Mais que m’arrive t il ce matin?
À peine sortie du bain je m’électrocute sur les ondes de la radio.
Il est vrai, qu’il n’est que 12 heures et 30 minutes,
Un vague goût pâteux me reste dans la tête,
l’haleine encore chargée de mon electro cuite de la veille.
Hier!MAIS???
Vite un doute m’assaille(comme dirais le guerrier),
je me jette dans l’encoignure de la chambre à coucher, au risque de m’éborgner le mental,
le cœur accroché, j’entrouvre cette porte qui grince,
Qu‘il faudra pas que je graisse avant la fin du bail,
et glisse un œil.
Angoisse….
j’y vois rien dans le noir,
«c’est normal» me dit il,
Alors, profitant de la technique: un petit clic .
La lumière m’ébloui.
Et me dissous, moi,
White in the light.
Que je vis , sur ce lit défait?
à côté des oreillers chiffonnés,
du drap tirebouchonné,….
Sur la trace d’un renard, les restes de mon costard.
(et personne,…)
Je cours à la porte, celle-ci est fermé de l’intérieur.
je jette un coup d’yeux,
des cieux,
jusqu’au plus profond de ma tanière,
toujours personne.
Si ce n’est et bâillonné,
le vieux chat empaillé de mon ex logeuse acariâtre.( douce vengeance)
Par prudence, je lève le voile de ma penderie.
Ouf!
je suis encore seul.
Quel effroyable émoi.
vous avez sûrement entendu parler comme moi et moi,
de ces chasseurs zombies, de gazelles,
qui se réveillent au petit matin,
ou début d’après midi, plus tôt ,
et: Surprise!!!…
(dans l’autre sens ça marche aussi)
La joie m’emporte, mais je la ferme trop tard,
car la réalité m’a rejoint.
KI KI KRI la haut?
Vite de l’eau et as pro ,…
rien dans la salle de bain, vite je vais voir dans son sac…
Ah oui! j’ai oublié, ça fait six mois qu’elle s’est cassé avec la caisse…
et le reste….
Et le plus important ce matin: la pharmacie!.
Vite! sa résonne de plus en plus,
adresse de mon médecin traitant
(que j’ai pas choisi)
ou la plus proche pharmacie.
Je n’en peux plus,
v ite ma pharmacie: que reste t il :
gin mort,
sky mort,
Rouge: t’es malade, ou koi?
J’vais pas me faire une auto intra,
kes c’que tu crois,
j’ai pas le même raisin que blondie
et tiens j’y pense,
au congel….
Yéhé, Yée,
y reste de la zubro
un peu sel de céleri, un zeste de citron et le reste de ton bon jus de tomate.
Et GLOUP, Et GLOUP….. WARFFF….BURP….
Dans dix minutes samira,
je me fais plus de bile, je graisse ma bielle,
chacun son moteur.
Une douce musique assourdissante m’emporte,
c’est ki ça?
D’une voix mélodieusement vociférante,
j’apprend que le petit François rabelais, de son état, à déménager.
Que ses potes de l’art zen, le recherche.
soit:
-a la scène: monty
-à la folie: tarantino
-à l’esprit: desproges
-à la rocambol: Queneau
Et au piment: Pennac
Sont loin d’êtres sots, s’y sont peut être associé à sa fugue?
Et, parait kya, une méga super extra raie qu’on panse,
faudra que j’en parle à mon veto traitant,
(que j’ai choisi, car lui me comprend).
Allez! je pose le chameau car je déblatère
OUSTE ,
Plus una, minuta à perdre.
Je couds mes poches, sous les yeux et j’y vas.
Enfin une mission.
Je m’extirpe de mon antre et dévale les escaliers,
Économiquement, 3 à 8, tel lord st clair.
Kant, soudain, face au regard existentialiste de ma concierge,
je compris tout.
Je ne passerai pas inaperçu si je sors ainsi.
dans mon peignoir éponge, orange,
au désespoir.
Accusant, le plus décontracté possible, par un hochement,
je lui envoie une oeillade recommandé, signé,
d’un remerciement infini,
Un demi tour style axel sur la pointe des pieds,
je remonte marche par marche, la tête hôte de mon corps jusqu’au sixième .
Un peu les nerfs, Légèrement essoufflé,
j’arrive à un palier décisif,
Celui, juste avant le septième,
En aurais je le cran, après cet arrêt?
Je m’élance, m’engouffre, me propulse, c’est ma traction.
Ouf! le septième,
personne m’a vu personne m’a accompagné.
Je suis las là.
J’ouvre la porte, merde elle reste bloquée….
Les clefs, vite vite, si kelkun surgit.
Réessaye,…..
Je suis trop con! je loge au 5ème.
Aussi m’interloque-je:«Va dans le rétro satanas, tu n’es qu’un diable du lot.»
Enfin je rentre, chez moi. Je m’écrase sur le pouf,
par un souffle, celui-ci me compte son désarroi, par sa rencontre avec mon postérieur.
Alors raie fléchie, m’en roule un petit,
la galère du der mais ça m’aidera dans mon enquête.
Je finis mon simili bloody marie,
troque mon body de lady.
Et c’est parti.
J’ouvre mon frigidaire, ma parano s’éclaire,
ce n’est qu’une lumière.
Sort sur le palier ce coup si je prends l’as,
Censeur, courageux mais pas téméraire.
Et m’en vais découvrir ce mystère.
Plus d’escalier,plus de palier, plus de concierge…
As ta la vista, liberté chérie.
La rue est déserte, ou presque.
Seul deux trois matous, gros minets gominés,
qui saute dans les flaques d’eau et se cour après, en vociférant des mots,
que la bienséance et l’as
censeur,
un autre que celui de tout à l’heure,
ne me permettent pas de reproduire littéralement,
Mais cela pourrait peut se traduire, style châtier par:
«Chère petite raclure, rescapé de la sécu,
n’espère pas te tirer sur une autre planète en billet de première classe,
car je vais te pécho avant et t’éclater ta chetron
que même, avec du persil dans les naseaux
mon boucher il en voudrais pas pour son étalage.
Te dire, hein!...»
Bon! c’est pas tout ça, faut que je me magne de découvrir l’énigme.
sinon y vont croire que j’écris à rien , juste histoire d’arriver au 12000 caractères,…..
Ainsi je reprends ma quête,
plus rapide, ptit coup de speed et
zyva,
La biblio je ne vous raconte pas,
Les quidams qui disent pas bonjour à la dame,
ça non plus, je vous raconte pas.
Les keufs qu’attendent à la sortie des teufs, ça non plus.
Les vieux qu’enguelent les jeunes, les jeunes qui sont dja vieux, ça itou.
Les anarchistes politisés, le végétarien qui crève son chien,
l’édenté endetté,
L’abrutie ahuri, l’insouciant communiant,
la puissance de l’impuissance,
le venin liquoreux…..
Ah tout ça enfin,
qu’elle atmosphère!
je respire mon gaz,
oxygène poussé à son paroxysme,
gangrène vitale de mon mal.
Oulalala, je badtrip, mauvaise descente,
c’est pas mon jour,…
Alors je fais demi tour, retour chez oim,
la tête basse,
je souris pas, je regarde pas les gens,
RAF de leur tête, tout facon tout ça,
le système,qui me tape dessus,
les grands les petits les gros les maigres
les cons les intellos
ceux qu’en on, ceux qu’en chie
Mon patron, mon compagnon, mon chaton,
mon canarie même si y rime pas,
tous des cons.
Ainsi j’suis rentré,
j’me fous devant la glace et reste scotché:
Putain!ce que j’ai du me foutre dans la gueule hier.
aujourd’hui je suis de mauvais poil,
Et j’en veux à la terre entière,
Tant qu’elle me supporte
Et Me nourrisse, le reste je m’en moque…
je ne dois rien à personne,oui, car,
Mais, il ne faut que j’oublie que je dois tout à tout le monde
avant que je la détruise
car l’avenir, je m’en fou……..
Et le petit François,
Lui aussi, j’men fou,
il a ses potes…
et moi,faut l’avouer; pour les déménagements je suis pas
Transe porteur.
Et le petit ka le pain?
Allez continuer d’écrier….
Je remets mes pieds par terre,
referme le frigidaire….
On verra bien demain,
De toute façon, je sais, je suis qu’un vaurien,…..
Trop facile histoire de style,,,,
Je suis responsable et le cache à tout le monde,
et c’est pour ça:
QUE JE DEMMENAGE