1ère party : « Autant en emporte le vent… »
Comme il était initialement prévu, Shu, Yoshy et moi arrivons à 20h30 vendredi soir sur le site de Sesquière. Après avoir avancé le camion dans l’espace qui deviendra privé par la suite, nous retrouvons l’organisatrice qui est déjà surbookée. Elle nous indique l’emplacement en nous annonçant les différents stands qu’il y aura. Nous sommes à côté du chapiteau nommé « La Basse, le Break, et le Truand ». Les autres membres de Korzéame arrivent à la suite. Christelle nous donne une sorte de barnum tout simple avec juste le toit et les barres.
C’est party pour l’installation. Nous nous apercevons que ce barnum a déjà vécu et les barres sont presque toutes tordues ! Une party du toit est même déchirée. Il faut faire avec les moyens du bord et le vent d’autan qui n’est pas de notre côté souffle fort en nous rendant la tâche encore plus difficile. En même temps nous rencontrons nos voisins les « mexicains » qui nous paient un petit verre de rouge histoire de se motiver un peu plus.
1 rouleau de scotch et une bobine de fil plus tard, nous arrivons à mettre la « structure » du stand debout. Il s’agit ensuite de monter la tente bleue qui nous servira de chill-out. Le vent souffle encore et manque de faire s’envoler notre installation. Nous décidons donc de mettre le camion de Shu à côté en paravent.
Le plus amusant dans tout ça, c’est de se battre à côté d’immense chapiteau dont le montage devait être vraiment plus compliqué.
Après avoir tout monter, nous commençons à sentir la fatigue arriver. Moi c’est mon bras que je sens le plus. Impossible de le lever . Ça fait depuis le week-end précédent que j’ai mal. Heureusement que mon chéri profite de son petit tour pour me trouver du doliprane. Le moment est venu de se coucher… il y a encore beaucoup à faire demain matin.
La nuit nous sentons le camion tanguer. Apparemment ce satané vent a décidé de faire la fête ce week-end ! Le voisin qui n’a pas dormi de la nuit pour préparer des sandwiches s’est même chargé de consolider un peu notre installation qui est à deux doigts de s’envoler. Au réveil nous voyons les barres du barnum encore plus tordues !
Pas grave ! Un peu de ficelle, un bout de bois, encore du scotch et voici une belle atèle pour la structure !
2ème party : Coup de soleil à Sesquière…
Nous voici party à la recherche du groupe électrogène que doit nous prêter l’organisatrice. En chemin nous croisons Brice des NSD qui en profite pour nous taxer une bière échangée contre quelques unes de ses bonnes blagues matinales. Nous croisons également Seb et Reno venus installer le stand de Tekita. Les « bonjour » et les « comment ça va » fusent de partout et les préparatifs prennent un air de famille. De notre côté nous installons les décos puis nous nous baladons à la rencontre des personnes présentes.
Les stands voisins arrivent petit à petit. Il y a entre autres Maya l’Habille et ses tenues tekno roots, avec son acolyte faiseur de bijoux à tendance tribal. Par exemple, des bracelets en vertèbres de serpents polies ainsi que des boucles d’oreilles en dents de requin. Il y a aussi le stand Guarana, la masseuse à qui j’aurais du taxer un petit massage, le thé, les célèbres tentures baba etc…
Arrivent la suite du stand et ça continue pour l’installation, mais avec un peu de Muscat (merki aurore) pour se motiver. Le soleil tape de plus en plus et nous nous rendons compte que c’est une journée chaude qui nous attend. Les gens arrivent petit à petit pendant que débats et conférences commencent dans le chapiteau blanc et bleu.
Il est temps d’aller se mettre au chaud sous le stand, avec le ventilateur de Shu pour nous rendre l’air un peu plus respirable. Les gens commencent un peu à passer au stand…
Avec Forlax nous partons pour récupérer les « pass » pour la soirée. Au carré VIP on nous dit d’aller à l’entrée là où les gens achètent leur place. C’est party pour faire la queue en plein soleil. On nous donne un bracelet vert fluo « Electro Alternativ Set ». Juste un chacune. Chaque membre de Korzéame doit aller en personne récupérer son bracelet. C’est ce qu’on dit en revenant au stand. Plus tard ils reviennent énervés. L’organisatrice est plus que remontée et elle les a renvoyés promener. Tant pis nous allons nous promener à la rencontre des autres stand de l’autre côté. Nous retrouvons celui de Tekita et nous en profitons pour faire le plein de stickers. A côté il y a Brain Hacker, puis un stand de bijoux et encens tenu par un couple de transeux très souriant, il y a ensuite des stands sur le sida et le respect d’autrui ainsi que des logiciels en libre service. Nous croisons en même temps Christelle (orga) qui m’accoste en me demandant si j’ai eu mon bracelet. « Non, toujours pas. » Et voilà le point de départ d’une course contre les vigils et les barrières qui nous entourent. J’avais promis de ne pas faire passer les gens par-dessus les barrières, mais là on me donne deux bracelets !
3ème party : Trop d’organisation tue l’organisation…
Mon portable ne fait que sonner.
« Ophé ? Ya moyen que tu me fasses rentrer j’ai vraiment pas de sous ! »
« Ophé ? ça se passe comment les entrées, ya moyen de gruger ? »
Vu l’accueil chaleureux qu’a fait notre chère organisatrice aux membres de l’asso et vu le déroulement du festival qui ressemble vraiment à une grande prison musicale où tout est bon pour dépenser, je me dis que quelques entrées gratuites ça ne peut pas faire de mal. De plus, l’idée de donner des bracelets qui collent comme pass c’est un appel à les changer en multi pass !
C’est party pour une course entre le parking et le site, un bracelet au poignet, l’autre dans la poche. Je ne dirai pas combien de personnes sont passées ainsi mais je sais qu’il y en a eu pas mal… Beaucoup moins que celles qui ont payé donc il n’y a pas de mal là dedans.
C’est ensuite que nous rencontrons Julien, un bénévole de MDM qui vient nous parler de prévention avec le sourire. Nous lui demandons conseil et il nous annonce également qu’il fait des formations gratuites sur les effets des drogues sur le mental et sur le physique et la façon dont on doit réagir suivant si la personne à aider a pris tel ou tels produit. Merci pour ta motivation ! Vivement que cette formation se fasse !
Il est temps d’aller faire un petit tour de danse. Dans le « Track’n’arts » nous sautillons sourire aux lèvres et verre de guarana-punch à la main sur le hip-hop terrible d’Herbalizer. Nous aurons même du mal à quitter le chapiteau pour tenir notre première heure au stand. Responsabilités obligent, nous sortons en dansant jusqu’au stand.
Nous y rencontrons une autre bénévole de MDM qui a, elle aussi le sourire. Elle est dans un stand de prévention pour faire une sorte de… stage par rapport à ces études en psychologie. C’est sûr que pour cela elle est dans l’endroit idéal !
Plusieurs personnes passent au stand. Certaines sont plus touchées que d’autres, physiquement ou mentalement et je manque de rire lorsqu’un sacré phénomène en claquage de dents m’annonce sa théorie de l’ « esprit du son ». Enfin, c’est ça aussi la prévention !
Fin de notre heure.
On refait un tour. Petit passage aux stands. On en profite pour faire un tour chez les pirates.
Je croise ensuite K-Rapace qui est motivé pour un petit tour en touriste à faire des photos devant les chapiteaux. Retour aux « Track’n’arts » et découverte d’un groupe terrible : Dark Jedis. Drum’n baaaaaaass !
Il me quitte peu de temps après pour rejoindre Morphée.
Je retourne au stand pour voir mes acolytes.
4ème party : La connerie est humaine !
Jess s’est fait voler toutes ses affaires dans la tente posée juste derrière le stand. Et pas longtemps après, elle se prend un coup de poing en voulant séparer deux gars.
Comment relativiser dans ses cas là ? Comment pardonner de tels actes alors que l’on est venu ici essentiellement pour aider les autres ? Les fêtes tekno sont souvent faites de rire et de larmes et le tout ressemble souvent à une cour de récréation où beaucoup semblent avoir rater le wagon de l’évolution…
De fous rire en fous rire, la nuit s’achève bientôt. Je m’aperçois que je n’ai pas vraiment danser.
Yoshy se lève, motivés et prêt à se faire une session musique. Justement le duo Banditos s’apprête à jouer. Nous partons vers le chapiteau avec Shu et devant nous croisons un sacré phénomène qui danse coucher un pénis en plastique sur le front. Sacré fou rire ! Surtout lorsqu’il se lève pour nous faire une sacré chorégraphie que Shu va filmer.
Dans le chapiteau c’est irrespirable ! Fumée de cigarette (magique ou non), chaleur ambiante et transpiration, je ne vous explique pas le bonheur que c’est pour mes poumons ! La musique a beau être bien entraînante, je ne peux pas rester.
Retour aux « Track’n’arts » (décidément, il portait bien son nom ce chapiteau !) pour y trouver un sacré phénomène ! Jason Forest… Que dire… Ce mec est une performance à lui tout seul. Sur un breakcore experimental et complètement saturé il enchaîne les grimaces à tel point qu’on a l’impression qu’il vit chaque party jouée ! Hallucinant ! A la fin il va même jusqu’à casser son PC en deux et en tenant un bout dans chaque main, il clame un « Thank you » mémorable !
Nous ressortons encore secoués par ce qu’on vient de voir. J’aimerais l’entendre parler de ce qu’il fait pour savoir sa technique.
Soudain c’est le chapiteau « la basse, le break et le truand » qui nous attire. Nos jambes nous entrainent vers Rage Against the Machine remixé en break ! Souvenir, souvenir… je m’étonne de ne pas voir mon Yoshy qui est encore dans le four d’à côté. Dommage ! Mais on peut pas se diviser en plusieurs morceaux !
Dernières heures au stand, mais après tout, qui prévenir en fin de festival ? Nous nous contentons de rire sur le spectacle que nous offre les quelques chépers de la matinée. Spéciale dédicace au « Maître de l’eau » qui ne voulait pas lâcher son robinée ! Pareil pour Mister Raï, terrible la chorégraphie ! On commence à ranger le stand et les flyers.
Tour au chill-out. Les délires continuent autour des pirates et de tout ce qui va avec. D’ailleurs le soleil refait son apparition et on se retrouve de plus en plus aux Caraïbes !
sunny
Encore un tour de danse sur de l’electro au milieu des couleurs. L’ambiance est vraiment sympa mais je ne peux m’empêcher de pense que les gens sont des porcs ! Toutes les beines sont presque vides et tous les déchets sont par terre ! Et oui, l’ingratitude humaine veut que lorsqu’on paye 12 euros, on ne va pas faire l’effort de marcher jusqu’aux nombreuses poubelles du site ! De toute façon je suis cassée avec cette chaleur, et il est bientôt temps de partir retrouver le frais de l’appartement. Nous rangeons ainsi le stand avec la sirène des pompiers en fond sonore.
Pour conclure ce report, je dirais que l’organisation mal gérée de ce festival a entraîné pas mal de problèmes. Je ne pense pas que tous ces chapiteaux étaient nécessaires. D’ailleurs pourquoi des chapiteaux ? Pourquoi ne pas laisser le son à l’extérieur afin de mieux profiter de la musique ? De plus l’installation sur le terrain laissaient à désirer par rapport à l’année dernière : pas d’ombre, tous les stands alignés sur les côtés, trop d’espace libre au milieu.
Après il y a eu encore pas mal de rencontres sympathiques.
Comme il était initialement prévu, Shu, Yoshy et moi arrivons à 20h30 vendredi soir sur le site de Sesquière. Après avoir avancé le camion dans l’espace qui deviendra privé par la suite, nous retrouvons l’organisatrice qui est déjà surbookée. Elle nous indique l’emplacement en nous annonçant les différents stands qu’il y aura. Nous sommes à côté du chapiteau nommé « La Basse, le Break, et le Truand ». Les autres membres de Korzéame arrivent à la suite. Christelle nous donne une sorte de barnum tout simple avec juste le toit et les barres.
C’est party pour l’installation. Nous nous apercevons que ce barnum a déjà vécu et les barres sont presque toutes tordues ! Une party du toit est même déchirée. Il faut faire avec les moyens du bord et le vent d’autan qui n’est pas de notre côté souffle fort en nous rendant la tâche encore plus difficile. En même temps nous rencontrons nos voisins les « mexicains » qui nous paient un petit verre de rouge histoire de se motiver un peu plus.
1 rouleau de scotch et une bobine de fil plus tard, nous arrivons à mettre la « structure » du stand debout. Il s’agit ensuite de monter la tente bleue qui nous servira de chill-out. Le vent souffle encore et manque de faire s’envoler notre installation. Nous décidons donc de mettre le camion de Shu à côté en paravent.
Le plus amusant dans tout ça, c’est de se battre à côté d’immense chapiteau dont le montage devait être vraiment plus compliqué.
Après avoir tout monter, nous commençons à sentir la fatigue arriver. Moi c’est mon bras que je sens le plus. Impossible de le lever . Ça fait depuis le week-end précédent que j’ai mal. Heureusement que mon chéri profite de son petit tour pour me trouver du doliprane. Le moment est venu de se coucher… il y a encore beaucoup à faire demain matin.
La nuit nous sentons le camion tanguer. Apparemment ce satané vent a décidé de faire la fête ce week-end ! Le voisin qui n’a pas dormi de la nuit pour préparer des sandwiches s’est même chargé de consolider un peu notre installation qui est à deux doigts de s’envoler. Au réveil nous voyons les barres du barnum encore plus tordues !
Pas grave ! Un peu de ficelle, un bout de bois, encore du scotch et voici une belle atèle pour la structure !
2ème party : Coup de soleil à Sesquière…
Nous voici party à la recherche du groupe électrogène que doit nous prêter l’organisatrice. En chemin nous croisons Brice des NSD qui en profite pour nous taxer une bière échangée contre quelques unes de ses bonnes blagues matinales. Nous croisons également Seb et Reno venus installer le stand de Tekita. Les « bonjour » et les « comment ça va » fusent de partout et les préparatifs prennent un air de famille. De notre côté nous installons les décos puis nous nous baladons à la rencontre des personnes présentes.
Les stands voisins arrivent petit à petit. Il y a entre autres Maya l’Habille et ses tenues tekno roots, avec son acolyte faiseur de bijoux à tendance tribal. Par exemple, des bracelets en vertèbres de serpents polies ainsi que des boucles d’oreilles en dents de requin. Il y a aussi le stand Guarana, la masseuse à qui j’aurais du taxer un petit massage, le thé, les célèbres tentures baba etc…
Arrivent la suite du stand et ça continue pour l’installation, mais avec un peu de Muscat (merki aurore) pour se motiver. Le soleil tape de plus en plus et nous nous rendons compte que c’est une journée chaude qui nous attend. Les gens arrivent petit à petit pendant que débats et conférences commencent dans le chapiteau blanc et bleu.
Il est temps d’aller se mettre au chaud sous le stand, avec le ventilateur de Shu pour nous rendre l’air un peu plus respirable. Les gens commencent un peu à passer au stand…
Avec Forlax nous partons pour récupérer les « pass » pour la soirée. Au carré VIP on nous dit d’aller à l’entrée là où les gens achètent leur place. C’est party pour faire la queue en plein soleil. On nous donne un bracelet vert fluo « Electro Alternativ Set ». Juste un chacune. Chaque membre de Korzéame doit aller en personne récupérer son bracelet. C’est ce qu’on dit en revenant au stand. Plus tard ils reviennent énervés. L’organisatrice est plus que remontée et elle les a renvoyés promener. Tant pis nous allons nous promener à la rencontre des autres stand de l’autre côté. Nous retrouvons celui de Tekita et nous en profitons pour faire le plein de stickers. A côté il y a Brain Hacker, puis un stand de bijoux et encens tenu par un couple de transeux très souriant, il y a ensuite des stands sur le sida et le respect d’autrui ainsi que des logiciels en libre service. Nous croisons en même temps Christelle (orga) qui m’accoste en me demandant si j’ai eu mon bracelet. « Non, toujours pas. » Et voilà le point de départ d’une course contre les vigils et les barrières qui nous entourent. J’avais promis de ne pas faire passer les gens par-dessus les barrières, mais là on me donne deux bracelets !
3ème party : Trop d’organisation tue l’organisation…
Mon portable ne fait que sonner.
« Ophé ? Ya moyen que tu me fasses rentrer j’ai vraiment pas de sous ! »
« Ophé ? ça se passe comment les entrées, ya moyen de gruger ? »
Vu l’accueil chaleureux qu’a fait notre chère organisatrice aux membres de l’asso et vu le déroulement du festival qui ressemble vraiment à une grande prison musicale où tout est bon pour dépenser, je me dis que quelques entrées gratuites ça ne peut pas faire de mal. De plus, l’idée de donner des bracelets qui collent comme pass c’est un appel à les changer en multi pass !
C’est party pour une course entre le parking et le site, un bracelet au poignet, l’autre dans la poche. Je ne dirai pas combien de personnes sont passées ainsi mais je sais qu’il y en a eu pas mal… Beaucoup moins que celles qui ont payé donc il n’y a pas de mal là dedans.
C’est ensuite que nous rencontrons Julien, un bénévole de MDM qui vient nous parler de prévention avec le sourire. Nous lui demandons conseil et il nous annonce également qu’il fait des formations gratuites sur les effets des drogues sur le mental et sur le physique et la façon dont on doit réagir suivant si la personne à aider a pris tel ou tels produit. Merci pour ta motivation ! Vivement que cette formation se fasse !
Il est temps d’aller faire un petit tour de danse. Dans le « Track’n’arts » nous sautillons sourire aux lèvres et verre de guarana-punch à la main sur le hip-hop terrible d’Herbalizer. Nous aurons même du mal à quitter le chapiteau pour tenir notre première heure au stand. Responsabilités obligent, nous sortons en dansant jusqu’au stand.
Nous y rencontrons une autre bénévole de MDM qui a, elle aussi le sourire. Elle est dans un stand de prévention pour faire une sorte de… stage par rapport à ces études en psychologie. C’est sûr que pour cela elle est dans l’endroit idéal !
Plusieurs personnes passent au stand. Certaines sont plus touchées que d’autres, physiquement ou mentalement et je manque de rire lorsqu’un sacré phénomène en claquage de dents m’annonce sa théorie de l’ « esprit du son ». Enfin, c’est ça aussi la prévention !
Fin de notre heure.
On refait un tour. Petit passage aux stands. On en profite pour faire un tour chez les pirates.
Je croise ensuite K-Rapace qui est motivé pour un petit tour en touriste à faire des photos devant les chapiteaux. Retour aux « Track’n’arts » et découverte d’un groupe terrible : Dark Jedis. Drum’n baaaaaaass !
Il me quitte peu de temps après pour rejoindre Morphée.
Je retourne au stand pour voir mes acolytes.
4ème party : La connerie est humaine !
Jess s’est fait voler toutes ses affaires dans la tente posée juste derrière le stand. Et pas longtemps après, elle se prend un coup de poing en voulant séparer deux gars.
Comment relativiser dans ses cas là ? Comment pardonner de tels actes alors que l’on est venu ici essentiellement pour aider les autres ? Les fêtes tekno sont souvent faites de rire et de larmes et le tout ressemble souvent à une cour de récréation où beaucoup semblent avoir rater le wagon de l’évolution…
De fous rire en fous rire, la nuit s’achève bientôt. Je m’aperçois que je n’ai pas vraiment danser.
Yoshy se lève, motivés et prêt à se faire une session musique. Justement le duo Banditos s’apprête à jouer. Nous partons vers le chapiteau avec Shu et devant nous croisons un sacré phénomène qui danse coucher un pénis en plastique sur le front. Sacré fou rire ! Surtout lorsqu’il se lève pour nous faire une sacré chorégraphie que Shu va filmer.
Dans le chapiteau c’est irrespirable ! Fumée de cigarette (magique ou non), chaleur ambiante et transpiration, je ne vous explique pas le bonheur que c’est pour mes poumons ! La musique a beau être bien entraînante, je ne peux pas rester.
Retour aux « Track’n’arts » (décidément, il portait bien son nom ce chapiteau !) pour y trouver un sacré phénomène ! Jason Forest… Que dire… Ce mec est une performance à lui tout seul. Sur un breakcore experimental et complètement saturé il enchaîne les grimaces à tel point qu’on a l’impression qu’il vit chaque party jouée ! Hallucinant ! A la fin il va même jusqu’à casser son PC en deux et en tenant un bout dans chaque main, il clame un « Thank you » mémorable !
Nous ressortons encore secoués par ce qu’on vient de voir. J’aimerais l’entendre parler de ce qu’il fait pour savoir sa technique.
Soudain c’est le chapiteau « la basse, le break et le truand » qui nous attire. Nos jambes nous entrainent vers Rage Against the Machine remixé en break ! Souvenir, souvenir… je m’étonne de ne pas voir mon Yoshy qui est encore dans le four d’à côté. Dommage ! Mais on peut pas se diviser en plusieurs morceaux !
Dernières heures au stand, mais après tout, qui prévenir en fin de festival ? Nous nous contentons de rire sur le spectacle que nous offre les quelques chépers de la matinée. Spéciale dédicace au « Maître de l’eau » qui ne voulait pas lâcher son robinée ! Pareil pour Mister Raï, terrible la chorégraphie ! On commence à ranger le stand et les flyers.
Tour au chill-out. Les délires continuent autour des pirates et de tout ce qui va avec. D’ailleurs le soleil refait son apparition et on se retrouve de plus en plus aux Caraïbes !
sunny
Encore un tour de danse sur de l’electro au milieu des couleurs. L’ambiance est vraiment sympa mais je ne peux m’empêcher de pense que les gens sont des porcs ! Toutes les beines sont presque vides et tous les déchets sont par terre ! Et oui, l’ingratitude humaine veut que lorsqu’on paye 12 euros, on ne va pas faire l’effort de marcher jusqu’aux nombreuses poubelles du site ! De toute façon je suis cassée avec cette chaleur, et il est bientôt temps de partir retrouver le frais de l’appartement. Nous rangeons ainsi le stand avec la sirène des pompiers en fond sonore.
Pour conclure ce report, je dirais que l’organisation mal gérée de ce festival a entraîné pas mal de problèmes. Je ne pense pas que tous ces chapiteaux étaient nécessaires. D’ailleurs pourquoi des chapiteaux ? Pourquoi ne pas laisser le son à l’extérieur afin de mieux profiter de la musique ? De plus l’installation sur le terrain laissaient à désirer par rapport à l’année dernière : pas d’ombre, tous les stands alignés sur les côtés, trop d’espace libre au milieu.
Après il y a eu encore pas mal de rencontres sympathiques.