Sonic motion records
Dusk till dawn compiled by dj Atyss,
Je connaissais Atyss pour ses djs sets dans l’émission Rave Up sur radio FG et ses mixes en teuf en compagnie de Patrick Rognant… du son bien psyché…
Ce qui m’a le plus marqué dans Dusk till Dawn, c’est la variété et la qualité des morceaux. La production étant nickel et homogène pour chacun des tracks on se retrouve vite à l’aise dans ce concept de mix progressif avec un démarrage souple, un pic bien psyché, et une fin qui nous emmène jusqu’à l’ambient.
Une bonne teuf en kit au final et un très bon premier cd pour ce jeune label parisien.
JLK- Mission to Acapulco
Ça commence très fort, des sons biens propres, une mélodie bondizzzzante (j’ai pas fait de faute..écoutez ;-) un kick surprenant, que de très bonnes choses dans ce morceau où tout est bien peaufiné. Du progressif comme on aime, évolutif à tout point de vue, la mission à Acapulco est un plongeon de haut vol, une excellente entrée en matière.
Greg Morand Atyss – Magnetic sign
Atyss nous mène directement sur le dance floor, avec son style direct et percutant, c’est nerveux, le couple kick-basse est sans concession, le gros synthé à la texture très digitale envoie un bon pack d’énergie avec une mélodie bien acide, on sent au break qu’Atyss en garde encore sous le pied, et ça repart comme on l’espère… droit devant…et c’est pas fini.
Geko – Dramatic corner
On change d’ambiance, et on monte encore d’un cran dans l’intensité rythmique et la dimension dark de la compile. Amir nous amène sur une ligne de basse bien pump vers un sample entêtant et présent dans l’espace, de nombreuses cassures et modifications de filtres, des pads bien digitaux. Le break est le bienvenu, (ah ben il parle français…) la reprise est un tunnel à l’ambiance lourde puis on entrevoit la lueur d’une mélodie qui se développe avec de bons changements de tonalités sur la basse en appui. Histoire d’être plus clair l’ensemble m’a fait penser à Xenomorph qui sur la fin se déguiserait en Dark Soho…mmmhh
Deeper in zen – Listen closely
Si vous devez amener quelqu’un qui ne connaît rien à la trance en teuf, faites lui écouter ce morceau. On retrouve tous les ingrédients des tracks typiques de festival, c’est ensoleillé, l’énergie est présente, la basse roule bien et on a de l’espace. On reçoit des vagues d’u.v dans ce morceau dont la construction et les sonorités sont « burning man under the sun », mais c’est justement ce coté brut et direct qui me plait…
Tim Schuldt et Holeg – Living entity
On s’attend à de belles envolées romantiques (dont Tim Schuldt est à mon avis l’un des maîtres) et à une ambiance dark typique à la Holeg. On est vraiment bien servis, c’est un morceau massif et habité, blindé de bonne choses. A trois minutes un sample très dark (mais court) tout droit venu de l’univers de Skinny Puppy nous fait basculer vers ce que l’on attendait depuis le début, les basses et les guitares de Monsieur Schuldt… peut être que certains connaissent
Sonic Motion – Riding little red hood
Pauvre petit chaperon rouge, on sent dès le début que l’affaire est mal partie…c’est vrai, cette boite à musique mélancolique est déjà annonciatrice de sa toute proche fin…pauvre petit en effet… un vieux loup high tech lui tombe dessus au bout de trente secondes, il a la basse et les kicks qu’il faut … autant dire que ça décape, les synthés m’ont beaucoup plu c’est un morceau très électrique, je pense le pic de la compile question intensité et qui nous fait entrevoir l’ aube sur la fin.
Atyss et Deeper in zen – Neural connection
Un morceau que l’on ressent dès le début comme une halte avant d’entamer la descente de ce concept-mix-compilation. Ça fait du bien de souffler, mais ça reste encore bien compact avec un pied-basse qui balance. Les sonorités sont moins aggressives que dans les précédents morceaux mais c’est pas pour autant qu’elles ne sont pas travaillées et nombreuses, ça n’arrête pas de venir et de tous les côtés !!! Le tout prend sa place petit à petit et délivre vers la fin une mélodie libératrice.
Triskell – Periphery
La track à la parisienne qu’on attendait… dès le début un son qui vous fait vérifier dans vos poches que vous avez pas tout perdu, le petit delay et c’est parti… une excellente basse, Triskell a fait très fort sur ce coup là question intro. L’ensemble progresse logiquement et de cassures en reprises on se retrouve baladé, un coup la basse, un coup les sons panoramiques, un petit coup d’accélerateur et hop, le break avec une mélodie qui descend voir ce qu’il y a quelques tons en dessous. C’est bien ficelé et on refait surface petit à petit. C’est Triskell…
Greg Morand et Ninja – Morphing
On sent qu’Atyss relache la pression sonore qu’il avait mise auparavant dans son mix depuis les deux morceaux précédents, et ça continue, les sonorités de cette collaboration avec Ninja sont plus souples, c’est un morceau très agréable, évolutif. Les sonorités plus ouvertes de ce track à la basse ronde et soutenue laissent filtrer des mélodies engageantes et font penser à un bon morceau typique du matin.
Polaris – Vapor
Ta copine trouve que ça tape trop depuis le début ? Ce morceau est pour elle !! C’est très bien fait, l’équilibre des sonorités rondes est finement ciselé, chaque son a sa place, le tout s’imbrique parfaitement notament le lancement du synthé lead vers 1’50, ça se répond, ça s’entrelace dans l’espace, on sent le métier de Polaris. Un très bon morceau qui dégage (145 bpm quand même) une énergie saine et apaisante, l’idéal après quelques heures de danse.
Standalone – Nomad
Pour clore ce mix Atyss en rajoute dans la finesse et la précision avec ce track ambient de Standalone. On se balade avec notre ami nomade qui nous accueille dans une caravane de sons et d’influences sur un rythme camelisant, il y a du sable, des roches, et un ciel d’azur que même à Nice ils ont pas. De l’ambiant impeccable et imparable.
Pour conclure j’ai trouvé cette compilation très originale son organisation m’a tout de suite fait penser à un mix, la variétés des morceaux et des sonorités que l’on entend change de toutes les compiles qui sortent actuellement. Les artistes présents sur cette compilation et son instigateur n’ont pas conçu cette compilation comme un produit de plus et ça se sent. Encore bravo…
J’attends la suite…
Dusk till dawn compiled by dj Atyss,
Je connaissais Atyss pour ses djs sets dans l’émission Rave Up sur radio FG et ses mixes en teuf en compagnie de Patrick Rognant… du son bien psyché…
Ce qui m’a le plus marqué dans Dusk till Dawn, c’est la variété et la qualité des morceaux. La production étant nickel et homogène pour chacun des tracks on se retrouve vite à l’aise dans ce concept de mix progressif avec un démarrage souple, un pic bien psyché, et une fin qui nous emmène jusqu’à l’ambient.
Une bonne teuf en kit au final et un très bon premier cd pour ce jeune label parisien.
JLK- Mission to Acapulco
Ça commence très fort, des sons biens propres, une mélodie bondizzzzante (j’ai pas fait de faute..écoutez ;-) un kick surprenant, que de très bonnes choses dans ce morceau où tout est bien peaufiné. Du progressif comme on aime, évolutif à tout point de vue, la mission à Acapulco est un plongeon de haut vol, une excellente entrée en matière.
Greg Morand Atyss – Magnetic sign
Atyss nous mène directement sur le dance floor, avec son style direct et percutant, c’est nerveux, le couple kick-basse est sans concession, le gros synthé à la texture très digitale envoie un bon pack d’énergie avec une mélodie bien acide, on sent au break qu’Atyss en garde encore sous le pied, et ça repart comme on l’espère… droit devant…et c’est pas fini.
Geko – Dramatic corner
On change d’ambiance, et on monte encore d’un cran dans l’intensité rythmique et la dimension dark de la compile. Amir nous amène sur une ligne de basse bien pump vers un sample entêtant et présent dans l’espace, de nombreuses cassures et modifications de filtres, des pads bien digitaux. Le break est le bienvenu, (ah ben il parle français…) la reprise est un tunnel à l’ambiance lourde puis on entrevoit la lueur d’une mélodie qui se développe avec de bons changements de tonalités sur la basse en appui. Histoire d’être plus clair l’ensemble m’a fait penser à Xenomorph qui sur la fin se déguiserait en Dark Soho…mmmhh
Deeper in zen – Listen closely
Si vous devez amener quelqu’un qui ne connaît rien à la trance en teuf, faites lui écouter ce morceau. On retrouve tous les ingrédients des tracks typiques de festival, c’est ensoleillé, l’énergie est présente, la basse roule bien et on a de l’espace. On reçoit des vagues d’u.v dans ce morceau dont la construction et les sonorités sont « burning man under the sun », mais c’est justement ce coté brut et direct qui me plait…
Tim Schuldt et Holeg – Living entity
On s’attend à de belles envolées romantiques (dont Tim Schuldt est à mon avis l’un des maîtres) et à une ambiance dark typique à la Holeg. On est vraiment bien servis, c’est un morceau massif et habité, blindé de bonne choses. A trois minutes un sample très dark (mais court) tout droit venu de l’univers de Skinny Puppy nous fait basculer vers ce que l’on attendait depuis le début, les basses et les guitares de Monsieur Schuldt… peut être que certains connaissent
Sonic Motion – Riding little red hood
Pauvre petit chaperon rouge, on sent dès le début que l’affaire est mal partie…c’est vrai, cette boite à musique mélancolique est déjà annonciatrice de sa toute proche fin…pauvre petit en effet… un vieux loup high tech lui tombe dessus au bout de trente secondes, il a la basse et les kicks qu’il faut … autant dire que ça décape, les synthés m’ont beaucoup plu c’est un morceau très électrique, je pense le pic de la compile question intensité et qui nous fait entrevoir l’ aube sur la fin.
Atyss et Deeper in zen – Neural connection
Un morceau que l’on ressent dès le début comme une halte avant d’entamer la descente de ce concept-mix-compilation. Ça fait du bien de souffler, mais ça reste encore bien compact avec un pied-basse qui balance. Les sonorités sont moins aggressives que dans les précédents morceaux mais c’est pas pour autant qu’elles ne sont pas travaillées et nombreuses, ça n’arrête pas de venir et de tous les côtés !!! Le tout prend sa place petit à petit et délivre vers la fin une mélodie libératrice.
Triskell – Periphery
La track à la parisienne qu’on attendait… dès le début un son qui vous fait vérifier dans vos poches que vous avez pas tout perdu, le petit delay et c’est parti… une excellente basse, Triskell a fait très fort sur ce coup là question intro. L’ensemble progresse logiquement et de cassures en reprises on se retrouve baladé, un coup la basse, un coup les sons panoramiques, un petit coup d’accélerateur et hop, le break avec une mélodie qui descend voir ce qu’il y a quelques tons en dessous. C’est bien ficelé et on refait surface petit à petit. C’est Triskell…
Greg Morand et Ninja – Morphing
On sent qu’Atyss relache la pression sonore qu’il avait mise auparavant dans son mix depuis les deux morceaux précédents, et ça continue, les sonorités de cette collaboration avec Ninja sont plus souples, c’est un morceau très agréable, évolutif. Les sonorités plus ouvertes de ce track à la basse ronde et soutenue laissent filtrer des mélodies engageantes et font penser à un bon morceau typique du matin.
Polaris – Vapor
Ta copine trouve que ça tape trop depuis le début ? Ce morceau est pour elle !! C’est très bien fait, l’équilibre des sonorités rondes est finement ciselé, chaque son a sa place, le tout s’imbrique parfaitement notament le lancement du synthé lead vers 1’50, ça se répond, ça s’entrelace dans l’espace, on sent le métier de Polaris. Un très bon morceau qui dégage (145 bpm quand même) une énergie saine et apaisante, l’idéal après quelques heures de danse.
Standalone – Nomad
Pour clore ce mix Atyss en rajoute dans la finesse et la précision avec ce track ambient de Standalone. On se balade avec notre ami nomade qui nous accueille dans une caravane de sons et d’influences sur un rythme camelisant, il y a du sable, des roches, et un ciel d’azur que même à Nice ils ont pas. De l’ambiant impeccable et imparable.
Pour conclure j’ai trouvé cette compilation très originale son organisation m’a tout de suite fait penser à un mix, la variétés des morceaux et des sonorités que l’on entend change de toutes les compiles qui sortent actuellement. Les artistes présents sur cette compilation et son instigateur n’ont pas conçu cette compilation comme un produit de plus et ça se sent. Encore bravo…
J’attends la suite…