PSYGASUS
From Here To Eternity
Psygasus est groupe Belge formé de Bjorn Vanbrant, Brent Vanneste, Tine Ottevaere et Amala Isenbaert.
Ils ont réalisé en février 2011 un fabuleux album ''From Here To Eternity'' mélangeant instruments traditionnels hindoues, guitare électrique, saxophone, djembe, vocalises et musique ethnique.
Chaque morceau nous fait prendre une destination inconnue différente.
Imaginez un long corridor de 8 portes soigneusement fermées qui ne demandent qu'à être ouvertes par des esprits curieux.
Cette œuvre sommeille ainsi en elle, des musiques envoûtantes et prenantes, pour un voyage loin dans nos rêves.
1° Shoti Deva - [05'53'']
Dans le premier track, une fois le seuil franchit, la porte se referme pour une ballade pluvieuse à travers une forêt tropicale. Les bass sont profondes, les percussions qui tintent dans notre esprit nous provoquent des picotements sensoriels agréables dans tout le corps. Le rythme éveillent en nous l'envie d'ôter nos souliers et de circuler librement, pieds nus, sur la mousse humide et de sentir respirer les écorces des arbres, le frottement de l'herbe et le craquement des branchages.
A 4'25'' le morceau aux allures downtempo nous offre un formidable trip en variant la bass, lui donnant un sens plus intimiste. Reposant et fait de légèreté.
2° De Hemel Van Bierut - [06'36'']
La seconde porte nous plonge dans un environnement plus dancefloor avec un rythme plus soutenu et une bass plus ronronnant.
L'intro est inquiétante avec un pad sombre, mais qui s'atténue peu à peu avec les incantations d’une femme épeurée. Elle semble vouloir invoquer une force divine en voulant atteindre le ciel grâce à ses prières. Sa voix vient se mélanger aux percussions tribales effleurant notre peau.
A 2'24'' le kick fait son apparition provoquant ainsi des hochements de tête, comme pour s'imprégner de son rythme.
Mais c'est à 4'04'' que le morceau prend une nouvelle dimension sur une mélopée perçante qui touche notre âme. Une mélodie frissonnante qui nous injecte dans nos veines toutes les sensibilités orientales. Épique!
3° Twist Your Fingernail - [10'37'']
On assiste à un début flottant. La voix frêle féminine vient fusionner avec les pad angéliques. Cette ambiance atmosphérique qui nous élève par un chemin invisible et spirituel, nous conduit dans un monde aérien et féerique où terre et ciel semblent se confondre. Un décor d’ailes d'anges se dessine tout autour de nous comme pour nous protéger.
A 2'20'' le tempo tranquille hindoue nous fait retoucher terre dans divers régions du pays.
Kanjira, tablâ, tamak, katta, dandâ qui s'accordent pour résonner dans notre tête, nous placent à bord d'un de ces vieux trains diesel surchargés où passagers et marchandises se côtoient.
A travers la fenêtre du WDM-2, on contemple les décors Bollywoodiens qui défilent devant nous. La mélodie est reposante et coïncide parfaitement pour cette excursion imaginaire. Très bon chill out.
4° Marching Into a Dream - [08'26'']
Une belle et longue intro s'amplifie à la manière d’un rise up. Chimes, laser, percussions et flûte nous donnent un aspect asiatique. Mais l'arrivée du Sitar à 1'17'' vient bouleverser toute notre perception qui semblait pourtant être une évidence. A peine le temps d'interpréter ces nouvelles sonorités que tout s'enchaîne avec le kick à 1'55'' et la mélodie à 3'24'' qui nous fait penser à du Khetzal [Corolle - 2005].
Ce lead, à l'aspect d'un sitar amélioré, nous fait atteindre des sommets acoustiques. C'est beau et enivrant tel une spirale hypnotique.
Vers 5'45'' des inspirations au groupe Israélien Infected Mushroom se fait ressentir avec l'ajout de lyrisme, donnant une saveur épicée à ce succulent track. Une tuerie!
5° Lying Is The Truth His Fault - [08'08'']
La cinquième porte s'entrouvre et laisse échapper un track assez différent des autres au ton parfois mélancolique évoqué à 1'20'' et au rythme assez répétitif. Les mélodies sont quasiment inexistantes, seule celle de l'intro se répète.
C’est une composition minimale, mais on se laisse très facilement surprendre par l'originalité des sons qui nous émeuvent notamment à partir de 6'01'' et à 6'57'' avec un final clubbing mais intelligemment orchestré en superposant effet trigger/gate, pad et vocalises pour un résultat surprenant.
Le morceau se termine par une douce mélopée qui rappelle les comptines que murmurait notre mère avant de nous coucher.
De très bons rebondissements.
6° Samsara - [08'31'']
Un track idéal pour se réveiller. Les 12 premières secondes s’inspirent de l'album Code Eternity [2001] d'ASURA avec ses introductions légères et sensibles telle une plume qui se pose avec délicatesse et élégance sur un petit cours d'eau.
Le sifflement du réveil nous fait entrevoir à travers nos yeux encore tout étourdis les premiers rayons du soleil.
A 1'24'' une mélodie répétitive se manifeste semblable à un buzzer que l'on maudit lorsqu'il se déclenche. Il est le lien qui nous relie à la réalité de la vie: les gens - la circulation - la pollution - le stress - le boulot - la monotonies…
Les vocalises mushi aux effets trigger ainsi que le rythme ambient/psy masquent cette récurrence.
Une belle façon de se perdre dans nos songes.
7° Cosmic Chaos - [07'38'']
Le septième morceau démarre fort avec un rythme nerveux et une ambiance dark psy. Les fx qui s'exercent à des gargarismes grouillent de partout en apparaissant de façon aléatoire et la bassline pénètre notre épiderme pour atteindre notre âme. So deep!!
A 1'23'' l'ombre d'Aizen & Duvdev est encore passée par là avec des notes de piano glauques, ainsi que l'usage de vocalises enfantines chantées en chœur.
Cette univers nous plonge dans un livre de conte sombre; un bouquin poussiéreux et volumineux que l'on retrouve généralement caché dans le fond d'un tiroir.
Une édition rare qui renferme des histoires de forêts magiques, de petites fées, de trolls brutes, d'arbres maléfiques, d'armée de champignons et d'autres créatures aussi effrayantes que fantastiques.
Une œuvre magistrale!
8° From Here To Eternity - [16'51'']
Le dernier track est une odyssée dans notre propre subconscient. L'intro me rappelle certains artistes du label ultimae records comme ASURA ou AES DANA, toujours aussi planant et céleste.
Dans la première partie, on somnole dans ce vaste monde flottant à la recherche du moindre souvenir enfouis dans notre passé. Une voix, une forme, un visage, un sourire, un événement… tout semble être si loin et inaccessible. La vision est floutée mais l'ambiance est douce et peinte à la pastel.
Tandis que dans la seconde moitié, on assiste un sorcier indien qui semble préparer un rituel religieux au rythme du tambour sur les plaines du Grand Canyon.
En même temps qu'on avance dans le morceau, le rythme se veut de plus en plus intense et persistant comme pour annoncer l'approche du nirvana.
Il faudra patienter jusqu'à 13'03'' pour s'exalter sur une déclinaison de la bass.
C'est court mais tellement profond que ce passage est là pour nous prévenir que la vie est fragile, que les bons moments sont éphémères et qu'il faut savoir les savourer. Un morceau probablement inspiré par la tragique et douloureuse disparition de Thobias Vanbrabant [R.I.P.]. Bel hommage!
C'est une master pièce indispensable pour votre collection, alors si vous avez 73 minutes de votre vie à consacrer à cette album, faites-le les yeux fermés!
Ecoutez-le sur Beatspace.digital pour jugez vous-même et vous dire dans un coin de votre tête...
MERDE!! je suis passé à côté de ça!!
Si toutefois il n'y avait plus de stock, sollicitez le label GANJA TREE RECORDS pour qu'il en réimprime, ou téléchargez-le sur Beatspace.
Cet album peut être écouté dans son intégralité
>>> ici
From Here To Eternity
Psygasus est groupe Belge formé de Bjorn Vanbrant, Brent Vanneste, Tine Ottevaere et Amala Isenbaert.
Ils ont réalisé en février 2011 un fabuleux album ''From Here To Eternity'' mélangeant instruments traditionnels hindoues, guitare électrique, saxophone, djembe, vocalises et musique ethnique.
Chaque morceau nous fait prendre une destination inconnue différente.
Imaginez un long corridor de 8 portes soigneusement fermées qui ne demandent qu'à être ouvertes par des esprits curieux.
Cette œuvre sommeille ainsi en elle, des musiques envoûtantes et prenantes, pour un voyage loin dans nos rêves.
1° Shoti Deva - [05'53'']
Dans le premier track, une fois le seuil franchit, la porte se referme pour une ballade pluvieuse à travers une forêt tropicale. Les bass sont profondes, les percussions qui tintent dans notre esprit nous provoquent des picotements sensoriels agréables dans tout le corps. Le rythme éveillent en nous l'envie d'ôter nos souliers et de circuler librement, pieds nus, sur la mousse humide et de sentir respirer les écorces des arbres, le frottement de l'herbe et le craquement des branchages.
A 4'25'' le morceau aux allures downtempo nous offre un formidable trip en variant la bass, lui donnant un sens plus intimiste. Reposant et fait de légèreté.
2° De Hemel Van Bierut - [06'36'']
La seconde porte nous plonge dans un environnement plus dancefloor avec un rythme plus soutenu et une bass plus ronronnant.
L'intro est inquiétante avec un pad sombre, mais qui s'atténue peu à peu avec les incantations d’une femme épeurée. Elle semble vouloir invoquer une force divine en voulant atteindre le ciel grâce à ses prières. Sa voix vient se mélanger aux percussions tribales effleurant notre peau.
A 2'24'' le kick fait son apparition provoquant ainsi des hochements de tête, comme pour s'imprégner de son rythme.
Mais c'est à 4'04'' que le morceau prend une nouvelle dimension sur une mélopée perçante qui touche notre âme. Une mélodie frissonnante qui nous injecte dans nos veines toutes les sensibilités orientales. Épique!
3° Twist Your Fingernail - [10'37'']
On assiste à un début flottant. La voix frêle féminine vient fusionner avec les pad angéliques. Cette ambiance atmosphérique qui nous élève par un chemin invisible et spirituel, nous conduit dans un monde aérien et féerique où terre et ciel semblent se confondre. Un décor d’ailes d'anges se dessine tout autour de nous comme pour nous protéger.
A 2'20'' le tempo tranquille hindoue nous fait retoucher terre dans divers régions du pays.
Kanjira, tablâ, tamak, katta, dandâ qui s'accordent pour résonner dans notre tête, nous placent à bord d'un de ces vieux trains diesel surchargés où passagers et marchandises se côtoient.
A travers la fenêtre du WDM-2, on contemple les décors Bollywoodiens qui défilent devant nous. La mélodie est reposante et coïncide parfaitement pour cette excursion imaginaire. Très bon chill out.
4° Marching Into a Dream - [08'26'']
Une belle et longue intro s'amplifie à la manière d’un rise up. Chimes, laser, percussions et flûte nous donnent un aspect asiatique. Mais l'arrivée du Sitar à 1'17'' vient bouleverser toute notre perception qui semblait pourtant être une évidence. A peine le temps d'interpréter ces nouvelles sonorités que tout s'enchaîne avec le kick à 1'55'' et la mélodie à 3'24'' qui nous fait penser à du Khetzal [Corolle - 2005].
Ce lead, à l'aspect d'un sitar amélioré, nous fait atteindre des sommets acoustiques. C'est beau et enivrant tel une spirale hypnotique.
Vers 5'45'' des inspirations au groupe Israélien Infected Mushroom se fait ressentir avec l'ajout de lyrisme, donnant une saveur épicée à ce succulent track. Une tuerie!
5° Lying Is The Truth His Fault - [08'08'']
La cinquième porte s'entrouvre et laisse échapper un track assez différent des autres au ton parfois mélancolique évoqué à 1'20'' et au rythme assez répétitif. Les mélodies sont quasiment inexistantes, seule celle de l'intro se répète.
C’est une composition minimale, mais on se laisse très facilement surprendre par l'originalité des sons qui nous émeuvent notamment à partir de 6'01'' et à 6'57'' avec un final clubbing mais intelligemment orchestré en superposant effet trigger/gate, pad et vocalises pour un résultat surprenant.
Le morceau se termine par une douce mélopée qui rappelle les comptines que murmurait notre mère avant de nous coucher.
De très bons rebondissements.
6° Samsara - [08'31'']
Un track idéal pour se réveiller. Les 12 premières secondes s’inspirent de l'album Code Eternity [2001] d'ASURA avec ses introductions légères et sensibles telle une plume qui se pose avec délicatesse et élégance sur un petit cours d'eau.
Le sifflement du réveil nous fait entrevoir à travers nos yeux encore tout étourdis les premiers rayons du soleil.
A 1'24'' une mélodie répétitive se manifeste semblable à un buzzer que l'on maudit lorsqu'il se déclenche. Il est le lien qui nous relie à la réalité de la vie: les gens - la circulation - la pollution - le stress - le boulot - la monotonies…
Les vocalises mushi aux effets trigger ainsi que le rythme ambient/psy masquent cette récurrence.
Une belle façon de se perdre dans nos songes.
7° Cosmic Chaos - [07'38'']
Le septième morceau démarre fort avec un rythme nerveux et une ambiance dark psy. Les fx qui s'exercent à des gargarismes grouillent de partout en apparaissant de façon aléatoire et la bassline pénètre notre épiderme pour atteindre notre âme. So deep!!
A 1'23'' l'ombre d'Aizen & Duvdev est encore passée par là avec des notes de piano glauques, ainsi que l'usage de vocalises enfantines chantées en chœur.
Cette univers nous plonge dans un livre de conte sombre; un bouquin poussiéreux et volumineux que l'on retrouve généralement caché dans le fond d'un tiroir.
Une édition rare qui renferme des histoires de forêts magiques, de petites fées, de trolls brutes, d'arbres maléfiques, d'armée de champignons et d'autres créatures aussi effrayantes que fantastiques.
Une œuvre magistrale!
8° From Here To Eternity - [16'51'']
Le dernier track est une odyssée dans notre propre subconscient. L'intro me rappelle certains artistes du label ultimae records comme ASURA ou AES DANA, toujours aussi planant et céleste.
Dans la première partie, on somnole dans ce vaste monde flottant à la recherche du moindre souvenir enfouis dans notre passé. Une voix, une forme, un visage, un sourire, un événement… tout semble être si loin et inaccessible. La vision est floutée mais l'ambiance est douce et peinte à la pastel.
Tandis que dans la seconde moitié, on assiste un sorcier indien qui semble préparer un rituel religieux au rythme du tambour sur les plaines du Grand Canyon.
En même temps qu'on avance dans le morceau, le rythme se veut de plus en plus intense et persistant comme pour annoncer l'approche du nirvana.
Il faudra patienter jusqu'à 13'03'' pour s'exalter sur une déclinaison de la bass.
C'est court mais tellement profond que ce passage est là pour nous prévenir que la vie est fragile, que les bons moments sont éphémères et qu'il faut savoir les savourer. Un morceau probablement inspiré par la tragique et douloureuse disparition de Thobias Vanbrabant [R.I.P.]. Bel hommage!
C'est une master pièce indispensable pour votre collection, alors si vous avez 73 minutes de votre vie à consacrer à cette album, faites-le les yeux fermés!
Ecoutez-le sur Beatspace.digital pour jugez vous-même et vous dire dans un coin de votre tête...
MERDE!! je suis passé à côté de ça!!
Si toutefois il n'y avait plus de stock, sollicitez le label GANJA TREE RECORDS pour qu'il en réimprime, ou téléchargez-le sur Beatspace.
Cet album peut être écouté dans son intégralité
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