Allez je me lance.
Encore une compil' de plus peut-on être tenté de penser. Encore une compil' de plus dans la longue et (parfois) pénible liste des cd's du genre Ambient Trance.
Sauf que quand ça vient de certains labels et notamment ULTIMAE, l'idée qui me vient à l'esprit, c'est plutôt :
-"Chouette, un cd de plus dans la collection ULTIMAE"
Et celui là ne déroge pas à la règle..... à une exception près.
....
Et en écoutant ce cd : la révélation. J'ai retrouvé le son originel de la trance. Celui qui m'a fait vibrer la première fois quand je suis tombé dans la marmite il y'a si longtemps, le son qui a fait que chaque jour un peu plus, je me laisse happer par le vortex musical.
Ce son, cette violence, cette magie, cette poésie, le son qui te fait perdre pied. Le son qui sans aucune raison va faire que tu te lèves et que tu danses.
En écoutant les tracks de FP6 je vois des gens danser au petit matin, le sourire aux lèvres, les bras levés, les mains qui font de drôles de gestes comme suspendues dans les airs et dessinant de drôles de petites vagues, les bras qui s'unissent, les sueurs qui se mélangent, la brume qui nous englobe et les yeux révulsés.
Les bras qui s'élèvent au ciel demandant la sentence, la libération.
Et quand le kick salvateur arrive, cette espèce de petite mort qui envahit les danseurs.
Oui, c'est pour ça que j'ai plongé dans l'électro, c'est pour ça que j'aime aller en teuf.
J'avais perdu ce contact.
Je ne voyais plus que le temps qui passait, les verres qui descendaient pour s'occuper, les gens qui dansaient pour se montrer, les gens qui ne dansaient plus même pendant les breaks. Les gens qui ne levaient plus les bras, le son qui était trop fort, le kick omniprésent, la technique qui avait pris le pas depuis trop longtemps sur l'émotion, les riffs qui n'étaient plus que des griffes. Les basses qui n'étaient plus que des armes de destruction massive, les danseurs qui n'étaient plus que des consommateurs, des passeurs, des rôdeurs et des victimes.
Et en écoutant SOLAR FIELDS "Levitate", le bien nommé, le déclic, l'illumination. Ca y'est, j'ai envie de retourner en teuf, j'ai envie de rester jusqu'au petit matin parce que je sais que je vais voyager.
Je réécoute SOLAR FIELDS. Je remets le track en repeat 2 ou 3 fois pour être sûr que l'énergie qui m'habite soudain n'est pas feinte, n'est pas dûe à une brusuqe montée de fièvre ou à un surplus d'adrénaline.
N.O.O.O.O.O.O.O.N.
Ce sont bien mes mains qui s'agitent, c'est bien moi qui danse dans la voiture, qui pousse le son à fond pour bien entendre les pulsations de vie et d'énergie qui se déroulent à l'intérieur de moi et qui viennent de cette galette.
C'est bien moi qui pris dans le bouchons du soir sous le tunnel sourit à qui veut bien le regarder, sourit aux personnes qui m'épient, sourit à la vie.
C'est bien moi, et je laisse tourner le CD, et ce que je n'avais pas encore entendu, ressenti précédemment lors des premières écoutes de la compil', soudain se révèle : SOLAR FIELDS est la clé !
FP 6 est le trésor.
Le CD continue de tourner, les tracks se déroulent ne se ressemblant pas, ne ressemblant pas aux autres compilations, ne ressemblant pas aux autres FP, ne ressemblant qu'aux expériences originelles de nos ancêtres.
SUNDIAL qui rappelle le message "Together, We Are...."
Oui ç'est ça. Ensemble. L'unification. Les énergies. Les mains. Les sourires. La sueur. Les regards. La révolution musicale.
Puis ça continue eeeeeeeeeeeeeet "Bam" dans ta face a l'impression de dire AES DANA avec ses basses acides et les nappes qui montent.
Le voyage continue et nous emmène en inde où la radio grésille, crie, pleure et teinte de magie les levers de soleils."Radio Bombay" me réveille et me rappelle que je ne suis que dans ma voiture à LYON et pas en Inde.... pas grave, je replonge et HOL BAUMANN m'accompagne.
Le CD n'est pas fini ou si, mais il se répète. Les bijoux ne cessent de sortir du coffre.
SCANN-TEC ouvre le bal et ASD semble donner un code pour comprendre tous les tracks qui vont suivre ou tous ceux qui ont précédé.
Et IRUKANDJI qui commence à donner des indices avec "Whales Street" où les chants de baleine se figent dans les rues, les boucles synthétiques passent en fanfare et les chants des synthés défilent en rang serrés.
C'est CELL qui prend la suite et la première moitié du track au vocoder donne la sensation que nous allons bientôt parler le même langage. le beat salvateur refait surface. En version 4/4 et bienvenue sur le dancefloor, là où je suis depuis une heure. Tout s'efface, tout continue sur cette planète ou ailleurs. "Erasing Pluto" se termine
Perdu entre le chill out et le dancefloor ou debout au milieu du chill out, les yeux fermés, la tête vers les étoiles ou couché au milieu du dancefloor les yeux fermés, la tête vers les étoiles. Mes deux positions préférées quand la musique est vraiment passionnante.
SYNC 24 donne l'anti"DOT" : il n'y en a pas. Il enfonce le clou et ça fait même pas mal.
Et soudain, après avoir fait le tour du CD, SOLAR FIELDS qui tourne à nouveau. Ai-je rêvé, Ai-je halluciné, suis-je en plein descente ?
N.O.O.O.O.O.O.O.O.O.N
La boucle est bouclée, j'ouvre la main, la clé est toujours dedans. SOLAR FIELDS résonne toujours dans l'enceinte non insonorisée de ma caisse. Les basses sont lourdes, le kick est fort, les synthés pleurent.
......
La TRANCE des origines, la TRANCE naturelle (pas la Natural Trance), la TRANCE hallucinante, la TRANCE entraînante, la TRANCE des expériences est là ! Un voyage à travers les sons. Un voyage à travers les âges. Un voyage à travers les âmes. Un voyage psychonaute.
J'ai une vision, celle du film de Jan KOUNEN et Blueberry laissé à l'abandon par ses frères indiens après avoir ingurgité des drogues pour savoir qui il est.
Les serpents de la connaissance qui s'emparent de lui, les serpents du mal qui s'emparent de lui, les serpents du bien qui pénètrent en lui, ses origines qui sortent de lui, ses origines qui rentrent en lui.
Lui qui sort de ses expériences, lui qui pénètre dans sa vie. L'énergie qui se multiplie en lui, les expériences qui l'entourent, l'englobent en leur sein.
Voilà l'expérience secrète que j'ai vécu en écoutant FP6. L'expérience qui m'a réuni avec la TRANCE.
L'expérience TRANCE, L'expérience AMBIENT. Les nappes qui se mélangent aux boucles synthétiques. Les voix qui se mélangent aux rythmes. Les sons qui naissent et meurent. Et moi qui vit et pleure.
Et l'exception, c'est que ce CD n'est pas comme les autres. Il est meilleur !
Merci.
Encore une compil' de plus peut-on être tenté de penser. Encore une compil' de plus dans la longue et (parfois) pénible liste des cd's du genre Ambient Trance.
Sauf que quand ça vient de certains labels et notamment ULTIMAE, l'idée qui me vient à l'esprit, c'est plutôt :
-"Chouette, un cd de plus dans la collection ULTIMAE"
Et celui là ne déroge pas à la règle..... à une exception près.
....
Et en écoutant ce cd : la révélation. J'ai retrouvé le son originel de la trance. Celui qui m'a fait vibrer la première fois quand je suis tombé dans la marmite il y'a si longtemps, le son qui a fait que chaque jour un peu plus, je me laisse happer par le vortex musical.
Ce son, cette violence, cette magie, cette poésie, le son qui te fait perdre pied. Le son qui sans aucune raison va faire que tu te lèves et que tu danses.
En écoutant les tracks de FP6 je vois des gens danser au petit matin, le sourire aux lèvres, les bras levés, les mains qui font de drôles de gestes comme suspendues dans les airs et dessinant de drôles de petites vagues, les bras qui s'unissent, les sueurs qui se mélangent, la brume qui nous englobe et les yeux révulsés.
Les bras qui s'élèvent au ciel demandant la sentence, la libération.
Et quand le kick salvateur arrive, cette espèce de petite mort qui envahit les danseurs.
Oui, c'est pour ça que j'ai plongé dans l'électro, c'est pour ça que j'aime aller en teuf.
J'avais perdu ce contact.
Je ne voyais plus que le temps qui passait, les verres qui descendaient pour s'occuper, les gens qui dansaient pour se montrer, les gens qui ne dansaient plus même pendant les breaks. Les gens qui ne levaient plus les bras, le son qui était trop fort, le kick omniprésent, la technique qui avait pris le pas depuis trop longtemps sur l'émotion, les riffs qui n'étaient plus que des griffes. Les basses qui n'étaient plus que des armes de destruction massive, les danseurs qui n'étaient plus que des consommateurs, des passeurs, des rôdeurs et des victimes.
Et en écoutant SOLAR FIELDS "Levitate", le bien nommé, le déclic, l'illumination. Ca y'est, j'ai envie de retourner en teuf, j'ai envie de rester jusqu'au petit matin parce que je sais que je vais voyager.
Je réécoute SOLAR FIELDS. Je remets le track en repeat 2 ou 3 fois pour être sûr que l'énergie qui m'habite soudain n'est pas feinte, n'est pas dûe à une brusuqe montée de fièvre ou à un surplus d'adrénaline.
N.O.O.O.O.O.O.O.N.
Ce sont bien mes mains qui s'agitent, c'est bien moi qui danse dans la voiture, qui pousse le son à fond pour bien entendre les pulsations de vie et d'énergie qui se déroulent à l'intérieur de moi et qui viennent de cette galette.
C'est bien moi qui pris dans le bouchons du soir sous le tunnel sourit à qui veut bien le regarder, sourit aux personnes qui m'épient, sourit à la vie.
C'est bien moi, et je laisse tourner le CD, et ce que je n'avais pas encore entendu, ressenti précédemment lors des premières écoutes de la compil', soudain se révèle : SOLAR FIELDS est la clé !
FP 6 est le trésor.
Le CD continue de tourner, les tracks se déroulent ne se ressemblant pas, ne ressemblant pas aux autres compilations, ne ressemblant pas aux autres FP, ne ressemblant qu'aux expériences originelles de nos ancêtres.
SUNDIAL qui rappelle le message "Together, We Are...."
Oui ç'est ça. Ensemble. L'unification. Les énergies. Les mains. Les sourires. La sueur. Les regards. La révolution musicale.
Puis ça continue eeeeeeeeeeeeeet "Bam" dans ta face a l'impression de dire AES DANA avec ses basses acides et les nappes qui montent.
Le voyage continue et nous emmène en inde où la radio grésille, crie, pleure et teinte de magie les levers de soleils."Radio Bombay" me réveille et me rappelle que je ne suis que dans ma voiture à LYON et pas en Inde.... pas grave, je replonge et HOL BAUMANN m'accompagne.
Le CD n'est pas fini ou si, mais il se répète. Les bijoux ne cessent de sortir du coffre.
SCANN-TEC ouvre le bal et ASD semble donner un code pour comprendre tous les tracks qui vont suivre ou tous ceux qui ont précédé.
Et IRUKANDJI qui commence à donner des indices avec "Whales Street" où les chants de baleine se figent dans les rues, les boucles synthétiques passent en fanfare et les chants des synthés défilent en rang serrés.
C'est CELL qui prend la suite et la première moitié du track au vocoder donne la sensation que nous allons bientôt parler le même langage. le beat salvateur refait surface. En version 4/4 et bienvenue sur le dancefloor, là où je suis depuis une heure. Tout s'efface, tout continue sur cette planète ou ailleurs. "Erasing Pluto" se termine
Perdu entre le chill out et le dancefloor ou debout au milieu du chill out, les yeux fermés, la tête vers les étoiles ou couché au milieu du dancefloor les yeux fermés, la tête vers les étoiles. Mes deux positions préférées quand la musique est vraiment passionnante.
SYNC 24 donne l'anti"DOT" : il n'y en a pas. Il enfonce le clou et ça fait même pas mal.
Et soudain, après avoir fait le tour du CD, SOLAR FIELDS qui tourne à nouveau. Ai-je rêvé, Ai-je halluciné, suis-je en plein descente ?
N.O.O.O.O.O.O.O.O.O.N
La boucle est bouclée, j'ouvre la main, la clé est toujours dedans. SOLAR FIELDS résonne toujours dans l'enceinte non insonorisée de ma caisse. Les basses sont lourdes, le kick est fort, les synthés pleurent.
......
La TRANCE des origines, la TRANCE naturelle (pas la Natural Trance), la TRANCE hallucinante, la TRANCE entraînante, la TRANCE des expériences est là ! Un voyage à travers les sons. Un voyage à travers les âges. Un voyage à travers les âmes. Un voyage psychonaute.
J'ai une vision, celle du film de Jan KOUNEN et Blueberry laissé à l'abandon par ses frères indiens après avoir ingurgité des drogues pour savoir qui il est.
Les serpents de la connaissance qui s'emparent de lui, les serpents du mal qui s'emparent de lui, les serpents du bien qui pénètrent en lui, ses origines qui sortent de lui, ses origines qui rentrent en lui.
Lui qui sort de ses expériences, lui qui pénètre dans sa vie. L'énergie qui se multiplie en lui, les expériences qui l'entourent, l'englobent en leur sein.
Voilà l'expérience secrète que j'ai vécu en écoutant FP6. L'expérience qui m'a réuni avec la TRANCE.
L'expérience TRANCE, L'expérience AMBIENT. Les nappes qui se mélangent aux boucles synthétiques. Les voix qui se mélangent aux rythmes. Les sons qui naissent et meurent. Et moi qui vit et pleure.
Et l'exception, c'est que ce CD n'est pas comme les autres. Il est meilleur !
Merci.