Titre: On Air Remixes
Artistes: Son Kite
Label: Digital Structures
Format: CD et vinyl
sortie: mi-mars 2004
pochettes visibles sur : http://www.mpdqx.com/digitalstructures/images/dig025stor.jpg
Titres :
1. On Air (Original)
2. On Air (Deedrah Remix)
3. On Air (Lemon 8 Remix)
4. On Air (Future/Past Remix) – absent du vinyl
5. On Air (Midival Punditz Remix) - idem
6. On air (New Disco Science Alliance Remix)
Le printemps 2004 annonce un gros millésime pour Sebastian Mullaert et Marcus Henriksson. Le duo de Son Kite nous gratifie de pas moins de 5 sorties, étalées sur les mois de mars à septembre, chapeautées du titre Colours : deux singles, un album, un DVD tiré de leur concert au Japon pour une fête d’Halloween en oct 2003, dans une salle rassemblant quelques 3000 personnes survoltées. On en voit effectivement de toutes les couleurs. Le hors d’œuvre, le premier single sorti mi-mars, ouvre un énorme appétit pour la suite tant la qualité de réalisation est remarquable.
La V.O. ouvre le bal et est suivie de 5 rmx par des artistes du meilleur tonneau. C’est un morceau parfait pour ouvrir un set avec une très longue intro toute en douceur, de plus de 2 minutes, où se distinguent des voix lointaines qui susurrent des paroles à peine audibles, auxquelles se mêle rapidement le leitmotiv de l’album sous la forme d’un sample de voix entonnant quelque chose comme « it’s about radio » (« on air » équivaut en effet à « à l’antenne »). La première partie de on air est surtout rythmique, marquée par un synthé doublant la basse d’abord, puis par une entrée du charle que ponctue rapidement un clap sur lesquels plane délicatement le sample de voix joué en boucle. Là-dessus arrive une amorce du thème principal. Vitesse de croisière : 135. Tout baigne. Savante construction. On a encore rien vu.
Break autour de 5mn30 avec entrée du thème seul, tout en douceur, déguisé sous des tonalités métalliques, aquatiques, renforcé rapidement par un autre break de caisse claire doublée d’un pied sur rythme pop/rock qui lance un crescendo vertigineux emportant le thème aux accents pop, cette fois développé plein tube et intégralement. Un hymne à la danse qui se clôt 4 mn plus tard sur une série de variations virtuoses de la voix samplée qui entonne « ‘cause it was about radio ». Irrésistible, classe.
Ce motif de voix samplée, on l’entendra dans toutes les versions qui se succèdent. Deedrah nous en donne une version plus typée transe, avec un pied nettement alourdi, sans que le tempo soit augmenté cependant, qui dit les choses sans ambages, prend moins les chemins de traverses, donc étonne moins, mais toujours avec le même thème lancinant.
Le Hollandais Harry Lemon alias Lemon 8, connu dans la scène Progressive House donne une version un peu plus distante de l’original, avec une rythmique House très clairement affirmée. Break peut-être un peu longuet, à cause d’un synthé qui paraîtra un peu sucré au goût de certains, mais le morceau repart magnifiquement, et son efficacité sur le dancefloor est indubitable.
La 4e version en développe la perspective électro. L’auteur, Future/Past, est un producteur suédois qui a travaillé avec son compatriote Andreas Tilliander, auteur reconnu de la scène électro, dont les productions classieuses très appréciées, sont convoitées par des artistes comme Bjork ou Dépêche Mode. On se laisse embarquer facilement par son atmosphère. Dommage que la fin arrive si vite.
La 5e version, downtempo est destinée au chillout. Rmx intéressant aux couleurs marquées par les cordes et la flûte, où subsistent de rares interventions du sample, réalisée par le duo Midival Punditz. Envoûtant.
Pour finir en beauté, la dernière version, et non la moindre, est paraphée par New Disco Science Alliance. Les oreilles pointues comme les sourdes reconnaîtront très rapidement la signature sonore immanquable de cette perle des dancefloor : éléments percussifs énormes aux timbres très travaillés, basse puissante. Ca prend aux tripes, et pourtant ça va moins vite que la version originale ou de Lemon 8, mais le groove est irrésistible. Normal, c’est du Ticon !
Tous ces morceaux ont leur légitimité, et développent magnifiquement les virtualités de l’original. Assurément Seb et Marcus innovent, renouvellent les perspectives de la Transe en l’emmenant sur les terrains de la Pop ou de la House, directions qu’ils explorent déjà sous les noms de Filur, Minilogue, Ooze, ou Kooler. Plus que de grands producteurs dans le monde de la Transe, simplement de grands musiciens. On air a reçu déjà les suffrages de Tune Inn en Angleterre qui l’a placé en tête de ses charts. Cosmophilia a été en rupture de stock dès la sortie de l’album. Et la radio nationale suédoise l’a consacré en diffusant le titre sur son antenne le 1er avril. Leur dernier passage en France va paraître maintenant vraiment trop lointain.
Artistes: Son Kite
Label: Digital Structures
Format: CD et vinyl
sortie: mi-mars 2004
pochettes visibles sur : http://www.mpdqx.com/digitalstructures/images/dig025stor.jpg
Titres :
1. On Air (Original)
2. On Air (Deedrah Remix)
3. On Air (Lemon 8 Remix)
4. On Air (Future/Past Remix) – absent du vinyl
5. On Air (Midival Punditz Remix) - idem
6. On air (New Disco Science Alliance Remix)
Le printemps 2004 annonce un gros millésime pour Sebastian Mullaert et Marcus Henriksson. Le duo de Son Kite nous gratifie de pas moins de 5 sorties, étalées sur les mois de mars à septembre, chapeautées du titre Colours : deux singles, un album, un DVD tiré de leur concert au Japon pour une fête d’Halloween en oct 2003, dans une salle rassemblant quelques 3000 personnes survoltées. On en voit effectivement de toutes les couleurs. Le hors d’œuvre, le premier single sorti mi-mars, ouvre un énorme appétit pour la suite tant la qualité de réalisation est remarquable.
La V.O. ouvre le bal et est suivie de 5 rmx par des artistes du meilleur tonneau. C’est un morceau parfait pour ouvrir un set avec une très longue intro toute en douceur, de plus de 2 minutes, où se distinguent des voix lointaines qui susurrent des paroles à peine audibles, auxquelles se mêle rapidement le leitmotiv de l’album sous la forme d’un sample de voix entonnant quelque chose comme « it’s about radio » (« on air » équivaut en effet à « à l’antenne »). La première partie de on air est surtout rythmique, marquée par un synthé doublant la basse d’abord, puis par une entrée du charle que ponctue rapidement un clap sur lesquels plane délicatement le sample de voix joué en boucle. Là-dessus arrive une amorce du thème principal. Vitesse de croisière : 135. Tout baigne. Savante construction. On a encore rien vu.
Break autour de 5mn30 avec entrée du thème seul, tout en douceur, déguisé sous des tonalités métalliques, aquatiques, renforcé rapidement par un autre break de caisse claire doublée d’un pied sur rythme pop/rock qui lance un crescendo vertigineux emportant le thème aux accents pop, cette fois développé plein tube et intégralement. Un hymne à la danse qui se clôt 4 mn plus tard sur une série de variations virtuoses de la voix samplée qui entonne « ‘cause it was about radio ». Irrésistible, classe.
Ce motif de voix samplée, on l’entendra dans toutes les versions qui se succèdent. Deedrah nous en donne une version plus typée transe, avec un pied nettement alourdi, sans que le tempo soit augmenté cependant, qui dit les choses sans ambages, prend moins les chemins de traverses, donc étonne moins, mais toujours avec le même thème lancinant.
Le Hollandais Harry Lemon alias Lemon 8, connu dans la scène Progressive House donne une version un peu plus distante de l’original, avec une rythmique House très clairement affirmée. Break peut-être un peu longuet, à cause d’un synthé qui paraîtra un peu sucré au goût de certains, mais le morceau repart magnifiquement, et son efficacité sur le dancefloor est indubitable.
La 4e version en développe la perspective électro. L’auteur, Future/Past, est un producteur suédois qui a travaillé avec son compatriote Andreas Tilliander, auteur reconnu de la scène électro, dont les productions classieuses très appréciées, sont convoitées par des artistes comme Bjork ou Dépêche Mode. On se laisse embarquer facilement par son atmosphère. Dommage que la fin arrive si vite.
La 5e version, downtempo est destinée au chillout. Rmx intéressant aux couleurs marquées par les cordes et la flûte, où subsistent de rares interventions du sample, réalisée par le duo Midival Punditz. Envoûtant.
Pour finir en beauté, la dernière version, et non la moindre, est paraphée par New Disco Science Alliance. Les oreilles pointues comme les sourdes reconnaîtront très rapidement la signature sonore immanquable de cette perle des dancefloor : éléments percussifs énormes aux timbres très travaillés, basse puissante. Ca prend aux tripes, et pourtant ça va moins vite que la version originale ou de Lemon 8, mais le groove est irrésistible. Normal, c’est du Ticon !
Tous ces morceaux ont leur légitimité, et développent magnifiquement les virtualités de l’original. Assurément Seb et Marcus innovent, renouvellent les perspectives de la Transe en l’emmenant sur les terrains de la Pop ou de la House, directions qu’ils explorent déjà sous les noms de Filur, Minilogue, Ooze, ou Kooler. Plus que de grands producteurs dans le monde de la Transe, simplement de grands musiciens. On air a reçu déjà les suffrages de Tune Inn en Angleterre qui l’a placé en tête de ses charts. Cosmophilia a été en rupture de stock dès la sortie de l’album. Et la radio nationale suédoise l’a consacré en diffusant le titre sur son antenne le 1er avril. Leur dernier passage en France va paraître maintenant vraiment trop lointain.