hybrid reality wrote :
Reste bien à ta place quand même parce que tu l'ouvre beaucoup sur beaucoup de sujet mais en attendant tu ne fais pas grand chose.
Je savais que j' allais me faire incendier . C est une petite provoc pour mettre du piment, parceque à force de dire "ah oui c'est génial" pour faire plaisir, le consensus va nous faire perdre le sens du goût. Faut quand même regarder la vérité en face, beaucoup de sons dans la psytrance, certains se lâchent et font n' importe quoi. Qui aurait idée de saloper un morceau correct avec des trucs pareils. Au contraire il aurait pu être tiré vers le haut. Ca serait quand même mieux et plus sympa si on pouvait s' envoyer à la gueule des "ah non ça c' est pourri" sans se vexer, plutôt que de se complaire dans le "ça ne me plait pas alors je me tais car tous les goûts sont dans la nature".
Savoir être vache ça n' est pas la fin du monde et ça contribue à la recherche du mieux. Encore une fois, j' apprécierais qu' on puisse prendre les choses avec légèreté entre personnes qui échangent un minimum sur un espace commun au fil des mois, ou des années pour les pionniers. J' aime l' amitié et les taquineries, mes oncles et tantes dans le sud en sont spécialistes, ils n' en sont pas morts, ils continuent depuis 20 ans. Alors oui c'est là crise et on a tous de quoi être mal mais n' oublions pas que la trance est une parenthèse enchantée... et que si on veut distraire les autres faut savoir être naturel soi-même.
Parenthèse perso je suis très lente et le reconnais, mais j' estime avoir aussi toute la vie. J' ai toujours été comme ça, j' ai besoin de temps pour sentir les choses. "Chì va pianu va sanu, è chi va sanu va luntanu". Si j' ai peu progressé c est parceque j' ai eu trois ans et demie de fatigue psychologique dus à d' assez gros soucis d' argent, et que cela m' a empêché de me concentrer à 80% du temps. Ils sont toujours là mais il faut arriver à se reprendre au fil des années, et s' ils n' était pas donné la question de "de quoi vivre ?", cela se réduirait à l' idée d' un cap heureusement irréversible à passer où la stimulation de la création musicale fait oublier tous les soucis.
ps : il y a un s à "tu ouvres"