FILTERIA
Daze Of Our Lives
PREAMBULE
Alors que la trance goa mélodieuse dite organique faisait sa traversées du désert, depuis 2000, avec malgré tout, quelques bonnes réalisations qui arrivaient à se démarquer de la vague psytrance, prog et full on;
un nouvel artiste a fait son apparition en 2004...
...un certain Filteria.
Sky Input (2004), a été, pour moi, une révolution et une agréable surprise. Ses sons étaient euphoriques et explosives, avec ses déclinaisons musicales (ultra mélodieuses) qui nous faisait prendre une nouvelle dimension psychédélique et de sonorité acoustique complexe et élaborée. En 2006, il récidive avec Heliopolis, toujours, dans le même ton. La magie opérait lorsqu’il changeait radicalement de mélodies. On avait cette sensation de ne pas écouter le même morceau, d’être, en quelque sorte, perdu dans les méandres musicales.
C’est ainsi et avec beaucoup de satisfaction que je vous présente son troisième album : Daze Of Our Lives, sous forme de rédaction comme à l'école avec sa petite intro, son développement et sa conclusion pour le plus grand plaisir de certains.
un nouvel artiste a fait son apparition en 2004...
...un certain Filteria.
Sky Input (2004), a été, pour moi, une révolution et une agréable surprise. Ses sons étaient euphoriques et explosives, avec ses déclinaisons musicales (ultra mélodieuses) qui nous faisait prendre une nouvelle dimension psychédélique et de sonorité acoustique complexe et élaborée. En 2006, il récidive avec Heliopolis, toujours, dans le même ton. La magie opérait lorsqu’il changeait radicalement de mélodies. On avait cette sensation de ne pas écouter le même morceau, d’être, en quelque sorte, perdu dans les méandres musicales.
C’est ainsi et avec beaucoup de satisfaction que je vous présente son troisième album : Daze Of Our Lives, sous forme de rédaction comme à l'école avec sa petite intro, son développement et sa conclusion pour le plus grand plaisir de certains.
ARTWORK
Tout d’abord, l’artwork est assez surprenante. Alors qu’on s’attendait à un design abstrait psychédélique, on se confronte à une photo banale, sobre sans artifice.
Mais n’est-ce pas volontaire? Peut être a-t-il voulu éviter ces couvertures de CD trop conventionnelles, trop stéréotypées? Pourquoi doit-on obligatoirement présenter des kaléidoscopes, des fractales colorés et fluorescents, des bouddhas ou des oms pour définir la trance psychédélique?
Il nous a, ainsi, tous étonné, d'où l'utilisation du verbe "to daze" (stupéfaction) dans son titre.
Il a probablement voulu nous mettre en garde afin de ne pas nous fier aux apparences. En effet, c’est très désagréable d’être jugé par son aspect physique, vestimentaire, artistique et autre, plutôt que par ses compétentences et ses qualités. Le fait de ne pas entrer dans une norme, ce fameux moule, nous fait montrer du doigt et nous catalogue injustement.
C’est tout simplement l’image de notre société actuelle.
La leçon serait qu’on fasse abstraction à cette apparence et qu’on se préoccupe plus du cœur et des valeurs des gens. Cet album ne demande qu’à être écouté. N’est-ce pas le but d’un CD de musique : d’être écouté? Si vous aimé les œuvres d’art, allez dans un musée. Ici, il est question de son.
Il est vrai, que de nos jours, le paraître fait vendre et sous prétexte qu’un artwork est mauvais (n’est pas à notre goût), la musique serait aussi mauvaise. Daze Of Our Lives est bien là tout le contraire. Ne vous arrêtez pas à la fonction primaire d’une image qui sert d’illustrer mais essayez de regarder au-delà de l’image afin de voir ce que vous ne pouvez voir.
Mais n’est-ce pas volontaire? Peut être a-t-il voulu éviter ces couvertures de CD trop conventionnelles, trop stéréotypées? Pourquoi doit-on obligatoirement présenter des kaléidoscopes, des fractales colorés et fluorescents, des bouddhas ou des oms pour définir la trance psychédélique?
Il nous a, ainsi, tous étonné, d'où l'utilisation du verbe "to daze" (stupéfaction) dans son titre.
Il a probablement voulu nous mettre en garde afin de ne pas nous fier aux apparences. En effet, c’est très désagréable d’être jugé par son aspect physique, vestimentaire, artistique et autre, plutôt que par ses compétentences et ses qualités. Le fait de ne pas entrer dans une norme, ce fameux moule, nous fait montrer du doigt et nous catalogue injustement.
C’est tout simplement l’image de notre société actuelle.
La leçon serait qu’on fasse abstraction à cette apparence et qu’on se préoccupe plus du cœur et des valeurs des gens. Cet album ne demande qu’à être écouté. N’est-ce pas le but d’un CD de musique : d’être écouté? Si vous aimé les œuvres d’art, allez dans un musée. Ici, il est question de son.
Il est vrai, que de nos jours, le paraître fait vendre et sous prétexte qu’un artwork est mauvais (n’est pas à notre goût), la musique serait aussi mauvaise. Daze Of Our Lives est bien là tout le contraire. Ne vous arrêtez pas à la fonction primaire d’une image qui sert d’illustrer mais essayez de regarder au-delà de l’image afin de voir ce que vous ne pouvez voir.
AU-DELA DE L'IMAGE
Beaucoup de questions viennent se greffer dans notre cerveau.
Où sommes nous? On semble complètement désorienté. On aurait tendance à répondre sur terre, dans une zone volcanique, où ailleurs, où bien nulle part. Où est-ce tout simplement une simulation grandeur nature, des conditions extérieures de la planète Mars. C’est un peu la question qu’on se pose par rapport à son album….où veut-il nous emmener?
Cette pochette, nous plonge dans un paysage lunaire, désertique, truffé de cratères et agrémenté de montagnes rocheuses. La croûte terrestre est fissuré, accidenté et donc impraticable. Le relief brut est probablement à l’image de sa musique, à savoir, complexe mais radoucit par des mélodies, à l'image de ce ciel, d'un bleu très cosmétique.
La seule chose dont on est certain, c’est du chiffre 3 inscrit sur la combinaison spatiale ou volcanique de ce bibendum, qui est un clin d’œil à son troisième album.
Où sommes nous? On semble complètement désorienté. On aurait tendance à répondre sur terre, dans une zone volcanique, où ailleurs, où bien nulle part. Où est-ce tout simplement une simulation grandeur nature, des conditions extérieures de la planète Mars. C’est un peu la question qu’on se pose par rapport à son album….où veut-il nous emmener?
Cette pochette, nous plonge dans un paysage lunaire, désertique, truffé de cratères et agrémenté de montagnes rocheuses. La croûte terrestre est fissuré, accidenté et donc impraticable. Le relief brut est probablement à l’image de sa musique, à savoir, complexe mais radoucit par des mélodies, à l'image de ce ciel, d'un bleu très cosmétique.
La seule chose dont on est certain, c’est du chiffre 3 inscrit sur la combinaison spatiale ou volcanique de ce bibendum, qui est un clin d’œil à son troisième album.
TRACKLIST
[1] Filtertraces
::10'18'':: >> PLAY
On commence l'abum avec Filtertraces qui débute très lentement avec un rythme tribal très léger que l'on distingue à peine. L'intro prend place dans un endroit tropical où les feuilles présentent encore quelques traces de gouttes d'eau rendant un aspect sensible au morceau. Des bruits d'oiseaux survolent au-dessus de nos têtes. Nous paraissons minuscules et insignifiants, aux côtés de ces arbres macifs qui semblent toucher les nuages avec tant d'élégance et de facilité. D'autres pad sont utilisés pour donner plus de crédibilité à cette ambiance mystique.
On s'enfonce dans cette verdure, où l'on semble être effleuré, à chaque instant, par cette flore inovensive et mystérieuse. La brume épaisse est tout autour de nous rendant notre progression difficile et lente. Les hat tintent dans nos oreilles de plus en plus. Les secondes défilent et la forêt commence à se dessiner et à se dévoiler devant nous, en même temps que la brume tombe.
Cette béattitude est subitement intérompu à 1'37'' par un kick puissant et cracheur. Chaque battement est un arbre abattu venant s'écraser sous nos pieds.
Accompagné par le rythme, une ombre mélodieuse et onduleuse commence à prendre forme avec des notes qui oscillent laissant croire que le monde végétale et animale se meurent et pleurent de leur triste sort. A 5'10'', une mélodie mélancolique vient donner une certaine compassion à cette tragédie. A 5'38'', la musique prend une nouvelle dimension mélodique avec l'utilisation de variante tantôt haute, tantôt basse donnant plus de volume et d'ampleur à Filtertraces. A 7'45'', après un doux break avec des pad atmosphériques, le morceau semble avoir trouvé le chemin de la fin avec une mélodie très efficace et répétitive, nous évoquant une prise de conscience universelle.
La force de ce track est l'utilisation du même thème mélodieux en lui greffant à chaque dénouement une variante. Le mariage est parfait et ultra synchronisé avec des mélopés très minimal et avec beaucoup de retenu.
NOTE: 9/10
[2] The Big Blue
::08'21'':: >> PLAY
Dans la première partie, l'ouverture nous transporte dans les splendeurs de l'espace avec des pad très légers. Notre corps semble flotter au-dessus de notre planète bleue bercée dans son système solaire. A 1'47'', le track prend une tournure plus hypnotique et spatiale par la présence de notes qui sautillent et qui se disloquent comme une dentition sur la partition musicale. Elles ne sont pas explosives mais sont très expressives avec une gamme de notes vaste et riche. Le track nous immerge dans le plus profond du cosmos, nous renvoyant à des images de nebuleuses sous un manteau d'étoiles brillantes. Tout semble s'animer, nous projetant ainsi de l'infiniment petit à l'infiniment grand de façon ductile à la vitesse de la lumière. Les galaxies, trous noirs, astéroïdes et planètes divulguent tous leurs secrets.
La suite du track est vraiment très étonnant. Elle combine comme dans un mix des influences d'artistes d'antant. On retouve ainsi du Astral Projection à 3'32'' comme à leur début façon Trust In Trance I & II, du Chakra & Edi Mis à 4'39'' avec une similitude à X-File (>> play= X-File) et pour finir du Etnica à 6'52'' avec des traits très distinct de Vimana (>> play= Vimana). Evidemment la fin, à partir de 6'52'' est explosive et grandiose avec une chute de notes vertigineuses et galbes, nous collant dans nos rétines et dans notre cortex l'immensité de la vie où la vérité est révélée à la fin et que tout devient logique et évident comme dans un thriller.
Un morceau riche en rebondissement.
NOTE: 8/10
[3] Wormhole
::08'47'':: >> PLAY
On poursuit avec Wormhole qui est sans doute le track le plus original et le plus bizarroïde de l'album. Elle possède des mélodies à 2'02'', à 2'54'' et à 4'45'' qui devraient faire fuir nos oreilles et pourtant, je les trouve très intéressantes. Ces totalités phoniques graves et sérieuses sont discordantes, difformes et disparates. La musique est à l'image des galleries étroites et tortueuses du vers de terre. Les diverses mélodies montent très vite dans les tours en prenant des passages très psychédéliques. Les amplifications et oscillations sont semblables aux formes des rails des montagnes russes ou encore aux contortions extraordinaires de ce lombric. La mélodie, elle-même, nous renvoie à ce mouvement de "ramper". L'esprit de Pleiadians est parsemé dans l'ensemble du morceau spécialement à 4'01 où une averse de notes s'enchainent et se succèdent. A 6'04'' Jannis imite des effets de voix de goblins utilisés dans le track Gamma Goblins d'Hallucinogen (>> play= Gamma Goblins part 2).
Un morceau très audacieux de la part de Jannis.
NOTE: 7/10
[4] Eyeless Observatory
::08'23'':: >> PLAY
Eyeless Observatory est sans doute l'un des meilleurs tracks. La bassline démarre au quart de tour avec une bass ronronnante et vibrante suivit d'un kick bien écransant et puissant. Les fondations mêmes du track sont robustes et par conséquant très persuasives. Toute l'ossature est bétonnée et armée de gros câble en acier et semble pulvériser tout dans son sillage sans aucune pitié. La structure de ce track me fait penser à un ensemble de roulement mécanique complexe et perfectionné, composé de chenilles crantées, de vérins entièrement robotisés, de bras articulés et de tôles froissés qui avance sans reculer.
L'influence de ce morceau provient directement d'une artiste Suédoise bien connue. Je veux parler de Linda Miranda Silvergren bien entendu. Jannis semble avoir puiser ses ressources dans l'album Asynja datant de 2001 et plus précisément dans Keep Calm (>> play= Keep Calm) qui est aussi incontestablement une pure bombe atomique. A 4'18'' Jannis déclanche un break très kitch où l'on ouït un semblant de mélodie qu'on diffuse dans les ascenseurs afin de faire patienter les utilisateurs. Le contraste est assez récréatif mais de courte durée car le bulldozer infernal, semblable à une monstrueuse locomotive effrénée, réapparait plus décidé que jamais.
Les images psychédéliques et autres fractales défilent à toute vitesse devant nos yeux. Une pluie de sons acides s'abat sur nous, nous donnant un goût radioactif dans notre gorge et arrachant nos appareils auditifs avec des concertinas barbelés pointus et crochus telle une machine de torture barbare et perverse à la "Saw" qui lacèrent nos tendres et vulnérables organes. Les montées en puissance des notes aigües aiguisées comme des aiguilles, nous plongent dans une série de spasmes incontrôlés qui disloquent les membres de leurs articulations en nous identifiant ainsi à un pantin tiré aux extrêmintés par des fils. Ce morceau très entraînant et ravageur crache toutes sa puissance en libérant des ondes de choc provocant autour de nous un gigantesque earthquake détruisant tout sur son passage et soulevant d'immenses plaques terrestres s'élevant jusqu'au ciel. Finalemement, l'extase s'estompe, petit à petit, en rendant son ultime souffle acide et strident, en terminant la musique comme elle a commensée.
C'est une piste très convaincante et dynamique qui pulsent de l'énergie dans nos veines.
NOTE: 10/10
[5] In the Heaven's Eye
::13'49'':: >> PLAY
Le cinquième morceau, nous invite à une odyssée dans l'inconnue. Les pad qui constituent l'introduction nous place dans un champ de fleurs multicolores où l'on voit neiger de petits flocons de plumes blanches formant un léger voilage de soie. A la manière d'un downtempo, In the Heaven's Eye nous délivre un début très poétique. On semble errer dans un espace nuageux aussi délicat que du coton. Les lieux semblent inhabités mais dénote un côté très céleste qui nous dresse devant notre Créateur. Y'a t'il une vie après la mort?
A partir de 2'43'' le son se montre plus intense et de plus en plus volumineux comme si une lumière de l'au-delà devenait plus brillante en se rapprochant de nous comme pour nous envelopper, et en dégageant, parallèlement, une source de chaleur très agréable.
Tout en s'enfonçant dans cette clarté lumineuse, un kick se manifeste à 3'42'' faisant une transition d'un passage à un autre comme si on franchissait une frontière par un tunnel. La bassline se montre plus enrobée et généreuse. les mélodies jaillissent de sous terre s'amplifiant en donnant plus de corps et de mouvements au track. La lumière blanche disparrait subitement pour nous offrir une vision de toute beauté. Un panorama à 360 degré. Les ondulations musicales nous provoquent des frissons émotionnels qui atteingnent toutes les parties de notre anatomie en passant par la moelle épinière. Les yeux sont écarquillés comme un objectif d'appareil photo, laissant entrevoir le fond de la pupille émerveillé. Nous nous tenons sur le haut d'une montagne dominant ce monde de vie, d'espoir et d'amour. Notre iris vient balayer ce spectaculaire paysage qui s'offre à nous, pour récolter et immortaliser un maximum de souvenir. Les images et scènes que me renvoient ce morceau sont comparables aux sentiments qu'avaient Christopher McCandless (>> extrait du film: Into the Wild de Sean Penn) lorsqu'il découvrait des régions qu'il voyait pour la première fois, profitant de chaque instant de sa vie. La vie nous appartient, nous sommes les maîtres de notre propre destin.
Le track développe dans ces faux airs de downtempo, une réelle puissance qui augmente de façon considérable comme s'il voulait atteindre les cieux à l'aide d'escaliers acoustiques en sachant que chaque palier devient de plus en plus remarquables.
Le spectre de Pleiadians se montre avec l'empreinte de Maia qu'on retrouve à partir de 5'55'' jusqu"à la fin. Plusieurs passages sont à souligner au marqueur, notamment à 7'14'' et à 9'13'' où l'on semble aboutir au summun en écoutant filer les mélodies assimilées à des étoiles filantes qui sèment une pluie de poussière scintillante derrière elles. Quant au final, à partir de 11'39'' on assiste à une florescence de couleurs et de formes variées qui surgissent tel un feux de bengale, composant de nombreux astres, rosaces et spheres phosphorescents.
Un mot: EXCEPTIONNEL!
NOTE: 10/10
[6] Infinite Regression
::08'47'':: >> PLAY
Infinite Regression est un autre morceau fort de Daze Of Our Lifes. A 1'30'', on entre dans l'antre de Pleiadians avec cette déflagration et avalanche de notes de musique alignées sur la partition les unes derrière les autres. Des notes qui défilent et tombent comme dans un jeu de dominos qu'on suit à la trace sans perdre une miette. La bassline vibre dans notre espace-temps en dispersant ses particules musicales, créant ainsi un champs de protection autour nous, déclanchant un effet stéréo. Les sonorités attaquent de tous les côtés telle l'assaut sauvage d'arachnides dans la scène mythique du fort dans "Starship troopers".
Les airs de Pleiadians sont tirés plus particulièrement de leur premier album I.F.O. (Identified Flying Object) sorti en 1997. Le track Alcyone (>> play= Alcyone) y est, d'ailleurs, largement représenté mais avec un nouveau lifting à la manière de Filteria. Les mélodies nous aspirent dans cette spirale infernale, hypnotique et sans fin. A 3'01'' la musique laisse apparaitre une mélodie très orientale, nous préparant à un voyage où le soleil ne se couche jamais. A 6'34'' le track expose toute sa grandeur dans des mélopées et ambiance très pharaonique qu'on retrouve dans l'album 9th de RA (>> play= 9th). Un effet très Israélite confectionné par l'utilisation de notes superposées et légèrement oscillées formant cette particularité de vague et cette chaleur qui caresse notre peau. L'effet est spéctaculaire, on arrive à sentir le sable chaud et granuleux sous nos pieds nus. Le paysage Egyptien se dresse devant nous sous nos yeux ébaillis. C'est toute une fresque d'histoire de Pharaons, de momies, de pyramides, de sphinx et de hiéroglyphes qui se déroulent dans notre esprit sous une vue aérienne et acrobatique.
Un morceau qui dévoile toute sa beauté et sa grace dans cette expédition pharamineuse et qui nous fait décoller avec son final déchaîné. Un must!!!
NOTE: 10/10
[7] Earthrise
::08'39'':: >> PLAY
Comme dans la plupart de ses morceaux, Jannis commence par une intro très céleste et éthérée avant la tempête mélodieuse. Dés 1'03'', Earthrise nous rappelle étrangement l'atmosphère de Twisted d'Hallucinogen et plus exactement de Solistice (>> play= Solstice) avec des tonalités assez acidifiés et difformes, ainsi que sa structure mélodique qu'on retrouvera aussi à 2'23''.
La silhouette de Pleiadians à 3'16'' montre clairement son attachement à ce son très harmonieux et hautement amplifié, nous faisant atteindre des sommets démesurés. Un son toujours emprunté directement dans l'excellent album I.F.O. (Identified Flying Object).
Ce coktail entre ces deux inspirations s'adapte magnifiquement et donne une nouvelle dimension galactique plus panoramique et profond. Similairement à Eyeless Observatory, ce track anime en nous, cette perception de tremblement de terre, notamment à 4'23'' et à 5'43'', en éveillant au plus profonde de notre âme cet émoi si excitante, nous positionnant sur un piedestal pour nous placer au plus prés des étoiles. Un passage qui nous renvoie au track Maia de Pleiadians (>> play= Maia). A 6'50'' une nouvelle mélodie plus clubbing et plus linéaire mais très efficace intervient pour achever ce septième morceau.
Earthrise est une musique qui commence de façon crescendo. Plus on progresse dans le temps, plus les mélodies deviennent plus éloquentes. Elle a cette capacité de nous interpeler grâce à certains passages magnifiques qui suscitent toute notre attention et nous fait devenir le centre du monde.
NOTE: 8,5/10
[8] Float Away & Disappear
::08'00'':: >> PLAY
Float Away & Disappear vient ponctucter d'un point final ce somptueux album. Un dernier track qu'on déguste à la manière d'une glace onctueuse et légère qu'on savoure pour terminer un excellent repas. Ce downtempo arrive timidement dans une intro fluide, sur un tempo désaccordé. On a réellement cette sensation d'avoir les pieds dans l'eau à proximité d'une petite cascade au coeur d'un environement vierge et sauvage où la végétation est abondante et l'espèce animal respecté. A 1'23'' la voix de Cissi Moon vient colorier d'une nuance transparente cet univers léger et aérien. Sa voix a été modifiée donnant un effet résonnant et oscillant, utilisé dans la plupart des musiques arabes du Maghreb.
Mélodiquement la musique trouve son chemin de paisibilité et d'harmonie en dégageant une fine brume nuageuse, nous emmenant dans un lieu paradisiaque. A 3'20'' le ton est plus grave avec l'apparition de la bass puis du kick à 3'53'' modéré pour ne pas perturber le côté lent et serein de cette piste. A 5'00'' un autre effet en provenance de l'album 9th de RA vient s'ajouter, offrant, ainsi, un moment privilégié et d'immensité.
Ce track réussi nous procure une certaine relaxation, nous enfonçant dans un gros fauteuil imaginaire moelleux et confortable, installé dans un jardin zen avec sa fontaine, ses gallets et son ruisseau.
Jannis nous propose une jolie pause spirituelle dans notre subconscient permettant à notre esprit de se transporter dans l'au-delà librement par le biais de cette merveilleuse composition.
NOTE: 8/10
::10'18'':: >> PLAY
On commence l'abum avec Filtertraces qui débute très lentement avec un rythme tribal très léger que l'on distingue à peine. L'intro prend place dans un endroit tropical où les feuilles présentent encore quelques traces de gouttes d'eau rendant un aspect sensible au morceau. Des bruits d'oiseaux survolent au-dessus de nos têtes. Nous paraissons minuscules et insignifiants, aux côtés de ces arbres macifs qui semblent toucher les nuages avec tant d'élégance et de facilité. D'autres pad sont utilisés pour donner plus de crédibilité à cette ambiance mystique.
On s'enfonce dans cette verdure, où l'on semble être effleuré, à chaque instant, par cette flore inovensive et mystérieuse. La brume épaisse est tout autour de nous rendant notre progression difficile et lente. Les hat tintent dans nos oreilles de plus en plus. Les secondes défilent et la forêt commence à se dessiner et à se dévoiler devant nous, en même temps que la brume tombe.
Cette béattitude est subitement intérompu à 1'37'' par un kick puissant et cracheur. Chaque battement est un arbre abattu venant s'écraser sous nos pieds.
Accompagné par le rythme, une ombre mélodieuse et onduleuse commence à prendre forme avec des notes qui oscillent laissant croire que le monde végétale et animale se meurent et pleurent de leur triste sort. A 5'10'', une mélodie mélancolique vient donner une certaine compassion à cette tragédie. A 5'38'', la musique prend une nouvelle dimension mélodique avec l'utilisation de variante tantôt haute, tantôt basse donnant plus de volume et d'ampleur à Filtertraces. A 7'45'', après un doux break avec des pad atmosphériques, le morceau semble avoir trouvé le chemin de la fin avec une mélodie très efficace et répétitive, nous évoquant une prise de conscience universelle.
La force de ce track est l'utilisation du même thème mélodieux en lui greffant à chaque dénouement une variante. Le mariage est parfait et ultra synchronisé avec des mélopés très minimal et avec beaucoup de retenu.
NOTE: 9/10
[2] The Big Blue
::08'21'':: >> PLAY
Dans la première partie, l'ouverture nous transporte dans les splendeurs de l'espace avec des pad très légers. Notre corps semble flotter au-dessus de notre planète bleue bercée dans son système solaire. A 1'47'', le track prend une tournure plus hypnotique et spatiale par la présence de notes qui sautillent et qui se disloquent comme une dentition sur la partition musicale. Elles ne sont pas explosives mais sont très expressives avec une gamme de notes vaste et riche. Le track nous immerge dans le plus profond du cosmos, nous renvoyant à des images de nebuleuses sous un manteau d'étoiles brillantes. Tout semble s'animer, nous projetant ainsi de l'infiniment petit à l'infiniment grand de façon ductile à la vitesse de la lumière. Les galaxies, trous noirs, astéroïdes et planètes divulguent tous leurs secrets.
La suite du track est vraiment très étonnant. Elle combine comme dans un mix des influences d'artistes d'antant. On retouve ainsi du Astral Projection à 3'32'' comme à leur début façon Trust In Trance I & II, du Chakra & Edi Mis à 4'39'' avec une similitude à X-File (>> play= X-File) et pour finir du Etnica à 6'52'' avec des traits très distinct de Vimana (>> play= Vimana). Evidemment la fin, à partir de 6'52'' est explosive et grandiose avec une chute de notes vertigineuses et galbes, nous collant dans nos rétines et dans notre cortex l'immensité de la vie où la vérité est révélée à la fin et que tout devient logique et évident comme dans un thriller.
Un morceau riche en rebondissement.
NOTE: 8/10
[3] Wormhole
::08'47'':: >> PLAY
On poursuit avec Wormhole qui est sans doute le track le plus original et le plus bizarroïde de l'album. Elle possède des mélodies à 2'02'', à 2'54'' et à 4'45'' qui devraient faire fuir nos oreilles et pourtant, je les trouve très intéressantes. Ces totalités phoniques graves et sérieuses sont discordantes, difformes et disparates. La musique est à l'image des galleries étroites et tortueuses du vers de terre. Les diverses mélodies montent très vite dans les tours en prenant des passages très psychédéliques. Les amplifications et oscillations sont semblables aux formes des rails des montagnes russes ou encore aux contortions extraordinaires de ce lombric. La mélodie, elle-même, nous renvoie à ce mouvement de "ramper". L'esprit de Pleiadians est parsemé dans l'ensemble du morceau spécialement à 4'01 où une averse de notes s'enchainent et se succèdent. A 6'04'' Jannis imite des effets de voix de goblins utilisés dans le track Gamma Goblins d'Hallucinogen (>> play= Gamma Goblins part 2).
Un morceau très audacieux de la part de Jannis.
NOTE: 7/10
[4] Eyeless Observatory
::08'23'':: >> PLAY
Eyeless Observatory est sans doute l'un des meilleurs tracks. La bassline démarre au quart de tour avec une bass ronronnante et vibrante suivit d'un kick bien écransant et puissant. Les fondations mêmes du track sont robustes et par conséquant très persuasives. Toute l'ossature est bétonnée et armée de gros câble en acier et semble pulvériser tout dans son sillage sans aucune pitié. La structure de ce track me fait penser à un ensemble de roulement mécanique complexe et perfectionné, composé de chenilles crantées, de vérins entièrement robotisés, de bras articulés et de tôles froissés qui avance sans reculer.
L'influence de ce morceau provient directement d'une artiste Suédoise bien connue. Je veux parler de Linda Miranda Silvergren bien entendu. Jannis semble avoir puiser ses ressources dans l'album Asynja datant de 2001 et plus précisément dans Keep Calm (>> play= Keep Calm) qui est aussi incontestablement une pure bombe atomique. A 4'18'' Jannis déclanche un break très kitch où l'on ouït un semblant de mélodie qu'on diffuse dans les ascenseurs afin de faire patienter les utilisateurs. Le contraste est assez récréatif mais de courte durée car le bulldozer infernal, semblable à une monstrueuse locomotive effrénée, réapparait plus décidé que jamais.
Les images psychédéliques et autres fractales défilent à toute vitesse devant nos yeux. Une pluie de sons acides s'abat sur nous, nous donnant un goût radioactif dans notre gorge et arrachant nos appareils auditifs avec des concertinas barbelés pointus et crochus telle une machine de torture barbare et perverse à la "Saw" qui lacèrent nos tendres et vulnérables organes. Les montées en puissance des notes aigües aiguisées comme des aiguilles, nous plongent dans une série de spasmes incontrôlés qui disloquent les membres de leurs articulations en nous identifiant ainsi à un pantin tiré aux extrêmintés par des fils. Ce morceau très entraînant et ravageur crache toutes sa puissance en libérant des ondes de choc provocant autour de nous un gigantesque earthquake détruisant tout sur son passage et soulevant d'immenses plaques terrestres s'élevant jusqu'au ciel. Finalemement, l'extase s'estompe, petit à petit, en rendant son ultime souffle acide et strident, en terminant la musique comme elle a commensée.
C'est une piste très convaincante et dynamique qui pulsent de l'énergie dans nos veines.
NOTE: 10/10
[5] In the Heaven's Eye
::13'49'':: >> PLAY
Le cinquième morceau, nous invite à une odyssée dans l'inconnue. Les pad qui constituent l'introduction nous place dans un champ de fleurs multicolores où l'on voit neiger de petits flocons de plumes blanches formant un léger voilage de soie. A la manière d'un downtempo, In the Heaven's Eye nous délivre un début très poétique. On semble errer dans un espace nuageux aussi délicat que du coton. Les lieux semblent inhabités mais dénote un côté très céleste qui nous dresse devant notre Créateur. Y'a t'il une vie après la mort?
A partir de 2'43'' le son se montre plus intense et de plus en plus volumineux comme si une lumière de l'au-delà devenait plus brillante en se rapprochant de nous comme pour nous envelopper, et en dégageant, parallèlement, une source de chaleur très agréable.
Tout en s'enfonçant dans cette clarté lumineuse, un kick se manifeste à 3'42'' faisant une transition d'un passage à un autre comme si on franchissait une frontière par un tunnel. La bassline se montre plus enrobée et généreuse. les mélodies jaillissent de sous terre s'amplifiant en donnant plus de corps et de mouvements au track. La lumière blanche disparrait subitement pour nous offrir une vision de toute beauté. Un panorama à 360 degré. Les ondulations musicales nous provoquent des frissons émotionnels qui atteingnent toutes les parties de notre anatomie en passant par la moelle épinière. Les yeux sont écarquillés comme un objectif d'appareil photo, laissant entrevoir le fond de la pupille émerveillé. Nous nous tenons sur le haut d'une montagne dominant ce monde de vie, d'espoir et d'amour. Notre iris vient balayer ce spectaculaire paysage qui s'offre à nous, pour récolter et immortaliser un maximum de souvenir. Les images et scènes que me renvoient ce morceau sont comparables aux sentiments qu'avaient Christopher McCandless (>> extrait du film: Into the Wild de Sean Penn) lorsqu'il découvrait des régions qu'il voyait pour la première fois, profitant de chaque instant de sa vie. La vie nous appartient, nous sommes les maîtres de notre propre destin.
Le track développe dans ces faux airs de downtempo, une réelle puissance qui augmente de façon considérable comme s'il voulait atteindre les cieux à l'aide d'escaliers acoustiques en sachant que chaque palier devient de plus en plus remarquables.
Le spectre de Pleiadians se montre avec l'empreinte de Maia qu'on retrouve à partir de 5'55'' jusqu"à la fin. Plusieurs passages sont à souligner au marqueur, notamment à 7'14'' et à 9'13'' où l'on semble aboutir au summun en écoutant filer les mélodies assimilées à des étoiles filantes qui sèment une pluie de poussière scintillante derrière elles. Quant au final, à partir de 11'39'' on assiste à une florescence de couleurs et de formes variées qui surgissent tel un feux de bengale, composant de nombreux astres, rosaces et spheres phosphorescents.
Un mot: EXCEPTIONNEL!
NOTE: 10/10
[6] Infinite Regression
::08'47'':: >> PLAY
Infinite Regression est un autre morceau fort de Daze Of Our Lifes. A 1'30'', on entre dans l'antre de Pleiadians avec cette déflagration et avalanche de notes de musique alignées sur la partition les unes derrière les autres. Des notes qui défilent et tombent comme dans un jeu de dominos qu'on suit à la trace sans perdre une miette. La bassline vibre dans notre espace-temps en dispersant ses particules musicales, créant ainsi un champs de protection autour nous, déclanchant un effet stéréo. Les sonorités attaquent de tous les côtés telle l'assaut sauvage d'arachnides dans la scène mythique du fort dans "Starship troopers".
Les airs de Pleiadians sont tirés plus particulièrement de leur premier album I.F.O. (Identified Flying Object) sorti en 1997. Le track Alcyone (>> play= Alcyone) y est, d'ailleurs, largement représenté mais avec un nouveau lifting à la manière de Filteria. Les mélodies nous aspirent dans cette spirale infernale, hypnotique et sans fin. A 3'01'' la musique laisse apparaitre une mélodie très orientale, nous préparant à un voyage où le soleil ne se couche jamais. A 6'34'' le track expose toute sa grandeur dans des mélopées et ambiance très pharaonique qu'on retrouve dans l'album 9th de RA (>> play= 9th). Un effet très Israélite confectionné par l'utilisation de notes superposées et légèrement oscillées formant cette particularité de vague et cette chaleur qui caresse notre peau. L'effet est spéctaculaire, on arrive à sentir le sable chaud et granuleux sous nos pieds nus. Le paysage Egyptien se dresse devant nous sous nos yeux ébaillis. C'est toute une fresque d'histoire de Pharaons, de momies, de pyramides, de sphinx et de hiéroglyphes qui se déroulent dans notre esprit sous une vue aérienne et acrobatique.
Un morceau qui dévoile toute sa beauté et sa grace dans cette expédition pharamineuse et qui nous fait décoller avec son final déchaîné. Un must!!!
NOTE: 10/10
[7] Earthrise
::08'39'':: >> PLAY
Comme dans la plupart de ses morceaux, Jannis commence par une intro très céleste et éthérée avant la tempête mélodieuse. Dés 1'03'', Earthrise nous rappelle étrangement l'atmosphère de Twisted d'Hallucinogen et plus exactement de Solistice (>> play= Solstice) avec des tonalités assez acidifiés et difformes, ainsi que sa structure mélodique qu'on retrouvera aussi à 2'23''.
La silhouette de Pleiadians à 3'16'' montre clairement son attachement à ce son très harmonieux et hautement amplifié, nous faisant atteindre des sommets démesurés. Un son toujours emprunté directement dans l'excellent album I.F.O. (Identified Flying Object).
Ce coktail entre ces deux inspirations s'adapte magnifiquement et donne une nouvelle dimension galactique plus panoramique et profond. Similairement à Eyeless Observatory, ce track anime en nous, cette perception de tremblement de terre, notamment à 4'23'' et à 5'43'', en éveillant au plus profonde de notre âme cet émoi si excitante, nous positionnant sur un piedestal pour nous placer au plus prés des étoiles. Un passage qui nous renvoie au track Maia de Pleiadians (>> play= Maia). A 6'50'' une nouvelle mélodie plus clubbing et plus linéaire mais très efficace intervient pour achever ce septième morceau.
Earthrise est une musique qui commence de façon crescendo. Plus on progresse dans le temps, plus les mélodies deviennent plus éloquentes. Elle a cette capacité de nous interpeler grâce à certains passages magnifiques qui suscitent toute notre attention et nous fait devenir le centre du monde.
NOTE: 8,5/10
[8] Float Away & Disappear
::08'00'':: >> PLAY
Float Away & Disappear vient ponctucter d'un point final ce somptueux album. Un dernier track qu'on déguste à la manière d'une glace onctueuse et légère qu'on savoure pour terminer un excellent repas. Ce downtempo arrive timidement dans une intro fluide, sur un tempo désaccordé. On a réellement cette sensation d'avoir les pieds dans l'eau à proximité d'une petite cascade au coeur d'un environement vierge et sauvage où la végétation est abondante et l'espèce animal respecté. A 1'23'' la voix de Cissi Moon vient colorier d'une nuance transparente cet univers léger et aérien. Sa voix a été modifiée donnant un effet résonnant et oscillant, utilisé dans la plupart des musiques arabes du Maghreb.
Mélodiquement la musique trouve son chemin de paisibilité et d'harmonie en dégageant une fine brume nuageuse, nous emmenant dans un lieu paradisiaque. A 3'20'' le ton est plus grave avec l'apparition de la bass puis du kick à 3'53'' modéré pour ne pas perturber le côté lent et serein de cette piste. A 5'00'' un autre effet en provenance de l'album 9th de RA vient s'ajouter, offrant, ainsi, un moment privilégié et d'immensité.
Ce track réussi nous procure une certaine relaxation, nous enfonçant dans un gros fauteuil imaginaire moelleux et confortable, installé dans un jardin zen avec sa fontaine, ses gallets et son ruisseau.
Jannis nous propose une jolie pause spirituelle dans notre subconscient permettant à notre esprit de se transporter dans l'au-delà librement par le biais de cette merveilleuse composition.
NOTE: 8/10
CONCLUSION
Jannis Tzikas est un boss en signant son meilleur album. Il manie les sons comme un jongleur. Même après deux albums, il arrive à nous faire encore rêver. Les combinaisons musicales sont fructueuses et toujours aussi impressionnantes. On pensait qu’il allait s’essouffler mais il est toujours là. Pour imager les sensations émotionnelles de Daze Of Our Lives, je dirai qu’elles ont la délicatesse de se métamorphoser, un peu comme le passage de la chenille en papillon. La musique de Jannis a réellement mûrit en quelque chose de beaucoup moins euphorique, avec un résultat très étonnant, jouissif et magnifique. Filteria est pour moi le Jean Michel Jarre de la trance goa. Chaque track est magique et a sa propre personnalité. Excellent album très spectaculaire que je vous recommande fortement.
NOTE GENERALE = 9/10