Dans le brouillard et l’obscurité de la campagne toulousaine, nous commencions à douter de la véracité des instructions laissées par la chèvre pour trouver son guide. A chaque panneaux à chaque intersection la taupe et l’âne ralentissaient allant même jusqu’à s’arrêter pour lire les indications et comparer avec le panneaux.
A force de persévérance, ils finir par trouver le lieu indiqué. Un petit filé de musique s’échappé de la petites salle, mais quels sont ces sons ? Horreur …
Il y avait eue confusion, certes la musique des îles était agréable à nos oreilles mais nous étions loin des cocotiers et du sable fin.
Mince alors, qui avait volé la fête à la chèvre. Il fallait tirer au claire cette histoire le plus vite possible. Arpentant le parking d’une démarche éthylique, je tombais par hasard sur un jeune bouc roux qui semblait affairait à la distribution de mini message. Serait ce le marie de la chèvre ? hummmmmm, il me semblait être sur la bonne voie. Le bouc me regarde et il s’écrit :
« Numéros ? »
« Assurément jeune amis, que diriez vous de 5 ; 6 et 7, mais si cela ne vous conviennent pas je puis vous en donner d’autre, il parait qu’il y en a une infinité. Mais au faite qu’y a-t-il à gagner ? »
Le bouc s’offusqua, il n’avait pas que sa à faire, il était investi d’une mission importante. Il était belle et bien le guide pour la soirée et nous devions lui prouver notre sympathie envers la chèvre. Une foi cette formabilité accompli, il nous remis les saintes écritures qui devaient nous conduire à la bergerie. Le parchemin avait due être dactylographié par une mouche tellement les caractères étaient petit, mais bon en cherchant on trouve ne ditons pas…
Au premier examen cela ne semblait pas difficile de trouver notre route, mais c’était sans compter sur la perversité de ces routes de campagnes qui s’amusent les soirs de brouillard à changer de place et faire tourner en bourrique le voyageur étranger. Après une demie heure de trajet nous revoilà au point de départ devant un bouc amusé qui ne comprenait pas comment nous avions fait pour ne pas trouver.
Notre seconde tentative fut plus méthodique, et nous fumes ravis de trouver le berger qui nous aida à parquer notre monture. Au milieu de cette sombre étendue qui avait l’aire aussi plate que déserte le brouillard avait fait place à un ciel étoilé, comme si la nature avait voulu envelopper de mystère la soirée de notre sympathique chèvre.
Elle et ses chevreaux n’avaient pas lésiné pour nous accueillir, ils avaient joliment décoré leur maisonnette de lucioles scintillantes aux couleurs chatoyantes, et leur hospitalité faisait chaud au cœur. Mal grés qu’un excité fracassé nos oreilles, un sentiment de bien être nous gagnait à chaque retrouvaille avec des têtes connues. La musique c’était radouci, nous permettant de raccrocher et nous entraîner dans une fête effrénée jusqu’à ce que notre ami le soleil daigne ce lever.
Après un hiver enfermé, il n’y a rien de plus merveilleux qu’un levé de soleil en pleine nature, d’entendre le chant du coq ce mêler aux rires et au son des amis de la chèvre. Une foi que l’on a goûter à cette exquise harmonie, il est difficile de ce replonger dans la pénombre, de faire machine arrière. Après plusieurs tentatives, nous laisserons donc dans un espace temps qui semblait différent du notre quelque amis sautillant.
Irradier de bonheur et de soleil nous avions énormément de mal à nous décider à partir. Mais bon, tout à une fin parait-il … [:lapin2]
Ps : jamais couleurs ne furent aussi attrayante et les sujets à partie de fou rire étaient légion, Magnifique retour en fanfare. Et grand merci à tous [:bisou]
ET vive les PSYTAWA