au brossage de dents et fait le genre de recommandations qui forgent un peuple civilisé comme parler bas et ne pas ronfler.
Avec les suisses (et le portugais) on est morts de rire, et du coup on se ressert des bières.
En cas d’oubli du matériel de coma, l’organisateur proposait au prêt différents doudous ainsi que des oreillers. Prêt qui aboutira à la perte irrémédiable de pinpin-le-pingouin, mais au gain de fok-le-phoque si mes souvenirs sont bons :
Fok-le-phoque, lâchement abandonné par ses légitimes propriétaires (peut-être sont-ils repartis avec pinpin-le-pingouin ?!?)
Coté prix c’est 15 Francs suisses, et ça fait à peu près pareil en euros. Si on est francais on peut directement payer en tickets d’évasion fiscale (je suppose, mais je n’ai pas vérifié ce point), ce qui est assez pratique, comme ça pas la peine de perdre son temps chez un agent de change.
Une des enceintes de fort belle facture sonore, coiffée de sa mascotte.
Il va sans dire que j’ai passé une excellente nuit (et le fait que je me sois réveillé sans avoir été rué de coups, semble signifier que malgré la quantité impressionnante de bière (et de vin) ingurgitée, je n’ai pas ronflé).
Robert Rich, c’est juste super. Et le réveil s’est fait à base de bol tibétains ce qui m’a rappelé avec émotion le concept du groupe de Goa les « Heads in the caisson ».
Tout le monde a fait plus ou moins la salutation au soleil, la fleur de lotus ou le têtard comateux, ce qui nous a préparés pour une bonne journée en passant par le bar pour un petit déjeuner
Oui, c’est un seau de cacahuètes. On lit mal, mais il fait 5kg.
Voici un pot de Nutella (format familial) et derrière, c’est une clermontoise (fausse suisse, donc). Elle a tenu le bar pendant que tout le monde dormait, ce qui était une épreuve. Elle m’a dit que des fois la respiration des gens se synchronisait. Moi ça me ferait flipper un truc pareil.
Le livre d’or, qui est plein de petits mots comme « c’est super », « vous êtes géniaux », « il y en a qui ont fait du bruit » et après mon passage s’est trouvé enrichi d’un « c’était très bien, bisous ».
Le lieu du festival est rue de la truite. Non, ça non plus, ça ne s’invente pas. Et encore ce n’est pas fini.
Du coup après une nuit aussi bonne et aussi psychédélique, un petit déjeuner à base de bière de nutella et de cacahuètes, un coup de main filé aux gentils organisateurs, nous voilà partis pour une folle virée dans Genève. Ca ressemble à Grenoble, les libertés prises avec la couleur des bâtiments en plus.
Je me suis retrouvé chez l’un des suisses, où j’ai vu cette chose :
Meilleure affiche de l’univers.
Et à notre retour nous avons trouvé ceci garé devant la salle :
Namaste, motherfuckeeeeeeeers
Mourir écrasé par ce truc est probablement le rêve de tout hindou qui se respecte.
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░A░♪░B░I░F░O░R░E░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
C’est fou ce qu’on peut faire avec des pailles fluos et une lumière noire …
Une fois à la salle, les organisateurs ont organisé…
… et on a mangé un curry tous ensemble. C’était fameux.
La bouffe collective
L’ingénieur du son m’a demandé comment je voulais le son, et je lui ai répondu que je voulais que ce soit beau, ce qui m’a semblé être une réponse fine et pertinente, et ce qui lui a probablement semblé être une réponse totalement de merde.
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░A ░♪░T░E░U░F ░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
NO RAIN TONIGHT
La teuf commence vers 20h, heure de Suisse. Et y’a Mahiane qui joue des trucs ambients bien tordus, c’est mortel. Je me sers un coca cola à sa santé. Ensuite c’est Aes Dana, qui fait deux lives, l’un de son nouvel alboume, et l’autre du Aes Dana pur jus.
C’est vraiment super : du coup je me bois plein de coca cola.
C’est vraiment pas mal Aes Dana live, il a un ordi, et un contrôleur, et il appuie sur les boutons du contrôleur, et sur l’ordi aussi, et ça fait du son. J’ai trouvé ça top.
LE TWIST QUE MEME DANS USUAL SUSPECTS ILS FONT PAS MIEUX (C’EST LE BOITEUX)
Aux alentours de minuit et demie, et après avoir bu une quantité massive de coca cola, il fut temps de m’adonner à l’activité pour laquelle nos facétieux voisins de l’est m’ont prié de venir : commettre du son.
Je sais ça peut surprendre (au moins autant que le fait que je boive du coca cola sans préalablement avoir de gastro), mais c’est comme ça.
Quand j’ai reçu le premier message à ce sujet, d’abord j’ai beaucoup rigolé, et ensuite j’ai reçu les billets de train, signe de sérieux. J’ai donc dû apprendre à mixer. Et aussi à ne pas me faire caca dessus en public.
Je me suis donc exécuté pour ce qui devait initialement être deux sets, l’un de une heure et demie, puis l’autre d’une heure (après la fermeture, prévue à 2h du matin, comme mes lecteurs les plus doués en mathématiques l’auront déduit d’eux même, pour aider l’équipe a se donner du cœur à l’ouvrage pour ranger), et qui fut finalement un peu moins de 5h de son. Sans interruption.
Problème : à un moment je me suis remis à la bière
Corollaire : il a fallu que j’aille pisser. Moment d’intense solitude. Je crois que c’était pendant du Filteria, ou un truc qui dandine pas mal. Je vais donc pisser, et là un mec frappe à la porte des chiottes pour me dire « pas mal ton son, mais je te dérange peut être en train de chier ? ».
Deux hommes, une vision, que je médite puissamment.
Politesse légendaire. J’hésite entre me marrer et pleurer, et je retourne enchainer des tubes mondains comme Mindsphère, Skarma, etc etc … A la toute fin je me suis laissé aller, et j’ai envoyé du paté et donc du MFR.
D’ailleurs il approuve.
A un moment, bah y’a pu, et on range la teuf, et on se casse dormir. A un moment des gens m’ont demandé si je passais souvent à Genève, et si j’avais un soundcloud, ce à quoi j’ai répondu sereinement par la négative.
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Le lendemain, privilège VIP, on a pu raccompagner Mahiane et Aes Dana au train, ce qui était un bon moment. Je lui ai demandé s’il avait sa place pour le Boom compte tenu que c’était chaud à cause que tout était vendu, mais il a répondu qu’il avait géré.
A priori je dirais que c’est un garçon plutôt bien organisé.
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░L░’░A░F░T░E░R░♪░D░E░♪░L░’░A░F░T░E░R░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
Ensuite ils sont partis, et on a versé une larme parce que c’est touchant les moments où des gens prennent le train. Je suis allé me consoler dans la bière et chez les portugais.
C’est pas mal, ils ont une maison et un barbecue, tout ça situé à peu près au même endroit. On y a mangé des saucisses (ce qui tombe bien, car ça faisait super longtemps que je mangeais des trucs sales comme tout ce qui n’est pas saucisse).
On a parlé de choses et d’autres, et j’ai pu leur poser la question de savoir comment on faisait les gyrolasers. Parce que y’a un truc avec une analyse de la frange d’interférence mais je ne voyais pas trop le rapport. Le suisse restant m’a dit que c’était probablement l’effet Doppler et qu’en analysant les accélérations sur les 3 axes on pouvait en déduire la position dans l’espace. Je me suis resservi une bière. J’apprendrai plus tard que c’était presque ça, mais pas tout à fait. Les gyrolasers utilisent l’effet Sagnac, qui mesure des accélérations angulaires lorsque l’effet doppler mesure des accélérations linéaires.
Les portugais décident qu’il est temps d’aller au laboratoire, ce qui est une activité plus sympa que le regardage de télé pour un dimanche soir, et le suisse et moi on se barre chez un autre suisse.
Là-bas, on écoute du Aphex Twin en vinyl, et je fais des câlins à un phacochère en peluche
V’la le truc …
Le lendemain, c’était fini je suis rentré. Comme souvenir j’ai emporté un bout de la déco. (elle trône dorénavant fièrement dans mon salon)
J’ai aussi emporté l’accent suisse que j’ai gardé deux jours, et qui a fait de moi la risée du bureau.
♪ღ♪*•.¸¸¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•* ♪ღ♪ ░E░G░O░ ░♪░T░R░I░P░♪ღ♪ *•♪ღ♪¸.•*¨¨*•.¸¸¸.•*•♪ღ♪•*
J’ai réenregistré le set peinard à la maison, en une seule passe de 2h30 (donc les deux sets initialement prévu en un seul, un peu comme bonux, la lessive qui lave les chats). Et j’ai ouvert un soundcloud, pour compléter mon trip d’escroquerie au moins du niveau du renflouage des banques par l’état lors de la crise dite « des subprimes ».
∙∙∙∙∙·▫▫ᵒᴼᵒ▫ₒₒ▫ᵒᴼᵒ▫ₒₒ▫ᵒᴼᵒ===> C’est ici https://soundcloud.com/looongcat/sleepy-fish-awakens
ANNONCE A CARACTERE INFORMATIF
Si vous êtes organisateur du Boom et que vous souhaitez me booker, c’est inutile, sachant que j’ai déjà mon billet. Aussi, je propose à ceux qui n’ont pas leur billet de poster en dessous qu’ils s’engagent à passer ma cassette en échange d’un booking, ce qui contentera tout le monde.
La cassette est fournie avec un crayon qu’il est recommandé d’utiliser au cas où le lecteur viendrait à faire des siennes.
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*: (=' :') ::::: Longcat’s psychedelic adventures :::::
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Chanceux que vous êtes, j’ai décidé une fois de plus d’écrire un rapport. Comme pour le Boom, tout est rigoureusement vrai, sinon, c’est pas drôle.
TL;DR : c’était trèeeeees bieeeen, bisouuuuus (à prononcer avec l’accent).
Bon, globalement pour la playlist, je vous conseille :
¸¸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸ l’intégrale d’Ultimae records ¸¸♬·¯·♩¸¸♪·¯·♫¸¸
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ALORS, voilà l’histoire. Par un fabuleux concours de circonstances improbables (relisez le rapport du boom, et notamment la partie sur les trois suisses), je me retrouve gare de Lyon en train de boire une bière (la première d’une longue série) en vue de me rendre au pays du Hof’.
Professeur, il va falloir se calmer sur l’autoexperimentation, la réputation du labo est en jeu tout de même
L’objectif est d’aller montrer comment nous autres français faisons la fête à un festival, qui, sans rire, vous propose de dormir en musique : le festival « Rêves et illusions », organisé par l’association « Bamba Triste ».
Ce festival s’est déroulé du 5 au 9 avril derniers c’est-à-dire 2016. Je m’y suis pour ma part rendu le 8, parce que avant j’avais travail.
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Me voilà bientôt dans le train direction Genève, accompagné d’un plateau repas que nos compagnies aériennes les plus cotées ne bouderaient pas.
Dans le godet, on aperçoit du vin rouge, resservi à volonté par une charmante dame vous demandant laconiquement « du rouuuuuge, monsieuuuuur ? »
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A Genève je me fais escorter par deux des trois suisses ainsi qu’un portugais. J’ai trouvé l’attention de faire un Boom revival à base de portugais touchante de leur part, et j’écrase une larme tandis que nous nous transportons en tram sur le site du festival. La bière proposée est de la Pils, et passe pas trop mal.
Le festival en lui-même est assez fou :
Ambiaaaaanceuuuuh
Voilà voilà, donc des matelas, un écran qu’ils arrêteront vers minuit pour pas non plus que ce soit trop speed, et de la musique super coma. A mon arrivée c’était Carbon based lifeforms, puis Eternal de Robert Rich pendant toute la nuit.
Ca comate grave. Sur les panneaux sont écrits des messages emplis de sagesse comme « tu es la fleur de ta propre vie qui pousse dans le terreau de ta conscience », « élève ton âme, tes racines sont de terre, tes cheveux de lumière » ou des trucs du genre.
Après cette mise en bouche, que se passe-t-il du côté du BAR ?
Les prix sont libres, et on peut avoir de la tisane, ou des petits gâteaux. C’est charmant. J’opte pour une bière.
Les choses sont néanmoins organisées avec la précision qu’on fantasme chez les suisses : A minuit pile, l’organisateur appelle les gens à l’enfilage du pyjama, et au brossage de dents et fait le genre de recommandations qui forgent un peuple civilisé comme parler bas et ne pas ronfler.
Avec les suisses (et le portugais) on est morts de rire, et du coup on se ressert des bières.
En cas d’oubli du matériel de coma, l’organisateur proposait au prêt différents doudous ainsi que des oreillers. Prêt qui aboutira à la perte irrémédiable de pinpin-le-pingouin, mais au gain de fok-le-phoque si mes souvenirs sont bons :
Fok-le-phoque, lâchement abandonné par ses légitimes propriétaires (peut-être sont-ils repartis avec pinpin-le-pingouin ?!?)
Coté prix c’est 15 Francs suisses, et ça fait à peu près pareil en euros. Si on est francais on peut directement payer en tickets d’évasion fiscale (je suppose, mais je n’ai pas vérifié ce point), ce qui est assez pratique, comme ça pas la peine de perdre son temps chez un agent de change.
Une des enceintes de fort belle facture sonore, coiffée de sa mascotte.
Il va sans dire que j’ai passé une excellente nuit (et le fait que je me sois réveillé sans avoir été rué de coups, semble signifier que malgré la quantité impressionnante de bière (et de vin) ingurgitée, je n’ai pas ronflé).
Robert Rich, c’est juste super. Et le réveil s’est fait à base de bol tibétains ce qui m’a rappelé avec émotion le concept du groupe de Goa les « Heads in the caisson ».
Tout le monde a fait plus ou moins la salutation au soleil, la fleur de lotus ou le têtard comateux, ce qui nous a préparés pour une bonne journée en passant par le bar pour un petit déjeuner
Oui, c’est un seau de cacahuètes. On lit mal, mais il fait 5kg.
Voici un pot de Nutella (format familial) et derrière, c’est une clermontoise (fausse suisse, donc). Elle a tenu le bar pendant que tout le monde dormait, ce qui était une épreuve. Elle m’a dit que des fois la respiration des gens se synchronisait. Moi ça me ferait flipper un truc pareil.
Le livre d’or, qui est plein de petits mots comme « c’est super », « vous êtes géniaux », « il y en a qui ont fait du bruit » et après mon passage s’est trouvé enrichi d’un « c’était très bien, bisous ».
Le lieu du festival est rue de la truite. Non, ça non plus, ça ne s’invente pas. Et encore ce n’est pas fini.
Du coup après une nuit aussi bonne et aussi psychédélique, un petit déjeuner à base de bière de nutella et de cacahuètes, un coup de main filé aux gentils organisateurs, nous voilà partis pour une folle virée dans Genève. Ca ressemble à Grenoble, les libertés prises avec la couleur des bâtiments en plus.
Je me suis retrouvé chez l’un des suisses, où j’ai vu cette chose :
Meilleure affiche de l’univers.
Et à notre retour nous avons trouvé ceci garé devant la salle :
Namaste, motherfuckeeeeeeeers
Mourir écrasé par ce truc est probablement le rêve de tout hindou qui se respecte.
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C’est fou ce qu’on peut faire avec des pailles fluos et une lumière noire …
Une fois à la salle, les organisateurs ont organisé…
… et on a mangé un curry tous ensemble. C’était fameux.
La bouffe collective
L’ingénieur du son m’a demandé comment je voulais le son, et je lui ai répondu que je voulais que ce soit beau, ce qui m’a semblé être une réponse fine et pertinente, et ce qui lui a probablement semblé être une réponse totalement de merde.
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NO RAIN TONIGHT
La teuf commence vers 20h, heure de Suisse. Et y’a Mahiane qui joue des trucs ambients bien tordus, c’est mortel. Je me sers un coca cola à sa santé. Ensuite c’est Aes Dana, qui fait deux lives, l’un de son nouvel alboume, et l’autre du Aes Dana pur jus.
C’est vraiment super : du coup je me bois plein de coca cola.
C’est vraiment pas mal Aes Dana live, il a un ordi, et un contrôleur, et il appuie sur les boutons du contrôleur, et sur l’ordi aussi, et ça fait du son. J’ai trouvé ça top.
LE TWIST QUE MEME DANS USUAL SUSPECTS ILS FONT PAS MIEUX (C’EST LE BOITEUX)
Aux alentours de minuit et demie, et après avoir bu une quantité massive de coca cola, il fut temps de m’adonner à l’activité pour laquelle nos facétieux voisins de l’est m’ont prié de venir : commettre du son.
Je sais ça peut surprendre (au moins autant que le fait que je boive du coca cola sans préalablement avoir de gastro), mais c’est comme ça.
Quand j’ai reçu le premier message à ce sujet, d’abord j’ai beaucoup rigolé, et ensuite j’ai reçu les billets de train, signe de sérieux. J’ai donc dû apprendre à mixer. Et aussi à ne pas me faire caca dessus en public.
Je me suis donc exécuté pour ce qui devait initialement être deux sets, l’un de une heure et demie, puis l’autre d’une heure (après la fermeture, prévue à 2h du matin, comme mes lecteurs les plus doués en mathématiques l’auront déduit d’eux même, pour aider l’équipe a se donner du cœur à l’ouvrage pour ranger), et qui fut finalement un peu moins de 5h de son. Sans interruption.
Problème : à un moment je me suis remis à la bière
Corollaire : il a fallu que j’aille pisser. Moment d’intense solitude. Je crois que c’était pendant du Filteria, ou un truc qui dandine pas mal. Je vais donc pisser, et là un mec frappe à la porte des chiottes pour me dire « pas mal ton son, mais je te dérange peut être en train de chier ? ».
Deux hommes, une vision, que je médite puissamment.
Politesse légendaire. J’hésite entre me marrer et pleurer, et je retourne enchainer des tubes mondains comme Mindsphère, Skarma, etc etc … A la toute fin je me suis laissé aller, et j’ai envoyé du paté et donc du MFR.
D’ailleurs il approuve.
A un moment, bah y’a pu, et on range la teuf, et on se casse dormir. A un moment des gens m’ont demandé si je passais souvent à Genève, et si j’avais un soundcloud, ce à quoi j’ai répondu sereinement par la négative.
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Le lendemain, privilège VIP, on a pu raccompagner Mahiane et Aes Dana au train, ce qui était un bon moment. Je lui ai demandé s’il avait sa place pour le Boom compte tenu que c’était chaud à cause que tout était vendu, mais il a répondu qu’il avait géré.
A priori je dirais que c’est un garçon plutôt bien organisé.
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Ensuite ils sont partis, et on a versé une larme parce que c’est touchant les moments où des gens prennent le train. Je suis allé me consoler dans la bière et chez les portugais.
C’est pas mal, ils ont une maison et un barbecue, tout ça situé à peu près au même endroit. On y a mangé des saucisses (ce qui tombe bien, car ça faisait super longtemps que je mangeais des trucs sales comme tout ce qui n’est pas saucisse).
On a parlé de choses et d’autres, et j’ai pu leur poser la question de savoir comment on faisait les gyrolasers. Parce que y’a un truc avec une analyse de la frange d’interférence mais je ne voyais pas trop le rapport. Le suisse restant m’a dit que c’était probablement l’effet Doppler et qu’en analysant les accélérations sur les 3 axes on pouvait en déduire la position dans l’espace. Je me suis resservi une bière. J’apprendrai plus tard que c’était presque ça, mais pas tout à fait. Les gyrolasers utilisent l’effet Sagnac, qui mesure des accélérations angulaires lorsque l’effet doppler mesure des accélérations linéaires.
Les portugais décident qu’il est temps d’aller au laboratoire, ce qui est une activité plus sympa que le regardage de télé pour un dimanche soir, et le suisse et moi on se barre chez un autre suisse.
Là-bas, on écoute du Aphex Twin en vinyl, et je fais des câlins à un phacochère en peluche
V’la le truc …
Le lendemain, c’était fini je suis rentré. Comme souvenir j’ai emporté un bout de la déco. (elle trône dorénavant fièrement dans mon salon)
J’ai aussi emporté l’accent suisse que j’ai gardé deux jours, et qui a fait de moi la risée du bureau.
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J’ai réenregistré le set peinard à la maison, en une seule passe de 2h30 (donc les deux sets initialement prévu en un seul, un peu comme bonux, la lessive qui lave les chats). Et j’ai ouvert un soundcloud, pour compléter mon trip d’escroquerie au moins du niveau du renflouage des banques par l’état lors de la crise dite « des subprimes ».
∙∙∙∙∙·▫▫ᵒᴼᵒ▫ₒₒ▫ᵒᴼᵒ▫ₒₒ▫ᵒᴼᵒ===> C’est ici https://soundcloud.com/looongcat/sleepy-fish-awakens
ANNONCE A CARACTERE INFORMATIF
Si vous êtes organisateur du Boom et que vous souhaitez me booker, c’est inutile, sachant que j’ai déjà mon billet. Aussi, je propose à ceux qui n’ont pas leur billet de poster en dessous qu’ils s’engagent à passer ma cassette en échange d’un booking, ce qui contentera tout le monde.
La cassette est fournie avec un crayon qu’il est recommandé d’utiliser au cas où le lecteur viendrait à faire des siennes.
encore une fois, on s'y croirait ! 
énorme 