Report de ce festival qui avait pour atout principal de se dérouler sur une île magique :
Après un petit périple en Grèce, arrivée le 23 a Alexandroupolis aux alentours de 14h pour prendre le ferry de 16h. Une fois prêt a embarquer, fouille des douanes, mon frère se retrouvera a poil après que le chien ai senti des mégots de joints dans son sac, pendant que d'autres se font directement emmené en voiture, ils rigolent pas en Grèce.
Embarquement et arrivée 2h30 plus tard sur l'île de Samothraki. Ici, aucune indication quand a des bus ou des navettes a prendre, heureusement on avait été prévenue de l'endroit où prendre les bus mais le temps d'y arriver, le premier bus était plein. On attend environ 20 minutes un second, qui sera bondé (et d'ailleurs partagé avec d'autres gens étrangers au festival, ils ont pas du tout comprendre).
20 minutes plus tard, arrivé au festival, petite queue pour présenter la place et se faire mettre le bracelet et à 19h30 environ nous entrons dans le camping qui accueille le festival. On retrouve nos potes calés pas loin de l'entrée et on apprend qu'il y aura du retard.
On prend donc le temps de prendre tranquillement l'apéro avant le son qui commencera finalement vers 22h (2h de retard) sous les cris du public qui bougent alors en masse vers le DF. Arrivée là, malgré la nuit on peut déjà voir une chouette déco, qui représente une ruche et qui laisse présager de bons moments au soleil.
Pour cause de retard, les premiers artistes s'enchainent en 30 minutes chacun, puis vient le temps de Green Nuns of The Revolution pour un bon gros set Goa. S'en suit ensuite Tristan et des souvenirs plus que floues pour ma part.
Lendemain matin première baignade, a environ 10 mètres du DF, qui de jour tient toutes ses promesses !
Le son coupe vers 15h tout les aprem' pour recommencer vers 18h (le jour tombe un peu plus tôt qu'en France, si bien qu'a 21h il fait déjà nuit noire).
Pour moi, toutes les journées se ressembleront sensiblement, couchés dans la nuit et retour dans la matinée jusqu'à la coupure. J'ai quand même fait l'effort de dormir quelques heures sur la plage une nuit pour voir le lever de soleil derrière sur le DF mais j'ai vraiment du mal avec l'ambiance la nuit.
On a aussi fait l'effort de se lever a 7h du matin dans les derniers jours pour profité de la matinée Man With No Name et Mike Macguire mais l'absence de programme fera qu'on ai eu un jour d'avance la première fois mais ça valait le coup de refaire l'effort le lendemain ! Grosse matinée, la dernière pour mon frère et moi, on en a bien profité jusqu'à la coupure.
Un peu de repos et je termine mon festival en allant voir Krama a 20h45 le même soir, avec un DF bien blindé et un live efficace (surtout face à leur public). Et puis lendemain matin, dimanche 28, debout 7h, bus, ferry, train, bus, avion, bus, train et voiture pour arriver chez soit a 20h le lendemain, pile poil au moment de la fin du festival.
Voilà pour la petites histoire. Ensuite pour le bilan, sûrement mon meilleur festival, sûrement a cause de la manière dont je l'ai vécu plus que pour le festival en lui même. Etant parti en Grèce avant que la timetable soit diffusé sur Internet, et n'ayant pas de programme là bas, j'ai surtout vécu le festival au fur et à mesure, sans m'imposer d'horaires par rapport a la programmation (sauf pour certains noms).
Par rapport à l'Hadra où je suivais scrupuleusement mon programme, là je me suis plutôt laissé aller, me faisant plus plaisir, et profitant allégrement du Dance Floor la journée, sans faire attention à la programmation, sous les brumisateurs, là où on voit les autres danser, où l'on partage quelque chose avec eux, avec de simples regards, où l'on peut voir de la joie, de la bonne humeur...
Comme dans tout les festivals, j'ai vraiment plus de mal avec la nuit par rapport au bonheur que j'éprouve la journée.
Sinon outre le Main Floor, le chill out était situé dans une petite clairière, au milieu du camping. Simple mais plutôt efficace par rapport a son cadre, ils n'y avait néanmoins aucun endroit spécialement pour se poser, se reposer, si ce n'est à même le sol, et il était souvent déserté la journée (bien qu'à l'ombre) et plus remplis la nuit quand le son était à un autre niveau.
Le Temple Of Genosis était lui au fond du festival, pas indiqué, il fallait donc pousser sa curiosité pour tomber dessus. Il était lui aussi simple mais reposant (avec une kids aera et une healing aera) et agréable de s'y poser en mangeant son repas végétarien, seul stand du genre sur le festival.
Car en effet, voilà maintenant les points négatifs et positifs :
Les moins :
- Incontestablement, le gros point négatif du festival est de ne pas avoir de programmes distribués au festivaliers, et seulement quelques petites feuilles accrochés aux abords des scènes, qui plus est mal imprimé (impossible de voir le bas)
- Les stands : Il n'y avait qu'un gros stand pour manger, avec un choix relativement large mais différent de ce que l'on retrouve normalement en festival trance. Seul un stand au Temple of Genosis distribuait des repars végétariens très bons. Et pour ces deux stands, même si les prix sont relativement clément, l'augmentation de ceux ci dans la semaine passe assez mal (les pâtes de 5 à 7 euros ça fait mal quand même)
- Le trop peu de poubelle sur le DF ! L'état du DF l'après midi avant la coupure faisait peine a voir et le peu de poubelles faisaient qu'elles dégueulaient rapidement après avoir été changés pendant la coupure. Quand au tri, il est quasi inexistant (mais ça c'est pareil dans tout le pays d'après ce que j'ai pu voir). Après l'Hadra, ça change !
- Les toilettes turcs, mais ce sont ceux du camping donc on peut pas y faire grand chose (et ça avait au moins l'avantage de rester a peu près propre, malgré l'oeur)
- Beaucoup de chiens sur le festival, une fois de plus, j'estime que ce n'est pas leur place
Les plus :
- Incontestablement, le cadre. Sur une île paradisiaque, dans la forêt (donc toujours a l'ombre) juste au bord de la mer, je pense qu'il est très difficile de faire mieux
- Le Dance Floor, bien agencé, beaucoup de place pour danser sans être serré, très belle déco (a mon sens), un bon son, pas extraordinaire mais loin d'être dégueu (comme certains ont pu le critiquer l'année auparavant)
- Les gens, si je ne parle pas trop de la nuit, j'ai trouvé une super ambiance le jour, assez conviviale, j'étais plus qu'a mon aise
- Le système de carte au bar du DF, résultat, très peu d'attente
Voilà, j'ai sûrement oublié un paquet de trucs, mais ça reste globalement pour moi un très bon festival, que je qualifierais de "roots", ce qui change par rapports aux autres festivals que j'ai pu faire. Après cela ne reste que mon point de vue de petit festivalier français, qui n'en était qu'a son quatrième festival trance. Je ne peux donc me prononcer au niveau des problèmes qui entourent apparemment les artistes.
Quelques photos et vidéo maintenant :
Le Chill :
Le Main :
Le Temple :
Mike Macguire (Juno Reactor) :
Et deux petites vidéos (désolé pour la qualité, j'ai pas un super appareil) :
http://www.youtube.com/watch?v=lbf6-wweRPM&feature=share
http://www.youtube.com/watch?v=mJAs1vjxxgE&feature=related
Après un petit périple en Grèce, arrivée le 23 a Alexandroupolis aux alentours de 14h pour prendre le ferry de 16h. Une fois prêt a embarquer, fouille des douanes, mon frère se retrouvera a poil après que le chien ai senti des mégots de joints dans son sac, pendant que d'autres se font directement emmené en voiture, ils rigolent pas en Grèce.
Embarquement et arrivée 2h30 plus tard sur l'île de Samothraki. Ici, aucune indication quand a des bus ou des navettes a prendre, heureusement on avait été prévenue de l'endroit où prendre les bus mais le temps d'y arriver, le premier bus était plein. On attend environ 20 minutes un second, qui sera bondé (et d'ailleurs partagé avec d'autres gens étrangers au festival, ils ont pas du tout comprendre).
20 minutes plus tard, arrivé au festival, petite queue pour présenter la place et se faire mettre le bracelet et à 19h30 environ nous entrons dans le camping qui accueille le festival. On retrouve nos potes calés pas loin de l'entrée et on apprend qu'il y aura du retard.
On prend donc le temps de prendre tranquillement l'apéro avant le son qui commencera finalement vers 22h (2h de retard) sous les cris du public qui bougent alors en masse vers le DF. Arrivée là, malgré la nuit on peut déjà voir une chouette déco, qui représente une ruche et qui laisse présager de bons moments au soleil.
Pour cause de retard, les premiers artistes s'enchainent en 30 minutes chacun, puis vient le temps de Green Nuns of The Revolution pour un bon gros set Goa. S'en suit ensuite Tristan et des souvenirs plus que floues pour ma part.
Lendemain matin première baignade, a environ 10 mètres du DF, qui de jour tient toutes ses promesses !
Le son coupe vers 15h tout les aprem' pour recommencer vers 18h (le jour tombe un peu plus tôt qu'en France, si bien qu'a 21h il fait déjà nuit noire).
Pour moi, toutes les journées se ressembleront sensiblement, couchés dans la nuit et retour dans la matinée jusqu'à la coupure. J'ai quand même fait l'effort de dormir quelques heures sur la plage une nuit pour voir le lever de soleil derrière sur le DF mais j'ai vraiment du mal avec l'ambiance la nuit.
On a aussi fait l'effort de se lever a 7h du matin dans les derniers jours pour profité de la matinée Man With No Name et Mike Macguire mais l'absence de programme fera qu'on ai eu un jour d'avance la première fois mais ça valait le coup de refaire l'effort le lendemain ! Grosse matinée, la dernière pour mon frère et moi, on en a bien profité jusqu'à la coupure.
Un peu de repos et je termine mon festival en allant voir Krama a 20h45 le même soir, avec un DF bien blindé et un live efficace (surtout face à leur public). Et puis lendemain matin, dimanche 28, debout 7h, bus, ferry, train, bus, avion, bus, train et voiture pour arriver chez soit a 20h le lendemain, pile poil au moment de la fin du festival.
Voilà pour la petites histoire. Ensuite pour le bilan, sûrement mon meilleur festival, sûrement a cause de la manière dont je l'ai vécu plus que pour le festival en lui même. Etant parti en Grèce avant que la timetable soit diffusé sur Internet, et n'ayant pas de programme là bas, j'ai surtout vécu le festival au fur et à mesure, sans m'imposer d'horaires par rapport a la programmation (sauf pour certains noms).
Par rapport à l'Hadra où je suivais scrupuleusement mon programme, là je me suis plutôt laissé aller, me faisant plus plaisir, et profitant allégrement du Dance Floor la journée, sans faire attention à la programmation, sous les brumisateurs, là où on voit les autres danser, où l'on partage quelque chose avec eux, avec de simples regards, où l'on peut voir de la joie, de la bonne humeur...
Comme dans tout les festivals, j'ai vraiment plus de mal avec la nuit par rapport au bonheur que j'éprouve la journée.
Sinon outre le Main Floor, le chill out était situé dans une petite clairière, au milieu du camping. Simple mais plutôt efficace par rapport a son cadre, ils n'y avait néanmoins aucun endroit spécialement pour se poser, se reposer, si ce n'est à même le sol, et il était souvent déserté la journée (bien qu'à l'ombre) et plus remplis la nuit quand le son était à un autre niveau.
Le Temple Of Genosis était lui au fond du festival, pas indiqué, il fallait donc pousser sa curiosité pour tomber dessus. Il était lui aussi simple mais reposant (avec une kids aera et une healing aera) et agréable de s'y poser en mangeant son repas végétarien, seul stand du genre sur le festival.
Car en effet, voilà maintenant les points négatifs et positifs :
Les moins :
- Incontestablement, le gros point négatif du festival est de ne pas avoir de programmes distribués au festivaliers, et seulement quelques petites feuilles accrochés aux abords des scènes, qui plus est mal imprimé (impossible de voir le bas)
- Les stands : Il n'y avait qu'un gros stand pour manger, avec un choix relativement large mais différent de ce que l'on retrouve normalement en festival trance. Seul un stand au Temple of Genosis distribuait des repars végétariens très bons. Et pour ces deux stands, même si les prix sont relativement clément, l'augmentation de ceux ci dans la semaine passe assez mal (les pâtes de 5 à 7 euros ça fait mal quand même)
- Le trop peu de poubelle sur le DF ! L'état du DF l'après midi avant la coupure faisait peine a voir et le peu de poubelles faisaient qu'elles dégueulaient rapidement après avoir été changés pendant la coupure. Quand au tri, il est quasi inexistant (mais ça c'est pareil dans tout le pays d'après ce que j'ai pu voir). Après l'Hadra, ça change !
- Les toilettes turcs, mais ce sont ceux du camping donc on peut pas y faire grand chose (et ça avait au moins l'avantage de rester a peu près propre, malgré l'oeur)
- Beaucoup de chiens sur le festival, une fois de plus, j'estime que ce n'est pas leur place
Les plus :
- Incontestablement, le cadre. Sur une île paradisiaque, dans la forêt (donc toujours a l'ombre) juste au bord de la mer, je pense qu'il est très difficile de faire mieux
- Le Dance Floor, bien agencé, beaucoup de place pour danser sans être serré, très belle déco (a mon sens), un bon son, pas extraordinaire mais loin d'être dégueu (comme certains ont pu le critiquer l'année auparavant)
- Les gens, si je ne parle pas trop de la nuit, j'ai trouvé une super ambiance le jour, assez conviviale, j'étais plus qu'a mon aise
- Le système de carte au bar du DF, résultat, très peu d'attente
Voilà, j'ai sûrement oublié un paquet de trucs, mais ça reste globalement pour moi un très bon festival, que je qualifierais de "roots", ce qui change par rapports aux autres festivals que j'ai pu faire. Après cela ne reste que mon point de vue de petit festivalier français, qui n'en était qu'a son quatrième festival trance. Je ne peux donc me prononcer au niveau des problèmes qui entourent apparemment les artistes.
Quelques photos et vidéo maintenant :
Le Chill :
Le Main :
Le Temple :
Mike Macguire (Juno Reactor) :
Et deux petites vidéos (désolé pour la qualité, j'ai pas un super appareil) :
http://www.youtube.com/watch?v=lbf6-wweRPM&feature=share
http://www.youtube.com/watch?v=mJAs1vjxxgE&feature=related