Just Vanessa wrote :
????
tu peux t'expliquer j'comprends pas là...
On appelle « capitalisme » un système économique qui possède une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, protégées par un système de lois et usages :
* liberté d'entreprendre avec les risques associés, éventuellement pondérés par les systèmes assurantiels;
* appropriation privée possible de services (ex fourniture d'eau) et de ressources naturelles (plus ou moins difficilement, lentement ou couteusement renouvelables, voire non-renouvelables (ex : cas d'une espèce qui disparaîtrait suite à surexploitation) ou non renouvelable aux échelles humaines de temps ; pétrole ou charbon par exemple);
* propriété privée des moyens de production;
* une certaine liberté des échanges économiques;
* recherche du profit, pour notamment rémunérer des actionnaires et/ou compenser leurs prises de risque;
* possibilité d'accumulation de capital et de spéculation;
* salariat et développement d'un « marché du travail ».
Dans les sociétés réelles, ces caractéristiques peuvent exister indépendamment les unes des autres, et chaque trait peut être plus ou moins prononcé. La propriété des ressources et moyens de production y est en fait souvent partagée entre des individus, groupements et des États, donnant naissance à une gamme continue de sociétés d’économie mixte. Par ailleurs, la séparation entre les rôles de détenteur de capitaux (rémunéré par le profit) et de travailleur (rémunéré par un salaire) tend à devenir plus floue, ces derniers pouvant posséder une part plus ou moins grande des moyens de production, dans un contexte de plus en plus mondialisé.
De même, la propriété privée des ressources ou moyens de production peut coexister avec un haut degré d’interventionnisme de la part de l'État, par exemple la fixation autoritaire des prix et des conditions d’échange, que condamne théoriquement le libéralisme économique. De telles pratiques dites « non-libérales » peuvent être souhaitées par certains propriétaires privés ou publics de ressources et moyens de production qui y voient un moyen de protéger et augmenter leurs profits en demandant à l’État de les protéger contre la concurrence, éventuellement contre la volonté des consommateurs.