Chamar – Chamaring Vol.1 (Tod Aquarium records)
Tracklist :
1. Pray
2. Dochacky
3. Garakuta
4. Parallel Times
5. Pakemon
6. Bishop
7. Aqua
8. A.T.O 2005 mix
Chamar est Kazuhide Toda, un artiste japonais qui a fondé le label Tod Aquarium en 1997 (label pour le moins underground puisque cet album ne constitue que la 6 ème sortie du label ...), il a par ailleurs collaboré avec Tsuyoshi Suzuki sur son projet Joujouka et également avec Dj Keisuke (Matsuri Tokyo) pour le projet Psyclimb. La pochette du cd est réalisé par Nyon Orb, qui est la femme de Chamar.
Pray : Il s’agit de quelque chose qui se remplit, une atmosphère mystérieuse, comme si on pénétrait dans un laboratoire de physique - chimie inoccupé, seul on contemple d’étranges mixtures liquides, colorées dont certaines bruyantes ou effervescentes.
Dochacky : un groove psyché hypnotique où l’on est confronté à une énorme masse de bubble gum rose gluant, dégoulinant qui se répand doucement partout sur le sol et dont la forte acidité induit de gigantesques vapeurs toxiques au fur et à mesure que cette matière décompose les objets sur son passage. Quand le morceau devient plus Goa après 7’00, c’est le signe que le temps est venu de faire quelque chose avant d’être pris comme dans des sables mouvants.
Garakuta : Le démarrage est plus percutant avec des effets sur les percussions, un climat puissant de nuit jusqu’à 3’42, quand la mélodie tapageuse apparaît. A 6’36 le synthé devient plus cuivré de manière à réveiller vos tympans si c’était encore nécessaire.
Parallel Times : Un titre full on avec en milieu un moment tribal-goa avec des chants africains à partir de 4’15, une chaude basse jusqu’à 3’35 ; puis dans le cœur de la partie tribale, le son est plus profond et on a des percussions à partir de 3’50. Dans l’ambiance sonore environnante, plusieurs bruits sont repérables : des crissements de pneus à partir de 1’26, dès 2’40 des tirs lasers de vaisseaux spatiaux qui apportent une touche délirante au morceau.
Pakemon : Il y a comme des chants d’indiens d’Amérique dans le lointain fond sonore à 1’35 et aussi des chants religieux indiens à 2’35 qui sont plus perceptibles eux. La mélodie qui part à 3’30, a quelque chose de très exotique et Goa à la fois. Ici encore, on a le sentiment d’une musique de nuit tout au long du morceau.
Bishop : Après une longue et douce intro , la basse attire votre attention en premier : extrêmement nerveuse et galopante. Puis il est temps pour le riff de guitare électrique pointu d’accaparer votre esprit à 4’10. Après un break jouant sur les filtres à 6’00, plusieurs tirs lazers ponctuent la partie finale, le tout étant toujours accompagné de la basse du début mais dans un registre plus détendu à présent.
Aqua : De fortes inspirations et expirations tel qu’un coureur d’athlétisme peut en générer constituent l’intro de ce titre avec le soutien d’un synthé en spirale ascendante contribuent à rendre cette ouverture dramatique et tendue. Beaucoup de petits sons amusants (bleeps, sweeps & creeps) sont utilisés tout du long, à 2’50 la basse subit son premier changement de ton. Plusieurs sons évoluent vers leurs limites en aigus et ensuite redescendent très rapidement dans les graves comme un ballon qu’on voudrait gonfler à la bouche sans jamais vraiment y parvenir faute de souffle.
ATO (2005 mix) : C’est un morceau plus chill out, avec des percussions, des sons d’eau tombant d’un mécanisme à tiges de bambous à 4’25, le synthé mélodique semble être une imitation de ce paisible processus. Malheureusement les effets sur la voix qui fait des incantations me semblent ne pas être bien en adéquation avec le reste des harmonies du morceau, s’ils avaient été plus discrets, le résultat en aurait été meilleur. Pour un titre chill, il manque un peu de calme et le résultat est un poil trop confus , c’est dommage.
Chamaring Vol.1 est un sympathique 1er album fait de titres goa-psyché, avec cette touche spéciale japonaise groovy-tecky que l’on peut attendre, comme souvent, de la part des producteurs japonais ; il ne reste plus qu’à souhaiter qu’un Chamaring Vol.2 arrivera rapidement après ce 1er volume.
Titres phares :2,4,5,7
7,5/10
(l’album est uniquement dispo chez Saikosounds, des samples sont également dispos sur le site du label :
www.t-a-rec.com)
Tracklist :
1. Pray
2. Dochacky
3. Garakuta
4. Parallel Times
5. Pakemon
6. Bishop
7. Aqua
8. A.T.O 2005 mix
Chamar est Kazuhide Toda, un artiste japonais qui a fondé le label Tod Aquarium en 1997 (label pour le moins underground puisque cet album ne constitue que la 6 ème sortie du label ...), il a par ailleurs collaboré avec Tsuyoshi Suzuki sur son projet Joujouka et également avec Dj Keisuke (Matsuri Tokyo) pour le projet Psyclimb. La pochette du cd est réalisé par Nyon Orb, qui est la femme de Chamar.
Pray : Il s’agit de quelque chose qui se remplit, une atmosphère mystérieuse, comme si on pénétrait dans un laboratoire de physique - chimie inoccupé, seul on contemple d’étranges mixtures liquides, colorées dont certaines bruyantes ou effervescentes.
Dochacky : un groove psyché hypnotique où l’on est confronté à une énorme masse de bubble gum rose gluant, dégoulinant qui se répand doucement partout sur le sol et dont la forte acidité induit de gigantesques vapeurs toxiques au fur et à mesure que cette matière décompose les objets sur son passage. Quand le morceau devient plus Goa après 7’00, c’est le signe que le temps est venu de faire quelque chose avant d’être pris comme dans des sables mouvants.
Garakuta : Le démarrage est plus percutant avec des effets sur les percussions, un climat puissant de nuit jusqu’à 3’42, quand la mélodie tapageuse apparaît. A 6’36 le synthé devient plus cuivré de manière à réveiller vos tympans si c’était encore nécessaire.
Parallel Times : Un titre full on avec en milieu un moment tribal-goa avec des chants africains à partir de 4’15, une chaude basse jusqu’à 3’35 ; puis dans le cœur de la partie tribale, le son est plus profond et on a des percussions à partir de 3’50. Dans l’ambiance sonore environnante, plusieurs bruits sont repérables : des crissements de pneus à partir de 1’26, dès 2’40 des tirs lasers de vaisseaux spatiaux qui apportent une touche délirante au morceau.
Pakemon : Il y a comme des chants d’indiens d’Amérique dans le lointain fond sonore à 1’35 et aussi des chants religieux indiens à 2’35 qui sont plus perceptibles eux. La mélodie qui part à 3’30, a quelque chose de très exotique et Goa à la fois. Ici encore, on a le sentiment d’une musique de nuit tout au long du morceau.
Bishop : Après une longue et douce intro , la basse attire votre attention en premier : extrêmement nerveuse et galopante. Puis il est temps pour le riff de guitare électrique pointu d’accaparer votre esprit à 4’10. Après un break jouant sur les filtres à 6’00, plusieurs tirs lazers ponctuent la partie finale, le tout étant toujours accompagné de la basse du début mais dans un registre plus détendu à présent.
Aqua : De fortes inspirations et expirations tel qu’un coureur d’athlétisme peut en générer constituent l’intro de ce titre avec le soutien d’un synthé en spirale ascendante contribuent à rendre cette ouverture dramatique et tendue. Beaucoup de petits sons amusants (bleeps, sweeps & creeps) sont utilisés tout du long, à 2’50 la basse subit son premier changement de ton. Plusieurs sons évoluent vers leurs limites en aigus et ensuite redescendent très rapidement dans les graves comme un ballon qu’on voudrait gonfler à la bouche sans jamais vraiment y parvenir faute de souffle.
ATO (2005 mix) : C’est un morceau plus chill out, avec des percussions, des sons d’eau tombant d’un mécanisme à tiges de bambous à 4’25, le synthé mélodique semble être une imitation de ce paisible processus. Malheureusement les effets sur la voix qui fait des incantations me semblent ne pas être bien en adéquation avec le reste des harmonies du morceau, s’ils avaient été plus discrets, le résultat en aurait été meilleur. Pour un titre chill, il manque un peu de calme et le résultat est un poil trop confus , c’est dommage.
Chamaring Vol.1 est un sympathique 1er album fait de titres goa-psyché, avec cette touche spéciale japonaise groovy-tecky que l’on peut attendre, comme souvent, de la part des producteurs japonais ; il ne reste plus qu’à souhaiter qu’un Chamaring Vol.2 arrivera rapidement après ce 1er volume.
Titres phares :2,4,5,7
7,5/10
(l’album est uniquement dispo chez Saikosounds, des samples sont également dispos sur le site du label :
www.t-a-rec.com)