La numérotation du track listing est déjà originale.
Le 1° track est en fait le 12°. C'est le deuxième opus des CBL et il était attendu. Le premier s'était arrêté à 11. Celui-ci continue l'histoire et la prolonge.
Ce que l'on attend généralement d'un deuxième album, c'est qu'il soit aussi bon que le premier et qu'il renouvelle le plaisir de l'écoute. Et puis quand le deuxième est différent, on se dit qu'il est loupé ! Pas vrai ?
J'attendais ce second album avec une impatience non mesurée.
Agressions dans la rue, nuits à poil sous la lune, coupures, brûlures, j'avais du mal à me contenir et à attendre......
Il arrive dans la boîte aux lettres. Il est aussitôt dans une autre boîte qui s'appelle lecteur CD. Ce dernier l'avale goulûment et vient seulement de me le rendre. Ca fait 2 semaines qu'il l'avait englouti.
Plus j'écoute ULTIMAE, et plus je me dis que chaque album n'est pas qu'un album en plus, mais un album de plus. Et chaque album contient un track qui explique tous les autres.
A la première écoute de cet album, j'ai été surpris, voire déçu. Pas d'anthems à la MOS 6581, et un son un peu plat comme le premier album de CBL "The Path" (Dispo en MP3).
Et puis...... j'écoute une seconde fois l'album. Je me dis que j'ai du passer à côté de quelque chose.... J'ai failli passer à côté. Cet album est différent parce que le son est vivant, il évolue, il est organique et se ressent.
J'ai écouté cet album en lisant un pavé de plus de 600 pages qui relate une expédition perdue en Antarticque au début du siècle. Ca a son importance parce que je pense que la musique a donné du relief à ces pages. La musique de cet opus est dramatique, dynamique et héroïque.
Et l'étincelle ! Ces mecs viennent du froid, quelque chose est caché là bas, c'est sûr. Quelque chose de chaud qui donne sa beauté à l'ensemble, à l'environnement..... comme .... comme..... les aurores boréales !
C'est ce que j'aime dans ce son, dans cette goa chill, dans cet ambient là. C'est que ce sont des tracks pleins de plénitude et bourrés d'énergie grâce à des synthés qui grincent et des nappes qui traînent.
WOS commence avec Abiogenesis et Vortex qui semblent poser les fondations et semblent préparer le voyage. A moi d'ouvrir la porte et de me laisser happer.
La clé de cet album est pour moi le troisième track. Photosynthesis porte bien son nom. Il cristallise l'ambience de cet album. La deuxième moitié du track fait appel à un synthé vintage rouillé qui craque et qui roule accompagné d'une nappe qui m'emmène. Et là, hop ! C'est parti. Ca ne s'arrête plus. Set Theoryet Gryning font écho à Photosynthesis et les nappes se succèdent, les idées se choquent et s'entrechoquent jusqu'à rappeller..... NOOOOOOOOON* ?
Le morceau du milieu justement appelé Transmission/Intermission est étonnant, car c'est à mon goût le moins intéressant. Pas de mélodies bien appuyées, pas d'idées en relief.... et pourtant..... et pourtant, c'est un track de passage. C'est la deuxième moitié de l'album et c'est celui qui donne l'équilibre.
Un passage vers la seconde moitié de l'album et d'ailleurs le titre qui suit est le nom de l'album : World Of Sleepers. Il ouvre une nouvelle voie. Mélodies appuyées, basses acides et nappes planantes se déchaînent autour d'idées jamais ennuyeuses, toujours novatrices et enlevées. L'énergie est là et bien là. L'énergie est minimaliste. L'énergie est décuplée, l'énergie est multipliée.
Je suis dans l'énergie. Proton/Electronle rappelle aisément. Suivent Erractic Patternset Flytta Dig. Ces trois titres sont la juste combinaison entre l'Electronica et l'Ambient, entre la Goa Chill et l'Electronica.
Et suit le point d'orgue de cet album Betula Pendula, le titre le plus long (00:10:40). Un chef d'oeuvre minimaliste avec une nappe qui le traverse de bout en bout et des sons qui apparaissent ici ou là. C'est beau, c'est Ambient.
Et surprise qui confirme les noms qui me traversaient l'esprit en écoutant cet album : le Hidden Track avec son intro chuintante de 1 Minute . Oui, il est représentatif de l'évolution du son des CBL et oui, il fait écho à de grands noms de l'électronica : *Autechre ou Boards Of Canada. Et les noms des tracks sont pour moi l'illustration de ces "influences".
Intéressez vous aux noms des tracks chez Autechre ou BOC, vous serez étonnés.
Les voix qui deviennent des sons, les voix qui n'en sont plus. Les FX qui deviennent des voix, les nappes qui s'entourent autour de mes neurones et eux qui jouent avec les sons. Les mélodies qui me font planer et les synthés qui craquent.
La rencontre de l'Electronica et de l'Ambient. La rencontre du froid et du chaud qui provoque des orages là haut dans l'atmosphère et des sensations au creux de mon ventre.
Un second opus à découvrir, indispensable.
Ma première impression n'était pas la bonne.
Cet album est une nouvelle histoire et tant mieux. Qu'est ce qui nous ennuie chez l'artiste si ce n'est le manque de créativité, le manque de nouveauté ? Pas de risque ici.
Malgré quelques tracks qui peuvent paraître courts, ils ne sont que des chapitres dans l'histoire de CBL comme cet album qui est une pierre de plus dans l'histoire d'Ultimae.
On sent ici l'influence du projet solo Daniel Ringström (SYNC 24) et ses boucles acides dominantes. Et c'est sûrement ça qui fait que le son CBL évolue.
Ici, le son est vivant, électrique : comme moi, après son écoute. Comme ces jolies méduses qui ornent la pochette et le cd et qui m'ont piqué perdu au milieu d'icebergs.
ULTIMAE/CBL : L'alliance d'un son de qualité, d'un son pur. Merci.
"Only illogics can find hidden flaws in s straight logic line.
Only erratics recognise errors in patterns of a perfect design"
Le 1° track est en fait le 12°. C'est le deuxième opus des CBL et il était attendu. Le premier s'était arrêté à 11. Celui-ci continue l'histoire et la prolonge.
Ce que l'on attend généralement d'un deuxième album, c'est qu'il soit aussi bon que le premier et qu'il renouvelle le plaisir de l'écoute. Et puis quand le deuxième est différent, on se dit qu'il est loupé ! Pas vrai ?
J'attendais ce second album avec une impatience non mesurée.
Agressions dans la rue, nuits à poil sous la lune, coupures, brûlures, j'avais du mal à me contenir et à attendre......
Il arrive dans la boîte aux lettres. Il est aussitôt dans une autre boîte qui s'appelle lecteur CD. Ce dernier l'avale goulûment et vient seulement de me le rendre. Ca fait 2 semaines qu'il l'avait englouti.
Plus j'écoute ULTIMAE, et plus je me dis que chaque album n'est pas qu'un album en plus, mais un album de plus. Et chaque album contient un track qui explique tous les autres.
A la première écoute de cet album, j'ai été surpris, voire déçu. Pas d'anthems à la MOS 6581, et un son un peu plat comme le premier album de CBL "The Path" (Dispo en MP3).
Et puis...... j'écoute une seconde fois l'album. Je me dis que j'ai du passer à côté de quelque chose.... J'ai failli passer à côté. Cet album est différent parce que le son est vivant, il évolue, il est organique et se ressent.
J'ai écouté cet album en lisant un pavé de plus de 600 pages qui relate une expédition perdue en Antarticque au début du siècle. Ca a son importance parce que je pense que la musique a donné du relief à ces pages. La musique de cet opus est dramatique, dynamique et héroïque.
Et l'étincelle ! Ces mecs viennent du froid, quelque chose est caché là bas, c'est sûr. Quelque chose de chaud qui donne sa beauté à l'ensemble, à l'environnement..... comme .... comme..... les aurores boréales !
C'est ce que j'aime dans ce son, dans cette goa chill, dans cet ambient là. C'est que ce sont des tracks pleins de plénitude et bourrés d'énergie grâce à des synthés qui grincent et des nappes qui traînent.
WOS commence avec Abiogenesis et Vortex qui semblent poser les fondations et semblent préparer le voyage. A moi d'ouvrir la porte et de me laisser happer.
La clé de cet album est pour moi le troisième track. Photosynthesis porte bien son nom. Il cristallise l'ambience de cet album. La deuxième moitié du track fait appel à un synthé vintage rouillé qui craque et qui roule accompagné d'une nappe qui m'emmène. Et là, hop ! C'est parti. Ca ne s'arrête plus. Set Theoryet Gryning font écho à Photosynthesis et les nappes se succèdent, les idées se choquent et s'entrechoquent jusqu'à rappeller..... NOOOOOOOOON* ?
Le morceau du milieu justement appelé Transmission/Intermission est étonnant, car c'est à mon goût le moins intéressant. Pas de mélodies bien appuyées, pas d'idées en relief.... et pourtant..... et pourtant, c'est un track de passage. C'est la deuxième moitié de l'album et c'est celui qui donne l'équilibre.
Un passage vers la seconde moitié de l'album et d'ailleurs le titre qui suit est le nom de l'album : World Of Sleepers. Il ouvre une nouvelle voie. Mélodies appuyées, basses acides et nappes planantes se déchaînent autour d'idées jamais ennuyeuses, toujours novatrices et enlevées. L'énergie est là et bien là. L'énergie est minimaliste. L'énergie est décuplée, l'énergie est multipliée.
Je suis dans l'énergie. Proton/Electronle rappelle aisément. Suivent Erractic Patternset Flytta Dig. Ces trois titres sont la juste combinaison entre l'Electronica et l'Ambient, entre la Goa Chill et l'Electronica.
Et suit le point d'orgue de cet album Betula Pendula, le titre le plus long (00:10:40). Un chef d'oeuvre minimaliste avec une nappe qui le traverse de bout en bout et des sons qui apparaissent ici ou là. C'est beau, c'est Ambient.
Et surprise qui confirme les noms qui me traversaient l'esprit en écoutant cet album : le Hidden Track avec son intro chuintante de 1 Minute . Oui, il est représentatif de l'évolution du son des CBL et oui, il fait écho à de grands noms de l'électronica : *Autechre ou Boards Of Canada. Et les noms des tracks sont pour moi l'illustration de ces "influences".
Intéressez vous aux noms des tracks chez Autechre ou BOC, vous serez étonnés.
Les voix qui deviennent des sons, les voix qui n'en sont plus. Les FX qui deviennent des voix, les nappes qui s'entourent autour de mes neurones et eux qui jouent avec les sons. Les mélodies qui me font planer et les synthés qui craquent.
"...Slowly we crawl in the dark... my torch has burnt out..."
La rencontre de l'Electronica et de l'Ambient. La rencontre du froid et du chaud qui provoque des orages là haut dans l'atmosphère et des sensations au creux de mon ventre.
Un second opus à découvrir, indispensable.
Ma première impression n'était pas la bonne.
Cet album est une nouvelle histoire et tant mieux. Qu'est ce qui nous ennuie chez l'artiste si ce n'est le manque de créativité, le manque de nouveauté ? Pas de risque ici.
Malgré quelques tracks qui peuvent paraître courts, ils ne sont que des chapitres dans l'histoire de CBL comme cet album qui est une pierre de plus dans l'histoire d'Ultimae.
On sent ici l'influence du projet solo Daniel Ringström (SYNC 24) et ses boucles acides dominantes. Et c'est sûrement ça qui fait que le son CBL évolue.
Ici, le son est vivant, électrique : comme moi, après son écoute. Comme ces jolies méduses qui ornent la pochette et le cd et qui m'ont piqué perdu au milieu d'icebergs.
ULTIMAE/CBL : L'alliance d'un son de qualité, d'un son pur. Merci.
"Only illogics can find hidden flaws in s straight logic line.
Only erratics recognise errors in patterns of a perfect design"