Comme annoncé, voici donc la première compilation du tout nouveau label français issu de l'association Hadra (Grenoble), j'ai nommé Hadracadabra. Celle-ci est sortie le 22 novembre 2004.
Ce CD réunit quelques uns des meilleurs artistes Psy Trance de la scène actuelle, mais également de nouveaux projets réunissant des artistes prometteurs. Ceux-ci, dont la plupart ont fourni une prestation au cours des soirées Hadra lors de ces 3 dernières années, ont composé un track spécialement pour la compilation. En voici une revue :
1. Rinkadink - You are not who you are (8'18)
Track décalé dans le style Rinkadink.
Super intro bien calme, qui s'active après 50 secondes. Excellent break, qui emmène vers l'identité réelle du track après une apogée vers 7mn (je parle en temps restant): un kick super propre, une dynamique de fou, une ligne de basse qui avance. Premier gros break à 6'09, puis redémarrage doux, sur une minute, avec une grosse montée. Là on se dit que ça va exploser, mais c'est trop tôt... Excellent instant de pure bassline, avec le "You are not who you are" qui s'installe tranquillement ; break puis reprise sur une ligne de basse bien propre et assez entraînante, toute en variations.
Reprise des samples façon Rinkadink, puis break vers 3'55, sur une 30aine de secondes, pour repartir bien groovy, comme au début. La folie, kick bien appuyé, puis break pour redescendre légèrement, avec les remontées fatales de l'artiste, et toujours ses breaks de fou.
La dernière remontée (26'') annonce la fin du track, encore et toujours avec cette ligne de basse super dynamique, ce kick bien appuyé et tous les meilleurs samples de "master Rinkadink" !
Très dancefloor, plutôt dure à mixer, malgré une redescente assez longue à la fin.
Assurément le meilleur track de la compilation pour beaucoup de personnes. Ca commence bien !
Note : 9.5 / 10
2. Triskell - Hyperflux (8'19)
Du pur son Triskell ; plus sombre que la précédente. commence après une intro moyennement courte de 30''. Ligne de basse sympathique, samples peu nombreux mais bien présents.
6'57 : premier break significatif, marquant la fin du début et l'entrée véritable dans le track, avec de superbes sons qui se donnent la réplique sur près de 2'.
5'11 : break, et lente montée planante sur 20s, voix féminine véritablement enchanteresse pour s'évader, jusqu'à la coupure des 4'. Reprise vers 3'45 pour une phase de transition, bien rhytmée.
2'53 : Excellente sonorité, la voix féminine plus en fond, pour garder le côté voyage.
2'26 : break sur 32 beats, calme et amorçant la reprise vers la dernière partie du track.
Variations de ligne de basses en hauteur pour la fin, sons psychés plutôt dark. Véritable descente vers 53'' (pour les DJs ).
Bref, un track plus sombre mais planant, qui laisse place au voyage, mais tout en restant bien rhytmée.
Note : 8.5 / 10
3. Hyperfrequencies - LSI (8'17)
Track super original de mister Gill, avec une intro en français dans le texte ! Samples plutôt décalés, et un début bien groovy. On croit y reconnaître des samples de public.
Break avec annonce du "LSI", puis apparition de la bassline "officielle" du morceau, bien roulante.
Track encore plus dark que ses prédécesseurs, il reprend néanmoins son rythme saccadé vers 5'40. Phase de transition, celle-ci mène vers à une coupure de bassline vers 4'35. Coupure, et reprise sur les bases au début vers 4'20. Apparition du "LSI" tout doucement, avec montée jusqu'à 3'29 (reprise des kicks), et véritable montée façon saccade de basses aux 3'. Break, et reprise en ligne de basse roulante et en variations. Ce track est une alternance de phases aux lignes de basses roulantes et aux lignes groovy, mais saccadées. S'ensuit un festival de samples aliens, plastiques et de breaks. En suivant ses breaks bien menés, on s'approche doucement de la fin du morceau, qui reprend ses allures de faux calme vers 0'50, pour s'achever tranquillement sur un "LSI" en écho qui a tenu ses promesses.
Note : 7 / 10
4. Jahbo vs Shotu Feat. Suddha - Blabla (8'07)
Track dark par excellence, qui ne fait pas de détail et se lance directement dans la bataille (8'01 !).
"Oh, come on !" Véritable incitation à la danse, ce sample rejoint la ligne de basse bien rhytmée, qui avance bien ! Samples métalliques et plastiques au rendez-vous, ce track "ramone" tout sur son passage, jusqu'à offrir une bribe de répit vers 5'42... pour une reprise quasi immédiate sur des sons bien distordus et agressifs. L'espace sonore est bien rempli aux alentours des 4', ou les samples vocaux s'en donnent à coeur joie, alternant avec beauté avec les sons bien criards du track. Changement de la ligne de basse, hauteur des notes notamment, aux alentours des 3'. Mais le track poursuit son rhytme échevelé, jusqu'à un nouveau break significatif aux 2'13. Ambiance remplie, mais
planante, qui reprend d'emblée aux 1'50. Arrive alors la fin du track, dernier baroud d'honneur des samples puissants et de la ligne de basse toujours aussi "on the road" du track. À réserver aux puristes du genre, même si les autres apprécieront quand même.
Note : 6 / 10
5. Digital Talk vs Triskell - Dream Scratcher (7'19)
Après la 2, Triskell remet ça avec Digital Talk.
Début après 20s d'intro, le kick puissant et la ligne de basse de rêve de Triskell arrive. Les deux compères nous régalent de leurs breaks variés et bien sentis et de leurs samples travaillés. Le track avance donc assurément bien, jusqu'à 4'46, break légèrement planant et angoissant, sur un cri féminin peu rassurant. Ca repart aussi sec aux 4'20 avec une ligne de basse qui a changé mais qui roule bien et fait toujours aussi triper. Les sonorités diverses s'enchainent, l'espace sonore se comble agréablement, mais fournit l'impression d'une oppression. Cela semble retomber légèrement aux 3', mais ce n'est qu'une "illusion", comme semble nous l'indiquer le sample. Cela repart donc sur les mêmes bases, avec breaks pas non plus trop nombreux mais très agréables car bien dynamiques. On s'arrache jusqu'à la fin, comme un défi tant la musique semble éternelle. Pourtant, on sent la fin venir vers les 1'. Le track fournit ses derniers atouts avant de s'évanouir...
Note : 8 / 10
6. Absolum - Hadracadabra (7'35)
Le track qui a évidemment donné son nom à la compil'.
Une intro plutôt courte, sur une montée, une explosion et c'est parti (7'08). La ligne de basse avance, le kick plutôt dur, mais le son s'évanouit... Et comme si ça n'était pas suffisant, Christof en remet un coup, avec un break explosif qui repart aussitôt (6'41)! Le son est parti, mais les breaks réguliers de maître Christof, qui n'entravent en rien la bonne marche du morceau, sont variés et puissants si bien qu'ils donnent assurément la pêche pour ce track réellement dark full-on.
Gros break aux 4'30, sur 30''. Le bassline se réinstalle, le kick remonte progressivement, et c'est reparti ! Véritable première apogée suite à un break bien posé aux 3'09, on repart sur un espace rempli de sonorités bien dark et agressives tout en restant propres à l'écoute.
Nouveau break "stéréo" aux 2'15... mais on connaît le talent d'Absolum pour nous remettre en selle progressivement, afin de s'orienter tout doucement vers le début de la fin aux 1'22. Dernière ligne de basse aux 55'', la fin est si puissante qu'on se demande si elle peut finir ainsi... On le regrette à 30'' de la fin...
En somme, un bon track d'Absolum qui ravira ses fans et couvrira assurément un dance floor !
Note : 7.5 / 10
7. Hergma - Mali (7'04)
Troisième apparition de Triskell, qui s'efface volontiers pour laisser le champ libre à Mr Driss et Gaelan.
Introduction d'une trentaine de secondes, puis lancée vers une ligne de basse proche de Triskell et des sonorités mystérieuses et bien originales.
Premier break significatif aux 4'33, qui calme le jeu, faisant table rase du reste, mais reconstruisant rapidement sur de l'efficace et de l'entraînant (4'16 - 3'49) !
Break original mais très bien placé aux 2'52 avec une excellente intervention vocale (sorte d'extra-terreste, qui me rappelle personnellement un Star Wars), annonçant une reprise (2'42) bien dynamique pour une grosse apogée (2'15 - 1'08). Le track se finit tranquillement sur les samples marquants du track.
Un track bien full-on qui donne tout ce qu'il a avec panache ; on en attendait pas moins de ses géniteurs !
Note : 7.5 / 10
8. Rastaliens - Metamorphosis (7'48)
Une intro assez courte (27'') qui enchaîne directement sur une ligne de basse de feu, qui avance à fond ! Le mastering, pas aussi excellent que sur les autres tracks, à tendance à camoufler un peu certaines sonorités parfois. Un peu gênant, mais pas trop au vu de la qualité de ce track, aux samples immenses (5'48) et au kick qui se durçit bien. On passe un cap aux 4'42 avec un excellent pad qui s'accorde à merveille avec la ligne de basse alors présente. Le ton semble monter, tout du moins ça devient sérieux... Les breaks (4'03) s'enchaînent et se saccadent (3'50), les pads tous aussi
gigantesques les uns que les autres se succèdent et se superposent de manière naturelle.
On croit alors avoir tout vu, tout entendu de la musique et de Rastaliens. Mais, après un break ni trop long ni trop court (2'30) arrive (2'04) LE pad qui reconcilie amateurs de dark et de full-on ! D'abord seul, il se fait magnifiquement accompagner par tout ce dont le duo possède de breaks, de montées et de samples accrocheurs. L'apogée se termine aux 57'' et le track finit de nous ravir doucement...
En somme, un excellent track très bien construit donne envie d'écouter du son, venant surtout de ce groupe en perpétuel progrès aux prestations de haut niveau.
Note : 9 / 10
9. Tiya - Relax (8'38)
Pour finir cette compilation, Tiya et Christof ont concocté spécialement ce track d'ambient...
L'intro fait place à un petit dialogue, apaisant. Puis, l'ambiance se fait douce, chaleureuse, et nous entraîne vers un voyage agréable. 5'26, le rhytme, calme mais régulier, s'installe peu à peu, comme pour nous garder encore un peu attentifs et en éveil... À 3'18, un excellent pad en premier plan, accompagné de voix apaisantes et d'un lead discret mais efficace, achèvent de nous transporter, dans tous les sens du terme. Le track laisse paraître sa dernière facette à 1'10, pour nous faire arriver à bon port. Effectivement, Tiya a réussi son objectif de nous relaxer en quelques minutes, mais en doutait-on réellement ?
Note : 7.5 / 10
(Moyenne : 7.83)
Voilà, comme on me l'avait demandé ailleurs, voici une review de Hadracadabra.
Evidemment, je ne prétends pas avoir le talent d'en faire (de bonnes reviews), mais je trouvais ça tellement dommage qu'il y en ait pas, que je n'ai pas pu m'en empêcher...
Espérons que vous serez indulgents et que vous me ferez des remarques constructives...car c'est ma première...
Ce CD réunit quelques uns des meilleurs artistes Psy Trance de la scène actuelle, mais également de nouveaux projets réunissant des artistes prometteurs. Ceux-ci, dont la plupart ont fourni une prestation au cours des soirées Hadra lors de ces 3 dernières années, ont composé un track spécialement pour la compilation. En voici une revue :
1. Rinkadink - You are not who you are (8'18)
Track décalé dans le style Rinkadink.
Super intro bien calme, qui s'active après 50 secondes. Excellent break, qui emmène vers l'identité réelle du track après une apogée vers 7mn (je parle en temps restant): un kick super propre, une dynamique de fou, une ligne de basse qui avance. Premier gros break à 6'09, puis redémarrage doux, sur une minute, avec une grosse montée. Là on se dit que ça va exploser, mais c'est trop tôt... Excellent instant de pure bassline, avec le "You are not who you are" qui s'installe tranquillement ; break puis reprise sur une ligne de basse bien propre et assez entraînante, toute en variations.
Reprise des samples façon Rinkadink, puis break vers 3'55, sur une 30aine de secondes, pour repartir bien groovy, comme au début. La folie, kick bien appuyé, puis break pour redescendre légèrement, avec les remontées fatales de l'artiste, et toujours ses breaks de fou.
La dernière remontée (26'') annonce la fin du track, encore et toujours avec cette ligne de basse super dynamique, ce kick bien appuyé et tous les meilleurs samples de "master Rinkadink" !
Très dancefloor, plutôt dure à mixer, malgré une redescente assez longue à la fin.
Assurément le meilleur track de la compilation pour beaucoup de personnes. Ca commence bien !
Note : 9.5 / 10
2. Triskell - Hyperflux (8'19)
Du pur son Triskell ; plus sombre que la précédente. commence après une intro moyennement courte de 30''. Ligne de basse sympathique, samples peu nombreux mais bien présents.
6'57 : premier break significatif, marquant la fin du début et l'entrée véritable dans le track, avec de superbes sons qui se donnent la réplique sur près de 2'.
5'11 : break, et lente montée planante sur 20s, voix féminine véritablement enchanteresse pour s'évader, jusqu'à la coupure des 4'. Reprise vers 3'45 pour une phase de transition, bien rhytmée.
2'53 : Excellente sonorité, la voix féminine plus en fond, pour garder le côté voyage.
2'26 : break sur 32 beats, calme et amorçant la reprise vers la dernière partie du track.
Variations de ligne de basses en hauteur pour la fin, sons psychés plutôt dark. Véritable descente vers 53'' (pour les DJs ).
Bref, un track plus sombre mais planant, qui laisse place au voyage, mais tout en restant bien rhytmée.
Note : 8.5 / 10
3. Hyperfrequencies - LSI (8'17)
Track super original de mister Gill, avec une intro en français dans le texte ! Samples plutôt décalés, et un début bien groovy. On croit y reconnaître des samples de public.
Break avec annonce du "LSI", puis apparition de la bassline "officielle" du morceau, bien roulante.
Track encore plus dark que ses prédécesseurs, il reprend néanmoins son rythme saccadé vers 5'40. Phase de transition, celle-ci mène vers à une coupure de bassline vers 4'35. Coupure, et reprise sur les bases au début vers 4'20. Apparition du "LSI" tout doucement, avec montée jusqu'à 3'29 (reprise des kicks), et véritable montée façon saccade de basses aux 3'. Break, et reprise en ligne de basse roulante et en variations. Ce track est une alternance de phases aux lignes de basses roulantes et aux lignes groovy, mais saccadées. S'ensuit un festival de samples aliens, plastiques et de breaks. En suivant ses breaks bien menés, on s'approche doucement de la fin du morceau, qui reprend ses allures de faux calme vers 0'50, pour s'achever tranquillement sur un "LSI" en écho qui a tenu ses promesses.
Note : 7 / 10
4. Jahbo vs Shotu Feat. Suddha - Blabla (8'07)
Track dark par excellence, qui ne fait pas de détail et se lance directement dans la bataille (8'01 !).
"Oh, come on !" Véritable incitation à la danse, ce sample rejoint la ligne de basse bien rhytmée, qui avance bien ! Samples métalliques et plastiques au rendez-vous, ce track "ramone" tout sur son passage, jusqu'à offrir une bribe de répit vers 5'42... pour une reprise quasi immédiate sur des sons bien distordus et agressifs. L'espace sonore est bien rempli aux alentours des 4', ou les samples vocaux s'en donnent à coeur joie, alternant avec beauté avec les sons bien criards du track. Changement de la ligne de basse, hauteur des notes notamment, aux alentours des 3'. Mais le track poursuit son rhytme échevelé, jusqu'à un nouveau break significatif aux 2'13. Ambiance remplie, mais
planante, qui reprend d'emblée aux 1'50. Arrive alors la fin du track, dernier baroud d'honneur des samples puissants et de la ligne de basse toujours aussi "on the road" du track. À réserver aux puristes du genre, même si les autres apprécieront quand même.
Note : 6 / 10
5. Digital Talk vs Triskell - Dream Scratcher (7'19)
Après la 2, Triskell remet ça avec Digital Talk.
Début après 20s d'intro, le kick puissant et la ligne de basse de rêve de Triskell arrive. Les deux compères nous régalent de leurs breaks variés et bien sentis et de leurs samples travaillés. Le track avance donc assurément bien, jusqu'à 4'46, break légèrement planant et angoissant, sur un cri féminin peu rassurant. Ca repart aussi sec aux 4'20 avec une ligne de basse qui a changé mais qui roule bien et fait toujours aussi triper. Les sonorités diverses s'enchainent, l'espace sonore se comble agréablement, mais fournit l'impression d'une oppression. Cela semble retomber légèrement aux 3', mais ce n'est qu'une "illusion", comme semble nous l'indiquer le sample. Cela repart donc sur les mêmes bases, avec breaks pas non plus trop nombreux mais très agréables car bien dynamiques. On s'arrache jusqu'à la fin, comme un défi tant la musique semble éternelle. Pourtant, on sent la fin venir vers les 1'. Le track fournit ses derniers atouts avant de s'évanouir...
Note : 8 / 10
6. Absolum - Hadracadabra (7'35)
Le track qui a évidemment donné son nom à la compil'.
Une intro plutôt courte, sur une montée, une explosion et c'est parti (7'08). La ligne de basse avance, le kick plutôt dur, mais le son s'évanouit... Et comme si ça n'était pas suffisant, Christof en remet un coup, avec un break explosif qui repart aussitôt (6'41)! Le son est parti, mais les breaks réguliers de maître Christof, qui n'entravent en rien la bonne marche du morceau, sont variés et puissants si bien qu'ils donnent assurément la pêche pour ce track réellement dark full-on.
Gros break aux 4'30, sur 30''. Le bassline se réinstalle, le kick remonte progressivement, et c'est reparti ! Véritable première apogée suite à un break bien posé aux 3'09, on repart sur un espace rempli de sonorités bien dark et agressives tout en restant propres à l'écoute.
Nouveau break "stéréo" aux 2'15... mais on connaît le talent d'Absolum pour nous remettre en selle progressivement, afin de s'orienter tout doucement vers le début de la fin aux 1'22. Dernière ligne de basse aux 55'', la fin est si puissante qu'on se demande si elle peut finir ainsi... On le regrette à 30'' de la fin...
En somme, un bon track d'Absolum qui ravira ses fans et couvrira assurément un dance floor !
Note : 7.5 / 10
7. Hergma - Mali (7'04)
Troisième apparition de Triskell, qui s'efface volontiers pour laisser le champ libre à Mr Driss et Gaelan.
Introduction d'une trentaine de secondes, puis lancée vers une ligne de basse proche de Triskell et des sonorités mystérieuses et bien originales.
Premier break significatif aux 4'33, qui calme le jeu, faisant table rase du reste, mais reconstruisant rapidement sur de l'efficace et de l'entraînant (4'16 - 3'49) !
Break original mais très bien placé aux 2'52 avec une excellente intervention vocale (sorte d'extra-terreste, qui me rappelle personnellement un Star Wars), annonçant une reprise (2'42) bien dynamique pour une grosse apogée (2'15 - 1'08). Le track se finit tranquillement sur les samples marquants du track.
Un track bien full-on qui donne tout ce qu'il a avec panache ; on en attendait pas moins de ses géniteurs !
Note : 7.5 / 10
8. Rastaliens - Metamorphosis (7'48)
Une intro assez courte (27'') qui enchaîne directement sur une ligne de basse de feu, qui avance à fond ! Le mastering, pas aussi excellent que sur les autres tracks, à tendance à camoufler un peu certaines sonorités parfois. Un peu gênant, mais pas trop au vu de la qualité de ce track, aux samples immenses (5'48) et au kick qui se durçit bien. On passe un cap aux 4'42 avec un excellent pad qui s'accorde à merveille avec la ligne de basse alors présente. Le ton semble monter, tout du moins ça devient sérieux... Les breaks (4'03) s'enchaînent et se saccadent (3'50), les pads tous aussi
gigantesques les uns que les autres se succèdent et se superposent de manière naturelle.
On croit alors avoir tout vu, tout entendu de la musique et de Rastaliens. Mais, après un break ni trop long ni trop court (2'30) arrive (2'04) LE pad qui reconcilie amateurs de dark et de full-on ! D'abord seul, il se fait magnifiquement accompagner par tout ce dont le duo possède de breaks, de montées et de samples accrocheurs. L'apogée se termine aux 57'' et le track finit de nous ravir doucement...
En somme, un excellent track très bien construit donne envie d'écouter du son, venant surtout de ce groupe en perpétuel progrès aux prestations de haut niveau.
Note : 9 / 10
9. Tiya - Relax (8'38)
Pour finir cette compilation, Tiya et Christof ont concocté spécialement ce track d'ambient...
L'intro fait place à un petit dialogue, apaisant. Puis, l'ambiance se fait douce, chaleureuse, et nous entraîne vers un voyage agréable. 5'26, le rhytme, calme mais régulier, s'installe peu à peu, comme pour nous garder encore un peu attentifs et en éveil... À 3'18, un excellent pad en premier plan, accompagné de voix apaisantes et d'un lead discret mais efficace, achèvent de nous transporter, dans tous les sens du terme. Le track laisse paraître sa dernière facette à 1'10, pour nous faire arriver à bon port. Effectivement, Tiya a réussi son objectif de nous relaxer en quelques minutes, mais en doutait-on réellement ?
Note : 7.5 / 10
(Moyenne : 7.83)
Voilà, comme on me l'avait demandé ailleurs, voici une review de Hadracadabra.
Evidemment, je ne prétends pas avoir le talent d'en faire (de bonnes reviews), mais je trouvais ça tellement dommage qu'il y en ait pas, que je n'ai pas pu m'en empêcher...
Espérons que vous serez indulgents et que vous me ferez des remarques constructives...car c'est ma première...