La prohibition fonctionne sur la peur et sur le "qu'en dira-t-on" et c'est là, le tour de force de cette nouvelle démarche : de faire que les consommateurs, qui sont les dindons de la farce, en ont plus que marre de toutes ces conneries qui profitent aux multinationale (pharmaceutiques, du papier, des isolants, des textiles… etc !!!!), aux marchés parallèles (gangs, bandes et mafias) et qui aussi justifient certains salaires (1/3 du judiciaires) à s'occuper de clopinettes, alors qu'il y a mieux à faire ! Et ne parlons pas des conséquences de corruption qui vont avec le lot de tout cela.
De plus, le consommateur est confronté aux produits de mauvaises coupes, met en jeu sa santé, prend des risques inconsidérés pour si peu : une plante aux multiples vertus thérapeutiques et pas seulement antalgiques. Bref, de maintenir la peur, c'est bien pour faire en sorte que ce système perdure, c'est bien là-dessus qu'ils comptent pour que rien ne change.
Aujourd'hui, les consommateurs en ont marre et savent qu'il y a une autre voie : la légalisation, le droit à la culture pour tous. La restitution de cette plante aux gens (levée des monopoles en somme) c'est immanquablement la chute de tout ce système. Aujourd'hui les consommateurs en ont marre et les réseaux sociaux permettent aux gens de se rendre compte qu'ils ne sont pas seuls à penser qu'il y en a ras le bol. De quoi faut-il avoir peur ?… si tout le monde est solidaire et fait savoir que les consommateurs ne sont pas des malfrats, mais des gens insérés dans la société avec les mêmes droits et obligations que les autres.
Cette opération de coming-out, c'est aussi faire savoir que le consommateur c'est aussi monsieur et madame tout le monde et ne correspond pas au profil tant distillé dans les médias et discours politiques. Un autre visage. C'est un dévoilement en nombre qui souhaite lever l'hypocrisie et faire tomber les préjugés si bien ancrés par la propagande prohibitionniste. C'est un souhait de rétablir la vérité quant à cette plante.
C''est le souhait aussi de faire savoir qu'il est plus éthique de soutenir la légalisation que la prohibition, que c'est bien plus protecteur d'opter pour la légalisation (où tout le système actuel se dégonfle alors), pour faire place à une certaine transparence sur la qualité des produits, la réduction des risques en tous genres et la mise en place d'une véritable information sur les différents usages (et non plus une information basée sur des argumentations pro-prohibitionnistes).
Donc voilà, c'est aujourd'hui un choix de beaucoup de consommateurs, de dire, on ne veut plus avoir peur d'être à découvert, c'est bien moins dangereux (surtout si nous sommes nombreux) que de rester soumis à cette prohibition qui engendre tant de risques. Aujourd'hui le choix est de dire, "on n'empêchera jamais les gens de consommer, alors autant faire en sorte que ça se passe pas trop mal, et la meilleure solution, c'est le droit à la culture pour tous et les CSCF pour ceux qui le souhaitent (soit qu'ils n'ont pas la main verte, soit qu'ils n'ont pas le temps, soit qu'ils n'en ont pas les moyens matériels…). Et là ça ouvre d'autres perspectives que celles mises en place par la prohibition. Aujourd'hui, l'éthique citoyenne se trouve de quel côté… sincèrement ?
Cela ne vaut-il pas une mobilisation générale pour dire… stop, nous sommes des milliers (et même des millions) à être concernés par la question… si tout le monde s'y met, il n'y aura pas de représailles, mais l'obligation d'une reconsidération des lois. Une mise à jour est plus que nécessaire.