Etant une pilier de comptoirs, bistrots, PMU, une adepte de vins chauds, de bières brunes rousses blondes ambrées Belges Corses Allemandes Bretonnes (Frères Mousses Coulaines 72, merci de ton existence, tu es le miel de mes semaines pourries), de pinards en tous genres mais pas moelleux, de jeux de cartes, de bizkit (ou maya selon les départements), de 8 américains, de contacts pétés ou non un verre à la main dans la rue ou au milieu d'un bar enfumé, de rencontres de zicos, pochards, intellectuels, vieux jeunes ou originaux pochés, je témoigne de mon alcoolisme chronique dégénératif génétique et j'en suis fière !
J'aime les bistrots qui ressemblent aux loges de concierges, le petit jaune en terrasse à 18h, les cacahuètes qui vont avec, les gin to des soirées nanas, la menthe pastille après le repas de maman, le Pauillac avec le camembert et le demi en attendant le départ des manif, LE BISTROT EST LE PSYCHOLOGUE DU PEUPLE !
Hymne à l'alcool, aux endroits où on le boit, à la déshinibition qu'il crée, à condition de gérer la plupart du temps et de ne pas être un boulet de galérien lorsque le dernier verre à été fatal (oups je parle pas pour moi
) !
C'est surement déplorable mais quand on a le coude qui se lève plus vite que la raison ne se crée, on fini par assumer et trouver les bons côtés de la cirrhose à venir. Surtout si on l'a chopée avec les gens qu'on aime ou que l'on a rencontrés, que ce soit aux festoch trans ou chez des amis ;
Mince, je précise je ne suis pas bourrée toutes les semaines
et que la modération doit prépondérer tout de même.
Sur ce faut que j'aille m'en décapsuler une ! Santé à tous, sexe et bonne humeur !