no drugs?

je prends aucuns prods en teuf des bois (lol)
aucun non plus dans les festoches trance d'ici

tout simplement parcque c'est de la merde ce qui circulent, les gens qui vendent sont clairement venus pour ca et rien que pour ca je prends rien.

apres au boom, c'etait une autre demarche, enfin pour moi c'etait pas en prendre pour en prendre mais c'etait plus dans le domaine de l'experimentation, et dans 'echange d'experience avec les autres surtout.
je  me posais, discutais avec les gens des heures, souvent ils m'invitais a rester manger, prenait leur truc, mais on parlait quoi! ct pas tiens voila 1O balles donnes ton truc que je me prenne ma perche et salut.
yavé des stands aussi de discussion autour de ca, des coins vraiment pour l'experimentation et pas pour la defonce et c'est ca qui m'a interressée.

apres en teuf ca me gene pas que les autres en prennent temps qu'ils me font pas chier, et tant qu'ils respectent le matos, la deco and co.
chacun fais ce qui veut mais avec respect d'autrui
J'y pensais ce matin ...
Je me dissais et si on se faissait une petite soirée sans aucune substance changeant le comportement...juste une petite idée...une petite teuf avec de bons DJ, une belle déco...
On demanderait juste aux personnes de laisser tous les prods à la porte...vous croyez que c'est possible...
Certains en ont rever d'autres l'ont fait!!!
c'est possible, tout est possible
limpts wrote :
J'y pensais ce matin ...
Je me dissais et si on se faissait une petite soirée sans aucune substance changeant le comportement...juste une petite idée...une petite teuf avec de bons DJ, une belle déco...
On demanderait juste aux personnes de laisser tous les prods à la porte...vous croyez que c'est possible...
Certains en ont rever d'autres l'ont fait!!!


On a déjà expérimé le concept pour une parti en Suisse et sans vente d'alcool, avec des ateliers de bien-être et des conférence l'après-midi... ben ça a fait 1 bide.. la promo aussi n'avait pas été bien faites faut dire aussi, malgré ça on s'est retrouvé en petit groupe avec un putain de spirit.. (les gens pouvaient quand même amener leur boissons alcoolisées de l'extérieur).

Une fête trance sans drogues et alccol j'y crois pas, sauf pour les privates ou tout le monde est ok avec le concept.
Sans alcool m'en fout... Smiley

Mais un petit peutri j'ai droit?
Philbetter wrote :
Sans alcool m'en fout... Smiley

Mais un petit peutri j'ai droit?




ON T A DIT NON!!!
spece de trippé va.... Smiley

La trance sponso par champomy  Smiley  
ca fait mieu Smiley
Tu rigoles mais tu crois qu'on s'y on le faisait ça pourrait marcher?...
Je lance pas le topic mais je serai bien curieuse de savoir combien de personne dirait "oui" pour aller dans une soirée avec le meilleur son possible mais en jouant le jeu en ne prenant rien et en n'ayant pas de vente à l'intérieur ni d'alcool ni de d..............e...pas le droit non plus d'en prendre dehors...espéce de tricheurs!!!
chiche ou pas chiche
limpts wrote :
Tu rigoles mais tu crois qu'on s'y on le faisait ça pourrait marcher?...
Je lance pas le topic mais je serai bien curieuse de savoir combien de personne dirait "oui" pour aller dans une soirée avec le meilleur son possible mais en jouant le jeu en ne prenant rien et en n'ayant pas de vente à l'intérieur ni d'alcool ni de d..............e...pas le droit non plus d'en prendre dehors...espéce de tricheurs!!!
chiche ou pas chiche



j voudrai bien le faire une fois si c est dans le délire collectif y a pas de probleme.

Mais y faut pas oublier que les 3/4 des gens (dont moi)vont en teufs pour se liberer et se lacher une fois de temps en temps et ca passe bien souvent par cette etape la Smiley meme si au fond ce n est pas le plus important pour passer une bonne soirée jte l accorde Smiley

Mais moi jme retient 320 jours sur 345 alors bon quand j ai la chance  d y  aller j aime profiter TOTALEMENT du moment présent si tu vois cque jveus dire!!!! Smiley  Smiley [#dav de mars#]

Comme tu dit si bien que se soit d un coté ou de l autre il faut savoir vivre et laisser vivre Smiley
Je pludois... je comprend...
mais comme tu connais mon modo... il y en a qui le rêve et il y en à qui le font... je continuerai donc à rêver...
limpts wrote :
Tu rigoles mais tu crois qu'on s'y on le faisait ça pourrait marcher?...
Je lance pas le topic mais je serai bien curieuse de savoir combien de personne dirait "oui" pour aller dans une soirée avec le meilleur son possible mais en jouant le jeu en ne prenant rien et en n'ayant pas de vente à l'intérieur ni d'alcool ni de d..............e...pas le droit non plus d'en prendre dehors...espéce de tricheurs!!!
chiche ou pas chiche


chiche
sanandha wrote :


Une fête trance sans drogues et alccol j'y crois pas, sauf pour les privates ou tout le monde est ok avec le concept.


Fred, malgré tout le respect que j'ai pour toi, je pense qu'il faut arreter de faire une distinction entre "drogue" et alcool... pourquoi ?

parceque ingestion chronique d'alcool = libération de THP dans le cerveau. T.H.P : tétrahydropapavéroline, ce que l'on appelle un Opium-like. C'est un dérivé morphinique qui apparait au bout d'un certain temps de conso (généralement dix ans, parfois beaucoup plus tôt!) et qui se substitue aux endorphines naturelles que fabrique notre organisme (les fameuses substances endogènes ou hormones anti douleurs, également substances du plaisir). Lorsque cet état survient, l'on est passé au stade de la dépendance physique et je ne parle même pas de la dépendance psychologique, qui elle, est souvent apparue bien avant!

Certes pour qu'une personne devienne malade alcoolique il faut la rencontre de plusieurs éléments
formant un "écosystème" particulier. Pour ma part l'alcoolisme c'est : une relation entre un individu et l'alcool, commandée par un besoin de calmer un mal être lié à une incapacité de faire face à ce qui se produit (notion d'alcool = médicament / béquille). Cet état entraine dans un premier temps, l'apparition d'une dépendance psychique qui dans son évolution et à défaut d'un traitement adapté, càd : une abstinence totale et continue, va amener le consommateur à une dépendance physique irreversible et mortelle!

Cela fait maintenant plus de 20 ans, que l’on a connaissance de ces phénomènes physiologiques et malheureusement l'info n'est toujours pas passée au niveau des médias, des médecins généralistes et encore moins au niveau du grand public! C'est bien dommage lorsque l'on sait que l'alcool est en France responsable directement ou "indirectment" de plus ou moins 50 000 morts / an
il faut boire beaucoup et régulièrement pour que cet état survienne non?
Oui, mais le but de ce post est avant tout d'informer, de faire réfléchir sur sa propre conso et sur le rapport que l'on entretien avec cette substance.
Petite question Franck...
Par rapport à ton rapport j'ai juste une petite question... et je sais promis quand tu me vois tu peux me donner une petite gentille tape sur la tête!!! car je te cherche un tout petit peu...
mais si il y a une substance qui se génére dans notre cerveau pour nous donner du plaisir quand on boit cela veut dire qu'on aura plus de plaisir???  et si les substances naturelles pour donner du plaisir revient alors quand est est ce qu'elles reviennent et comment?
Merci...tu sais bien que je suis blonde et que j'y comprend pas grand chose!!!
limpts wrote :
Petite question Franck...
Par rapport à ton rapport j'ai juste une petite question... et je sais promis quand tu me vois tu peux me donner une petite gentille tape sur la tête!!! car je te cherche un tout petit peu...
mais si il y a une substance qui se génére dans notre cerveau pour nous donner du plaisir quand on boit cela veut dire qu'on aura plus de plaisir???  et si les substances naturelles pour donner du plaisir revient alors quand est est ce qu'elles reviennent et comment?
Merci...tu sais bien que je suis blonde et que j'y comprend pas grand chose!!!


Smiley  Smiley  Smiley  Smiley  Smiley  Smiley

Substance, c'est pour le coup une molécule (un neurotransmetteur je pense) et associer ça au plaisir c'est un raccourci. Cette substance te met dans un état que tu peux ou pas associer au plaisir. C'est selon.

Ce qui passe avec les dérivés morphiniques (l'alcool, je sais pas), c'est que ça remplasse des endorphines naturelles. Du coup, le corps arrete d'en secreter... Et il faut à peu près 72h sans prise de morphinique pour que le corps reprenne sa sécrétion. Ca fait 72h de manque... physique qui sont atroce a vivre. Un vrai calvaire pour les héroinomanes... mais la période sans sécrétion n'est que transitoire  Smiley   Smiley
limpts wrote :
Petite question Franck...
Par rapport à ton rapport j'ai juste une petite question... et je sais promis quand tu me vois tu peux me donner une petite gentille tape sur la tête!!! car je te cherche un tout petit peu...
mais si il y a une substance qui se génére dans notre cerveau pour nous donner du plaisir quand on boit cela veut dire qu'on aura plus de plaisir???  et si les substances naturelles pour donner du plaisir revient alors quand est est ce qu'elles reviennent et comment?
Merci...tu sais bien que je suis blonde et que j'y comprend pas grand chose!!!



@ Limpts et MaMaNiNa : Chez certains sujets qui boivent (8% de la population) cette augmentation progressive des doses, du fait de la tolérance, va aboutir à l'accumulation dans le cerveau du premier dérivé de l'alcool qu'est l'acétaldéhyde qui va se combiner avec les substances chimiques du cerveau pour aboutir au bout d'une dizaine d'années en moyenne à la mise en place d'une usine chimique qui à partir de ces deux matériaux va se mettre à produire des substances chimiques sources de la dépendance. Cela se produit lorsque le foie ne peut plus faire face.

Le foie est capable, entre autres, de stoker et d'éliminer les poisons que l'on peut ingurgiter (exemple: pesticides utilisés par les agriculteurs..) et ce à faible dose de l'ordre du milligramme.  Sans problème. Cela fait parti de son travail.  

Ce dernier  met à peu près 1h30 pour éliminer 10g d'alcool (environ 1 verre) afin  que notre taux d'alcoolémie redescende à zéro. Et la il faut comprendre une notion très importante.  

L’alcool, qui n’est pas un aliment, est immédiatement transformé en alcool déshydrogénase puis en acétaldéhyde, véritable poison cellulaire que le foie tente d’éliminer en priorité.  
Normal et logique le foie s’occupe d’abord du produit le plus toxique c.a.d. celui qui risque de causer le plus de dégâts à l’organisme puis, par ordre décroissant des autres produit de moins en moins toxiques. Et ce jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus.  

Ensuite il s’occupe des tâches pour lesquelles il à été conçu à l’origine. Quelles tâches ? Enlevez le foie d’un individu et demandez-vous le temps qu’il lui reste à vivre... ?

Pour en revenir à nos moutons :  
Si on boit un litre de vin par jour, il faut 15 heures au foie pour éliminer les 40 g d'alcool...il reste donc au corps 9h par jour pendant lequel le taux d'alcoolémie est à zéro.

Bon là on entre dans le vif du sujet.  
 
Si quotidiennement, on augmente la dose, on  arrive à un stade où le foie n'a plus le temps d'éliminer l'alcool de notre corps pendant les 24 h d'une journée, alors là il se passe un truc !...  

Le cerveau va trouver un moyen pour tenter de palier à ce manque : il va transformer lui même cet alcool en une substance chimique :  la tétrahydropapavéroline (THP) qui est une drogue dépendance immédiate pour le corps humain et SALSOLINOL, qui apparait lorsque les Acétaldéhydes montent au cerveau et rencontrent la dopamine (neurotransmetteur). Ce sont de véritables produits morphiniques. Là, on est passé au stade de la maladie alcoolique.  

Ces endorphines '"like" vont bloquer les endorphines naturelles du sujet (substances anti douleur ou produit morphinique que fabrique tout mammifère et indispensable à la survie).

La conséquence inéluctable est que le corps de ce sujet va dépendre pour sa survie d'endorphines venues de l'extérieur, via l'alcool.

Qu'il n'apporte plus d'alcool et ce sera le manque, expérience éminemment douloureuse que seuls peuvent connaître les toxicomanes

Un sujet en manque n'a plus qu'une seule activité possible : chercher à combler ce manque, c'est-à-dire se remplir à nouveau d'alcool.

Plus rien d'autre ne compte.

Le sujet est devenu toxicomane, mais c'est un toxicomane qui s'ignore.

S'il (elle) arrete l'alcool (après un sevrage médicalisé) le risque est en cas de rechute la remise en route de la "pompe à THP" qu'il à dans le cerveau avec les conséquences ineluctables de la maladie alcoolique pouvant aboutir à la mort : l'impossibilité de se sevrer, le manque, le coma ethilique, le DT etc.

Pour conclure, la seule solution pour un malade alcoolique c'est : zero alcool un jour à la fois...
merci glypphcult pour ce cours de bio-chimie tres convaincant.arretons de nous murger la truffe les mecs c'est pas tres tres bien...
franck Glyphcult wrote :




L’alcool, qui n’est pas un aliment, est immédiatement transformé en alcool déshydrogénase puis en acétaldéhyde, véritable poison cellulaire que le foie tente d’éliminer en priorité.  
Normal et logique le foie s’occupe d’abord du produit le plus toxique c.a.d. celui qui risque de causer le plus de dégâts à l’organisme puis, par ordre décroissant des autres produit de moins en moins toxiques. Et ce jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus.  
 


petite erreur l'alcool deshydrogenase est une enzyme et ne peut donc etre le produit de la dégradation a mon avis c'est plutôt "l'alcool est transformé par l'alcool deshydogenase en acétaldéhyde"
Tu dit que le cerveau ce mets à sécréter cette hormone qui n'est donc jamais produite à la base non?
es aussi pour cela que lorsqu'il y a des antécédents familiaux on a plus de chance de devenir dépendant et plus rapidement? (je me dit que au nivaux génétique c'est inscrit?)
cereal Killer wrote :
merci glypphcult pour ce cours de bio-chimie tres convaincant.arretons de nous murger la truffe les mecs c'est pas tres tres bien...


Ouai  Smiley  Si la Neuro-Biologie suffisait à expliquer les Addictions ça se saurait depuis un moment .

Même si bien évidemment elle fait partie du processus de la dépendance cela reste tout de même un peu léger comme approche ou du moins un peu restrictif
En tout cas ce n'est certainement pas par cet abord que je m'engagerais sur une tentative d'explication des phénomènes de dépendance... sujet oh combien casse gueule et légèrement plus complexe .

Mais bon la vulgarisation est un exercice difficile .... n'est ce pas Franck ????  Smiley
MaMaNiNa wrote :
Tu dit que le cerveau ce mets à sécréter cette hormone qui n'est donc jamais produite à la base non?
es aussi pour cela que lorsqu'il y a des antécédents familiaux on a plus de chance de devenir dépendant et plus rapidement? (je me dit que au nivaux génétique c'est inscrit?)



Un schéma assez simple mais assez explicite qui montre bien  comment tout inter-agi :

La dépendance = Interaction entre un produit (P) x Individu (I) x Environnement (E)

P = Facteurs de risque liés au produit

-Dépendance
-Complications sanitaires, psychologiques et sociales
-Statut social du produit

I = Facteurs individuels ( de vulnérabilités et de résistance )

- Génétiques
- Biologiques
- Psychologiques
- Psychiatriques

E = Facteurs d'Environnement

- Familiaux : fonctionnement familial, consommation familiale
- Sociaux : exposition liée au sexe, à l'age, au groupe social, marginalisation ......

Tout ça pour dire que la dépendance ne s'explique où ne se résume à un facteur et puis de toute façon :

"Dieu a dit : il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, il y aura des hommes noirs et il y aura des hommes blancs... Et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile tous les jours... Et il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux ce sera très dur !
Coluche!
L’alcoolo-dépendance

Dans les pays d’Europe occidentale et en Amérique du Nord, on peut considérer qu’approximativement 10% des hommes et 5% des femmes souffrent d’une dépendance à l’alcool selon les critères de l’Association Américaine de Psychiatrie.

La dépendance à l’alcool est définie par la survenue simultanée pour un individu de trois parmi les sept critères suivants :

Tolérance augmentée (tient mieux l’alcool)
Symptômes de sevrage (tremblements, anxiété, sudations, épilepsie à l’arrêt de l’alcool)
Difficultés à contrôler la quantité d’alcool consommé
Préoccupations liées à l’approvisionnement en alcool
Désir persistant et infructueux de diminuer ou d’interrompre la consommation
Répercussions négatives de l’alcool sur les loisirs et la vie sociale
Consommation persistante malgré des problèmes de santé physique ou psychique


La dépendance à l’alcool est-elle une maladie ?

Oui, c’est une maladie chronique à évolution progressive se présentant par des symptômes tels qu’une envie irrésistible de boire malgré des conséquences fâcheuses sur la vie sociale, affective, professionnelle ou sur la santé. Comme beaucoup d'autres maladies, son évolution est plus ou moins prévisible avec des complications bien décrites dont l’ordre d’apparition est relativement bien défini. Les facteurs influençant l’évolution de l’alcoolo-dépendance, aussi bien génétiques que liées à l’environnement, commencent à être mieux connus.


La dépendance à l’alcool se transmet-elle génétiquement ?

Oui, dans une famille l'alcoolisme a tendance à se transmettre de génération en génération, et cela s'explique, en partie, par une transmission génétique. Des études en cours visent à identifier les gênes responsables d'une vulnérabilité accrue à développer une dépendance à l'alcool. L'entourage et l'environnement d'une personne comme les parents, les amis, l'exposition au stress, la disponibilité plus ou moins grande de l’alcool sont des facteurs qui peuvent influencer la consommation d'alcool et le développement de l'alcoolisme. D'autres facteurs liés à la personnalité et à l’entourage familial peuvent avoir un effet protecteur même pour une personne à haut risque de développer des problèmes d’alcool. Il ne faut pas dès lors pas confondre risque et fatalité. Si le risque de développer des problèmes d’alcool est trois fois plus important pour un fils ou une fille d’alcoolo-dépendant, seuls une petite proportion d’entre eux deviennent alcoolo-dépendants (15% des garçons et 5% des filles). A l'inverse, une personne sans aucune histoire familiale d'alcoolisme peut devenir alcoolo-dépendante.

Peut-on guérir de la dépendance à l’alcool ?

Non, pas complètement. L'alcoolisme est une maladie disposant de traitement favorisant la prévention de la rechute. Aucun traitement de permet cependant de guérir la maladie définitivement. Cela veut dire que même si un alcoolo-dépendant est abstinent depuis longtemps, le risque de rechute existe. Il est dès lors important pour la grande majorité des alcoolo-dépendants devenus abstinents, même après des années, d'éviter toute consommation d’alcool.

Y a-t-il des médicaments pour lutter contre la dépendance à l’alcool ?

Oui, deux classes de médicaments sont prescrits dans le traitement de l'alcoolisme. Les premiers sont des calmants de la classe des benzodiazépines comme le Valium®, le Seresta® qui sont utilisés pendant le temps du sevrage physique pour diminuer ou éviter les symptômes qui peuvent se développer à l’arrêt de l’alcool tels que tremblements, sudations, palpitations, épilepsie et delirium tremens. La deuxième catégorie de médicaments aident à être abstinent en diminuant l'envie de boire: acamprosate (Campral®) et naltrexone (Nemexin®). Prescrits conjointement à un suivi médical, social et psychologique adapté, ces médicaments agissent de manière à diminuer l'envie de boire et constituent une protection contre la rechute.

Un médicament plus ancien, l'Antabus®, prévient la consommation d’alcool par un effet de dissuasion, la prise d’alcool chez un patient traité par Antabus® étant à l’origine d’un malaise sévère associant nausées, vomissements, palpitations et rougeur intense du visage. Le syndrome alcool-Antabus peut parfois, chez des personnes dont la santé est précaire, être à l’origine de complications sévères nécessitant une hospitalisation. L’efficacité de l’Antabus est fortement controversée dans la littérature et ce médicament n’est pas dénué d’effets secondaires, parfois sérieux. Dès lors, l’Antabus ne devrait être prescrit qu’en dernier recours et chez des patients qui le désirent.

La dépendance à l’alcool peut-elle être traitée ?

Les traitements contre l'alcoolisme sont efficaces. Approximativement 30 à 50% des personnes traitées sont abstinentes un an plus tard. On considère en général que la rechute fait partie de l’évolution normale du traitement et que seuls plusieurs traitements, parfois sur des années seront nécessaires pour obtenir une rémission complète. Le soutien de la part des proches est important pour contribuer à aider la personne alcoolo-dépendante à s'en sortir.

Sommes-nous égaux face au risque d’avoir des problèmes d’alcool ?

Non, alors que 90% des adultes boivent de l’alcool, environ une personne sur dix en est dépendante. Il existe également une différence entre hommes et femmes puisque les hommes sont trois fois plus touchés par les problèmes d’alcool que les femmes. Il existe également un risque génétique et environnemental puisqu’un fils ou une fille de père ou de mère alcoolo-dépendant a trois fois plus de chance d’être alcoolo-dépendant que les enfants de parents sans problèmes d’alcool. Les individus souffrant de maladie psychiatrique comme la dépression, la psychose maniaco-dépressive et la schizophrénie ont un risque augmenté par rapport à l’alcool de même que les individus dépendants de drogues, de médicaments ou de tabac.

Si j'ai un problème avec ma consommation d’alcool est ce que je peux simplement la réduire au lieu de la cesser complètement ?

Cela dépend. Si vous remplissez ou avez rempli les critères de dépendance à l’alcool présentés au Tableau 1 la réponse à cette question est probablement non. Certaines études montrent que des alcoolo-dépendants qui tentent de réduire leur consommation ne réussissent pas à le faire sur de longues périodes alors que d’autres études montrent que parmi les alcoolo-dépendants qui sont devenus abstinents, seule une faible proportion des individus vont pouvoir revenir à une consommation modérée. Donc un arrêt total de l'alcool, en tout cas momentané, est fortement conseillé pour optimiser les chances de s'en sortir. Si vous n'êtes pas alcoolo-dépendant mais avez des problèmes liés à l'alcool, vous pourrez peut être modérer votre consommation sans la stopper complètement. Si toutefois vous n'y arrivez pas, un arrêt complet de la consommation sera probablement nécessaire.

Si un alcoolo-dépendant refuse de se faire aider, y a-t-il tout de même un moyen pour l'en convaincre ?

Oui, mais cela n’est pas toujours facile. On ne peut obliger un alcoolo-dépendant à se faire traiter, sauf dans certaines situations de crises, si il y a un problème médical aigu et sérieux impliquant les proches ou la justice. Une crise, dans laquelle l'alcool à son rôle à jouer, peut constituer une opportunité de prise de conscience de la gravité de la situation et de ce fait être un moment opportun pour accepter de se faire aider. Les professionnels de la santé spécialisés dans les problèmes d’alcool donnent certains conseils, présentés dans la troisième partie de ce texte, dont chacun peut s’inspirer lorsqu’il s’agit de convaincre une personne alcoolo-dépendante à entreprendre un traitement.

Texte pris du site du  CTA qui est rattaché au Département Universitaire de Médecine
et Santé Communautaires et associé à la Division d'Abus de Substances
le crepusculologue wrote :


Smiley  Smiley  Smiley  Smiley  Smiley  Smiley

Substance, c'est pour le coup une molécule (un neurotransmetteur je pense) et associer ça au plaisir c'est un raccourci. Cette substance te met dans un état que tu peux ou pas associer au plaisir. C'est selon.

Ce qui passe avec les dérivés morphiniques (l'alcool, je sais pas), c'est que ça remplasse des endorphines naturelles. Du coup, le corps arrete d'en secreter... Et il faut à peu près 72h sans prise de morphinique pour que le corps reprenne sa sécrétion. Ca fait 72h de manque... physique qui sont atroce a vivre. Un vrai calvaire pour les héroinomanes... mais la période sans sécrétion n'est que transitoire  Smiley   Smiley


Je suis pas du tout d'accord avec ça, mon ex c'est fait désintoxiquer après 20 ans de dépendance, il lui à fallu 4 mois pour ce défaire de toutes les douleurs physique.
la dépandance à l'alcool c'est très dur... surtout pour s'en sortir... Car tout le monde en consomme, ce sont donc des personnes soumises à la tentation en permanance.
il paraitrai qu'un nouveau médicament qui vient de voir le jour apporterai certains miracles... le baclofene...
Pour quoi? alcool ou drogue? En tout cas lui il n'as pas eu ce traitement là
Heretik Erik wrote :



Un schéma assez simple mais assez explicite qui montre bien  comment tout inter-agi :

La dépendance = Interaction entre un produit (P) x Individu (I) x Environnement (E)

P = Facteurs de risque liés au produit

-Dépendance
-Complications sanitaires, psychologiques et sociales
-Statut social du produit

I = Facteurs individuels ( de vulnérabilités et de résistance )

- Génétiques
- Biologiques
- Psychologiques
- Psychiatriques

E = Facteurs d'Environnement

- Familiaux : fonctionnement familial, consommation familiale
- Sociaux : exposition liée au sexe, à l'age, au groupe social, marginalisation ......

Tout ça pour dire que la dépendance ne s'explique où ne se résume à un facteur et puis de toute façon :

"Dieu a dit : il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, il y aura des hommes noirs et il y aura des hommes blancs... Et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile tous les jours... Et il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux ce sera très dur !


Tres intéressant comme approche, j'adhère, la dépendance est multi factorielle.

Le facteur génétique est très intéressant, mon grand-père était alcoolique, j'ai été dépendant à toute sortes de drogue, j l'e suis encore un peu mais d'une manière compensatoire, avec la fumée, l'alcool, la bouffe (le sucré)... ces schéma-réflexe se déclenchent lors de contrariété relié à l'affectif. Ma mère s'est fait abandonné par son père, elle-même a été absente de ma vie pendant 12 ans... je ne peux que constater ds mon cas des similitudes comportementales transgénérationelles. Je constate également  que le facteur génétique a un impact sur plusieurs autres facteurs...
le baclofene c'est pour l'alcool....

et pour ce qui est de la transmission génétique...
ce qui est fait et fait... ce qui est transmit et transmit... l'important c'est pas ça mais ce qui est aujourd'hui....non???
sanandha en toute amitié... peux tu changer ce que ton grand pére ou ta mére ont fait? ce qui s'est passé?
vas tu pour autant le porter sur toi comme un lourd fardeau toute ta vie? et gacher le restant de tes jours???
ne fais pas cette bétise car un jour on se reveille et on se demande ou sont passées toutes ces années....