Nous sommes d'accord sur ce point et je vais donc tenter de t'exposer mon ressenti face aux points négatifs que tu cites (tout ceci étant tout à fait subjectif)
[citation]Qu’il est pénible de revenir sur sa plage adorée et déserte et de constater qu’elle est devenue noire de monde et jonchée d’immondices.
Alors perso, j'ai trouvé que l'évacuation des déchets a été gérée de façon magistrale, j'ai pas "réellement" vu les équipes de nettoyage à l'oeuvre, preuve de son efficience L’Ozora est un rêve qui va mourir de son succès. Amis tranceux, cette plage est précieuse, jetez les plans, arrêtez de faire des vidéos, n'en parlez plus autour de vous... Cela doit rester un secret.
Ca, je suis dac, n'étant pas à une contradiction près, mais j'assume Avec presque le double de monde, ce qui était une réunion familiale bon enfant s’est transformé en usine à colonie de masse pour pré-ados foncedés.
Je pense au contraire qu'il est positif d'attirer un max "de pré ados défoncés" afin que ceux-ci, dans des fulgurances (!) de lucidité, prennent conscience de certaines choses Les balances qu’on entend le plus sont celles qui vont de camping en camping pour peser la drogue, la langue principale est l’euro (on parle un peu Florin tout de même), les gens vont jusqu’à se peindre la liste des produits qu’ils proposent sur leur corps, les étiquettes pullulent et chacun semble animé par une course folle au produit.
On se rappelle des lieux en fonction des offres, des nationalités en fonction des drogues, des noms en fonction des quantités.
Là je trouve que tu exagères un chouïa Le dance floor est surchargé, l’ambiance est au rapprochement scénique type concert. Peu de respect des corps, des espaces, des danses de chacun… Les gens sont très défoncés (bah oui à force), ils crient dans les oreilles pour baver des inepties ou demander/ proposer encore du produit. Bien entendu, j’exagère un peu et ce passage très virulent ne résume pas à lui seul tout le festival. De plus, ce que je décris est tout à fait compréhensible au vu du nombre de personnes présentes dans le festival, l'homme est moins intelligent en groupe.
Moui, je sais pas, perso j'ai pu souvent m'assoir au milieu du dance-floor pour "récupérer" ou rouler sans avoir la sensation que ma "bulle perso" s'en fût envahie ou menacée, au contraire, je me suis nourri de l'énergie positive des gens autour"Mais ce n’est pas parce que la responsabilité de chacun est moins visible dans les événements de masse que l’on doit pour autant se comporter comme un vulgaire consommateur. Il est important que ce festival garde le respect initial qu’il nous inspire à chacun depuis ses débuts.
Il aura manqué au public de cette année, un peu de maturité, de self-conscience, de responsabilité, de solidarité collective… (ha mais quel vieux con !!!! je me joins à mes détracteurs et anticipe leur réponse tout à fait justifiée).
Je pense justement que ce festival aura une fonction "maturatrice" (?) à plus ou moins longue échéance sur la population dont tu parlesEnfin, si je puis faire une dernière critique (objective celle là). Ce festival est sans doute le plus approprié pour une première fois, je crains qu’il ne le soit aussi pour une dernière fois. D’une année sur l’autre, force est de reconnaître que la musique ne change presque pas. Non content de passer les mêmes artistes, ils se retrouvent également à passer les mêmes tracks.
L'avantage, c'est que musicalement tu viens pour quelque chose et...Tu n'es pas déçu, ça fait le boulot comme il faut, même si je suis ok sur le fait qu'un peu d'originalité savamment distillée eût été de bon aloiPeut être suis-je le seul à avoir eu la sensation d’être en train de danser à l’intérieur du futur trailer de l’année passée ? (je sais l’image est osée, mais je ne peux la décrire qu’ainsi)
Pas faux.
Mais le prochain qui me passe du SHPONGLE, je lui fais avaler mon cendrier OZORA !! (bon d'accord, celle là non plus n'est pas objective)
Enfin, quel dommage que ce festival ne renouvelle pas un peu ses sources musicales (RAJA RAM? tu connais ???). Et surtout qu’il mette en valeur un peu plus ses artistes locaux. PSY baba !!! Irgum Burgum !!! Insector !!! sur le Main pendant 8h00, allez!!! (ok, là non plus... Soyons réaliste...imposons le faisable!)
(Attention... celle-là elle pique!)
Enfin, spéciale dédicace à toutes ces éminences spirituelles qui ont choisi de venir pour s’ouvrir à l’autre dans le respect et la générosité et qui parviennent à s’ouvrir sur le cosmos sans même savoir dire « merci » dans la langue du pays qu’ils sont en train de polluer de leur tourisme agressif de surconsommation diverse.
Là je trouve que tu fais un procès d'intention aux gens qui découvraient un festoche pour la première fois (et ils étaient nombreux) et qui effectivement débarquaient avec un esprit consummériste, mais qui sans doute en sont revenus changés dans le mode de pensée et l'attitudeS’extasiant de pouvoir participer à ses beuveries colorées quand leur pays d’origine n’est pas assez permissif parce « trop évolué » ou que la mafia ne permet pas d’organiser chez eux un si bel événement.
Bah ouais, tu crois quoi? Tu peux quand même pas leur repprocher ça non? Un dernier mot pour dire köszönöm !!! À tous ces bénévoles payés une misère pour qu’on puisse poser nos culs dorés et tripper, insouciants, en se disant que nous sommes dans le plus bel endroit du monde.
J'ai sans doute la naïveté de croire que pour une partie de ces gens le festival est une aubaine pécuniaire et c'est tant mieux!Le licra cache-t-il la misère d’un pays en reconstruction ? Les files de locaux s’improvisant taxi ? les familles aux visages marqués attendant la fin des festivités avec de grands sacs plastiques pour essuyer la plaine souillée de nos plaisirs salissants ? Je suis pas sûr qu'ils nous aient attendus pour "s'en sortir" imho
L’engagement prompt et généreux de tous ces jeunes et moins jeunes bénévoles derrière les bars qui ont vu en une semaine s’écouler sous leurs yeux le PIB de leur pays, glisser dans une seule main l’équivalent de leur salaire mensuel.
Mouais, ça c'est un peu facile et péjoratif à leur encontre, un peu comme si tu parlais d'une caissière à carrefour, see what i mean? Ce n’est parfois pas grand-chose, mais un petit mot en dit long. Egészségedre les tranceux !
[/citation]
Tout ceci sans animosité aucune, et en ayant conscience d'être parfois un peu trop "bisounours" mais je me plait à croire aux vertus "amélioratrices de l'être" d'un évènement tel que celui-ci