X. DREAM
WE INTERFACE
Gravity-plus records/Solstice
Attention méprise ! Ceux qui cherchent un album Transe seront déçus. Autant le dire de suite, on a pas du tout aimé ce X-Dream, pas plus que l’avant dernier d’ailleurs, Irritant. Et ce n’est pas faute d’aimer les artistes qui repoussent les limites de la Transe vers d’autres horizons de la musique électronique.
Mais que diable Solstice est allé publier ce dernier opus des allemands ??? La veine générale de l’album est plutôt électro-pop, et dans le genre, pour rester dans les productions d’outre-Rhin, les productions, rmx et performances live du duo Tiefschwarz sont nettement préférables.
La couleur d’ensemble de l’album est plutôt sombre et l’inspiration, chantée dans beaucoup de compositions, tourne autour de la technologie, la voix dans « The 1st » donnant le ton de l’album : « we are the first of cyber evolution, we are the first to program your future ». La pochette de l’album est à l’avenant, en noir et blanc, contrastant avec les couleurs joyeuses des Quadra et Biotonic, dernières publications de Solstice, montre pas mal de photos de circuits électroniques imprimés.
Quand vient le deuxième morceau éponyme de l’album, « we interface », introduit par le son d’une connexion internet sur ligne téléphonique, même topo, même voix, féminine cette fois, omniprésente, même synthé réminiscent des (mauvais) souvenirs de la new/cold wave, avec rythmique à la caisse claire et pied traités à la distorse. « X ray eyes » est du même tonneau.
« Superintellingence » laisse la place à un rythmique en boucle ultra répétitive, avec pied filtré et une voix lointaine au vocoder entonnant « superintelligence » pas baisante du tout.
« Try to save your song », 4e, est aussi dans la veine de la new wave façon électro-pop, tous les instruments, rythmiques en particulier, traités sévèrement à la distorse, le morceau se réduisant à 3 malheureux accords de synthé, joué en boucle. Même chose pour « virus »
« Ultratube » permet de respirer un peu : toujours plus électro-pop que transe mais moins sombre, à dominante rythmique caisse claire/pied, sans vraie ligne de basse, mais sans qu’il s’y passe grand-chose d’intéressant non plus.
« Quantum lab » entonné au vocoder est quoi ? néo pop ? Break core minimalo drum allemand? mais certainement pas destiné à intéresser un dance floor. « Distressor » le mal nommé, rappelle le précédent album : un martèlement techno indus ultra répétitif, avec petits sons acides qui collerait bien à un tekos en Bretagne un jour de novembre tout gris avec crachin à la clé.
« Slim Drum » est dans la même veine, mais avec le pied passé au filtre, on vous laisse découvrir .
Enfin, un rmx de «The first », avec une rythmique plus dubby, clôt l’album, reprend la voix féminine « we are the first of cyber evolution… », renvoyant cycliquement au début, mais sans qu’on ait envie d’y retourner !
Cet X. Dream est plutôt un mauvais rêve. L’inspiration techno des paroles paraît un peu éculée, le travail sur le son n’est que très rarement séduisant. On a envie de dire au trio, histoire de leur changer les idées, d’essayer la cueillette des champignons en automne dans la vallée des Aldudes (Basse Navare), ou la baignade revigorante dans le lac d’Idanha-A-Nova (Portugal) un jour de fin août, tandis que tout près, par 40°, officie aux platines James Monro subjuguant et faisant danser de bonheur 4000 zigues, sous le soleil exactement, et les lances à incendie des pompiers.
On s’était dit en lisant les annonces de ce CD dans le forum qu’abondance de biens ne nuit à personne, que la rentrée, après le bijou d’Astrix et le chef-d’œuvre d’Infected allait encore réserver des suprises. Raté !
WE INTERFACE
Gravity-plus records/Solstice
Attention méprise ! Ceux qui cherchent un album Transe seront déçus. Autant le dire de suite, on a pas du tout aimé ce X-Dream, pas plus que l’avant dernier d’ailleurs, Irritant. Et ce n’est pas faute d’aimer les artistes qui repoussent les limites de la Transe vers d’autres horizons de la musique électronique.
Mais que diable Solstice est allé publier ce dernier opus des allemands ??? La veine générale de l’album est plutôt électro-pop, et dans le genre, pour rester dans les productions d’outre-Rhin, les productions, rmx et performances live du duo Tiefschwarz sont nettement préférables.
La couleur d’ensemble de l’album est plutôt sombre et l’inspiration, chantée dans beaucoup de compositions, tourne autour de la technologie, la voix dans « The 1st » donnant le ton de l’album : « we are the first of cyber evolution, we are the first to program your future ». La pochette de l’album est à l’avenant, en noir et blanc, contrastant avec les couleurs joyeuses des Quadra et Biotonic, dernières publications de Solstice, montre pas mal de photos de circuits électroniques imprimés.
Quand vient le deuxième morceau éponyme de l’album, « we interface », introduit par le son d’une connexion internet sur ligne téléphonique, même topo, même voix, féminine cette fois, omniprésente, même synthé réminiscent des (mauvais) souvenirs de la new/cold wave, avec rythmique à la caisse claire et pied traités à la distorse. « X ray eyes » est du même tonneau.
« Superintellingence » laisse la place à un rythmique en boucle ultra répétitive, avec pied filtré et une voix lointaine au vocoder entonnant « superintelligence » pas baisante du tout.
« Try to save your song », 4e, est aussi dans la veine de la new wave façon électro-pop, tous les instruments, rythmiques en particulier, traités sévèrement à la distorse, le morceau se réduisant à 3 malheureux accords de synthé, joué en boucle. Même chose pour « virus »
« Ultratube » permet de respirer un peu : toujours plus électro-pop que transe mais moins sombre, à dominante rythmique caisse claire/pied, sans vraie ligne de basse, mais sans qu’il s’y passe grand-chose d’intéressant non plus.
« Quantum lab » entonné au vocoder est quoi ? néo pop ? Break core minimalo drum allemand? mais certainement pas destiné à intéresser un dance floor. « Distressor » le mal nommé, rappelle le précédent album : un martèlement techno indus ultra répétitif, avec petits sons acides qui collerait bien à un tekos en Bretagne un jour de novembre tout gris avec crachin à la clé.
« Slim Drum » est dans la même veine, mais avec le pied passé au filtre, on vous laisse découvrir .
Enfin, un rmx de «The first », avec une rythmique plus dubby, clôt l’album, reprend la voix féminine « we are the first of cyber evolution… », renvoyant cycliquement au début, mais sans qu’on ait envie d’y retourner !
Cet X. Dream est plutôt un mauvais rêve. L’inspiration techno des paroles paraît un peu éculée, le travail sur le son n’est que très rarement séduisant. On a envie de dire au trio, histoire de leur changer les idées, d’essayer la cueillette des champignons en automne dans la vallée des Aldudes (Basse Navare), ou la baignade revigorante dans le lac d’Idanha-A-Nova (Portugal) un jour de fin août, tandis que tout près, par 40°, officie aux platines James Monro subjuguant et faisant danser de bonheur 4000 zigues, sous le soleil exactement, et les lances à incendie des pompiers.
On s’était dit en lisant les annonces de ce CD dans le forum qu’abondance de biens ne nuit à personne, que la rentrée, après le bijou d’Astrix et le chef-d’œuvre d’Infected allait encore réserver des suprises. Raté !