j'ai hésité plusieurs jours avant de réagir aux derniers posts paske si je dis ce que j'en pense va y avoir levée de boucliers mais tant pis :
j'en ai connu qq uns quand j'étais môme des ptits mecs qui cramaient les fourmillières, qui shootaient dedans etc... une fille aussi (une seule) qui une fois avait posé la fourmi sur la plaque chauffante pour voir... ça me mettait les tripes à l'envers.
après c'est monté d'un cran : j'entendais résonner le soir dans mon quartier les hurlements de chats qu'on arrosait d'essence et qu'on cramait vif...
des mecs la plupart du temps, et fiers de leur cruauté...
fiers d'avoir assassiné leur propre sensiblité, fiers de tuer le petit garçon en eux, fiers de faire violence à leurs propres sentiments, d'annihiler leur capacité d'empathie pour le vivant... je ne parle pas de respect, le respect ça sonne comme un devoir, l'empathie, c'est la capacité naturelle de se mettre à la place de l'autre, de ressentir ce qu'il ressent.
on se prend pour de braves chasseurs parce qu'on est capable de tuer des fourmis sans ciller sans pleurer ? c'est donc qu'on est un homme ? un grand guerrier qui va nourrir et protéger sa tribu ?
à notre époque où le steack haché arrive direct dans l'assiette on qu'on ne tue même plus une carpe ou un poulet pour se nourrir, n'est-ce pas non seulement inutile mais malsain de se blinder de la sorte contre la souffrance de ce qui vit ?
ce blindage après il grandit et s'étale à tous les domaines de l'existence, et ces ptits mecs crameurs de fourmis qui un jour ont le pouvoir économique, politique, militaire... ben ils en ont plus grand chose à foutre du respect du vivant, ça les fait bien marrer, y compris du vivant humain, ya qu'à regarder les infos et voir où on en est...