Un petit cours de mastering ?

Bien le bonjour les zamis !
Depuis peu je me mets à vraiment me soucier de la qualité finale de mon son en plus de la prod, c'est déjà une grande avancée en sois  Smiley
Par contre il me manque les bases et les astuces (s'il y en a) pour un bon traitement final et une qualité irréprochable, c'est pourquoi je viens me renseigner ! Smiley

Je bosse sous cubase 5, pour mon dernier track on m'a fortement indiqué ozone de chez izotope comme outil mastering, une belle bête. Mais mes questions sont un peu plus générales que le cas isolé de ozone.
En gros ça se résume à :
Qu'est ce que vous utilisez, comment vous les utilisez, quels sont les bases et les trucs du mastering ?
Par exemple le compresseur mulitbande revient souvent sur le tapis. Est-ce qu'il y a des ratios/gains/mix conseillé pour chaque tranche de fréquence ?
Pour l'EQ est-ce que c'est judicieux d'apporter plus d'importance aux fréquences middle (qui sont quand même le corps du morceaux) sachant qu'on a quand même une basse bien grasse à mettre en avant et des aigus qui dynamisent le tout, où se placer là dedans ?

Bref voilà en partie les questions qui flottent dans ma tête depuis un bout de temps sans que je puisse y apporter de réponse complète tout seul, si les bonnes ames de t-g ont une petite piste je suis preneur ! Smiley

Merci d'avance !
Smiley  Smiley  Smiley

je te confirme Ozone.....c est le must "pour moi" en ce moment!

après tu as tout les effets waves arts qui sont bien aussi!

As- tu des enceintes adaptées à la production(monitoring) !

j ai senti directement la différence en changeant mon home cinéma pour des moniteurs...

Ensuite je ne pourrais pas mieux t expliquer qu un vrai pro...mais je peux te rapporter un tuto sur le mixage qui pourras peux être t aider que j ai trouvé sur le site d ableton .

Voici quelques conseils pour vous aider à me fournir un mixage optimisé en vue d’une intervention en studio de mastering. Ce document a été réalisé sur la demande de nombreux clients qui s’autoproduisent, bien que celui-ci reste entièrement valable pour les structures professionnelles. Je tiens avant tout à préciser que le mastering ne remplace en aucun cas le mixage. La qualité et l'orientation de celui-ci influencera définitivement le résultat final. Néanmoins le respect de quelques règles élémentaires ouvre considérablement les possibilités d'interventions en studio de mastering.

La Dynamique

Les principales difficultés que je rencontre sur la majorité des mixages, proviennent d'une intervention déjà trop avancée au niveau des traitements de la dynamique. S'il y avait une seule chose importante à retenir dans ce document, c'est que le mastering ne va pas augmenter la dynamique mais la compacter. Il arrive malheureusement bien trop souvent que la compression et le volume d’un mix déjà trop poussé pose difficulté et empêche une l’intervention idéale en studio de mastering. Sur les mixages poussés à l'extrême (brulés) il arrive qu’une intervention en mastering ne soit de plus aucune efficacité..Laissez de la marge

Ne cherchez pas à vous approcher des 0 dB lorsque vous mixez. (volume maximum admissible en audionumérique) Sur votre bus master, il est préférable de me laisser une marge d'environ 4 à 6 dB, toutefois quelques crêtes peuvent dépasser lors des passages les plus forts. (c'est une indication de confort incluant une bonne marge, 2 à 3 dB suffisent mais deviennent limites) De ce fait, n’employez jamais la fonction maximiser qui à pour but d'aligner la crête la plus forte à 0 dB. Cela obligerait l'ingénieur du son mastering à redescendre le volume et dénaturerait le signal audio pour rien.

Evitez les traitements de dynamique sur le bus master

Il est particulièrement tentant d'insérer des processeurs de dynamique sur le bus master (compresseurs, compresseurs multi bandes, limiteurs, et expanders de tous genres) dans le but de vous approcher du résultat final souhaité. Néanmoins, et j'insiste lourdement sur ce point, tout ce que vous entreprendrez à ce niveau, diminue considérablement les possibilités d'intervention en studio de mastering. Ce sont justement les outils de prédilection de l’ingénieur du son mastering ... laissez lui donc faire son travail... Ne tombez pas dans de piège de vouloir compenser au niveau des pistes individuelles. Gardez de la souplesse... la véritable sensation de punch provient la dynamique (des variations du volume) et en aucun cas de la compression abusive!

Un mix me permettant une vaste intervention en mastering, est un mix aux crêtes exagérées, idéalement l'on devrait encore ressentir une sensation "d'instruments pas encore liés"...

Rien de pire qu'un mix ou les éléments (instruments) ne se détachent plus les uns des autres, c'est comme un tableau où tout se retrouve au premier plan... Sur les musiques dites actuelles débrouillez vous à ce que la caisse claire soit toujours devant, je vais y "accrocher" mes instruments de dynamique. Pour un son actuel, donnez-lui une attaque courte et puissante.

Méfiez vous des basses facilement trop envahissantes, afin de leur donner du punch sans envahir, diminuez la tenue en jouant sur le temps d'attaque et le release de votre compresseur, cela vous permettra d'obtenir un son sec et puissant à la fois.

Quant au son claquant, particulièrement recherché sur le Rap, Hip-Hop et R&B, je ne peux plus rien pour vous si vous avez déjà limés les crêtes sur les attaques... Il m'arrive fréquemment de recevoir des mix aux attaques laminés par la compression, les gars s'attendent d'avoir une patate incroyable avec un son sec et claquant en ressortant du studio de mastering. Désillusionnez vous, le mastering n'augmente pas la dynamique et ne ressuscité pas les attaques anéantis à néant... C'est à vous de les exagérer l'ors du mix

Les presets d'usine

Le compresseur est bien l'un des périphériques des plus subtiles et des plus difficiles a apprendre à manier. Je n'ai aucunement l'intention de donner un cours sur l'utilisation d'un compresseur, je tiens juste à vous mettre en garde sur l'utilisation des presets d'usine... ils sont totalement inutilisables.

Aucun, oui mais! Ils sont inconcevables, tout dépend de la source... du volume d'entrée, du genre musical, de la manière dont le musicien attaque ses notes, du tempo (métronome), du temps de maintien des résonnances propres de l'instrument...

Cessez de faire confiance et de vous fiez aux prestes, prenez le temps d'apprendre à manier un compresseur et surtout à savoir quoi traiter et pourquoi !

Le vumètre

Le vumètre du bus master de votre table de mix indique le volume Peak (crêtes). Il ne vous donnera aucune indication sur la dynamique du signal audio. Cependant vous aurez un bon aperçu de la marge de dynamique en observant l'image de votre bounce.

En mastering un vumètre indiquant le niveau RMS (volume moyen) et les Peak, me donne une bonne vision sur la dynamique du signal audio. Plus le signal RMS est proche des Peak (crêtes) plus le volume sera fort, en revanche vous aurez moins de dynamique, donc moins de punch...

Le placement dans l'image stéréo

Evitez d'éloigner les éléments (instruments) aux fréquences basses du centre de l'image stéréo. (basse, grosse caisse, sons synthétique à fréquences basses etc.) Ces éléments ont facilement tendance à déséquilibrer le volume entre le canal gauche et droite.

Le hors phase

Il m'arrive régulièrement de recevoir des mixages comprenant un ou plusieurs instruments complètement hors phase... vous les repérerez facilement, ils disparaissent en écoutant votre mix en mono.

Attention à la le reverb Attention, l'abus de reverb nuit gravement à la santé de votre mixage... les traitements de mastering (notamment la compression) ont tendance à la faire ressortir d'avantage...

De plus les mix chargés en reverb sont totalement passés de mode, vous risquez fortement de sonner ringard... Ne mettez jamais de reverb sur les instruments aux fréquences basses, le seul résultat que vous obtiendrez, c'est d'empâter le mix inutilement...

Ne coupez pas de trop près vos fichiers audio

Afin de permettre la mise en route et l'arrêt des outils de mastering, conservez au minimum deux secondes de silence en début et fin de fichier audio. Méfiez vous également des notes tenues en fin de titre ainsi que de la "queue de reverb, il se pourrait que lors du mix vous n'entendiez plus les derniers fragments les plus faibles. Le mastering augmente le volume et peut faire apparaitre une coupure abrupte.

Les fade out, se font au mastering

La raison en est simple, les fades se font au dernier moment après l'intervention des périphériques de dynamique. Sans quoi tout réglage de seuil sur les compresseurs se trouve inopérant en sortie de fade.

Rien ne vous empêche de faire des essais et me fournir des instructions...Conservez la résolution et la fréquence d'échantillonnage Lors de l’exportation de votre projet, concevez la résolution d’origine du projet. Si votre projet possède une résolution supérieure aux 16 bit standards d’un CD, je m'occuperai du Dithering (conversion de la résolution) en fin de chaîne de mastering, c’est le meilleur moment pour le faire.

Trop c'est trop

Un mix doit respirer, il est parfois indispensable de faire des choix. Le fait de supprimer un instrument dans certains passages, peut libérer de la place et permettre à d'autres d'être mis en valeur... Plus vous aurez d'éléments (instruments), plus il sera difficile d'avoir un son efficace. Les grands producteurs commencent le "mixage" au moment des l'arrangement, en choisissant des instruments aux timbres complémentaires.
Merci bien l'ami, c'est déjà une bonne base ! Smiley
intéressant ... Smiley
Très intéressant!!!
ce qu il faut retenir aussi c est que les pistes de bases ne doivent pas dé passé les -6db pour après passer au mastering


Smiley
Yes, cool !

Alors ça y'a un truc que j'ai pas compris, pareil sur l'autre tuto.
Quand tu fais ton track tu touche pas volume du master en le laissant à 0, ça semble être une règle de base.
Bon après le mixage c'est chaque piste en fonction de ce que l'on veut faire ressortir (donc on baisse le volume de chaque piste), mais voilà qu'il annoncent de pas dépasser les -6db alors que pas mal de mes pistes oscillent entre -10 et -15db (et que même une basse à -6db ça me scotche au plafond)...
Donc
- Soit l'EQ c'est la courbe de fréquence associée à chaque piste et c'est là dessus qu'il faut pas aller au dessus de 6db d'amplitude (donc on peut très bien mixer avec le volume qu'on veut sur notre piste avant mastering).
- Soit il y a truc que je comprend vraiment pas.
non non t as compris Smiley
ou j me trompe aussi et j ai pas compris non plus Smiley
et au niveau de la frequence d'échantillonage 44 000 ou 48 000 ou +++ c'est quoi le truc :

apparement en 48 les fréquences aïgus sont beaucoup plus présentes ce qui parait logique puisque ça monte à 48 000khz mais quel intérêt...pour quoi faire si c'est pour après couper ce qui resort trop !!!

Il n'y a pas un histoire de pressage la dedans ???



Image
Quand tu  montes à 48 kHz çà ne veut pas dire que tu auras plus d'aigus à mon avis, vu que l'oreille perçoit les sons de 20 à 20kHz!
48 kHz çà veut dire que la fréquence d'échantillonnage sera de 48000 fois par seconde (48000 échantillons par seconde) au lieu des 44 kHz habituels...d'où une plus grande définition sonore car la machine prend plus d'échantillons par seconde!
Sputnik23 wrote :
Quand tu  montes à 48 kHz çà ne veut pas dire que tu auras plus d'aigus à mon avis, vu que l'oreille perçoit les sons de 20 à 20kHz!
48 kHz çà veut dire que la fréquence d'échantillonnage sera de 48000 fois par seconde (48000 échantillons par seconde) au lieu des 44 kHz habituels...d'où une plus grande définition sonore car la machine prend plus d'échantillons par seconde!

ok coool !!! mais autant rester en 44000 donc  Smiley ???
wikipedia:

La fréquence d'échantillonnage est une donnée essentielle pour la qualité du son numérique. Avec la quantification des échantillons, elle détermine non seulement la qualité de l'enregistrement, mais encore la place que le fichier audio occupe en mémoire.

La fréquence d'échantillonnage s'exprime en hertz et détermine le nombre d'échantillons utilisés par seconde.

Plus la qualité d'enregistrement est grande, plus le fichier audio occupe de l'espace. La différence entre une quantification sur 8 bits et une sur 16 bits n'est pas facilement perceptible pour une oreille humaine non exercée. En revanche la fréquence d'échantillonnage a des effets très sensibles.

Ainsi une fréquence de 11 kHz (11025) se révèle suffisante pour l'enregistrement de la parole, mais elle ne convient pas pour la musique car cela revient à écouter une symphonie au téléphone. La haute fidélité propose de restituer les fréquences inférieures à 22 kHz. C'est en effet la limite de l'audible pour l'oreille humaine.

Par ailleurs, l'échantillonnage est une perte d'information et Claude Shannon a démontré qu'un échantillonnage à la fréquence Fe restitue fidèlement les fréquences comprises entre \frac{-Fe}{2} et \frac{Fe}{2}. Pour compresser de la musique en haute fidélité, il faut donc, échantillonner à la fréquence 2 x 22 = 44 kHz (44100). L'interprétation du théorème de Shannon n'est pas si simple: les meilleurs ouvrages disent qu'il n'y a aucun espoir qu'une fréquence supérieure à \frac{Fe}{2} puisse être rendue correctement.

On trouve des fréquences négatives dans l'analyse fréquentielle d'un signal quand celui-ci n'est pas causal, c'est-à-dire lorsque le support temporel est fini : le signal a un début et une fin.
elepho wrote :
wikipedia:

La fréquence d'échantillonnage est une donnée essentielle pour la qualité du son numérique. Avec la quantification des échantillons, elle détermine non seulement la qualité de l'enregistrement, mais encore la place que le fichier audio occupe en mémoire.

La fréquence d'échantillonnage s'exprime en hertz et détermine le nombre d'échantillons utilisés par seconde.

Plus la qualité d'enregistrement est grande, plus le fichier audio occupe de l'espace. La différence entre une quantification sur 8 bits et une sur 16 bits n'est pas facilement perceptible pour une oreille humaine non exercée. En revanche la fréquence d'échantillonnage a des effets très sensibles.

Ainsi une fréquence de 11 kHz (11025) se révèle suffisante pour l'enregistrement de la parole, mais elle ne convient pas pour la musique car cela revient à écouter une symphonie au téléphone. La haute fidélité propose de restituer les fréquences inférieures à 22 kHz. C'est en effet la limite de l'audible pour l'oreille humaine.

Par ailleurs, l'échantillonnage est une perte d'information et Claude Shannon a démontré qu'un échantillonnage à la fréquence Fe restitue fidèlement les fréquences comprises entre \frac{-Fe}{2} et \frac{Fe}{2}. Pour compresser de la musique en haute fidélité, il faut donc, échantillonner à la fréquence 2 x 22 = 44 kHz (44100). L'interprétation du théorème de Shannon n'est pas si simple: les meilleurs ouvrages disent qu'il n'y a aucun espoir qu'une fréquence supérieure à \frac{Fe}{2} puisse être rendue correctement.

On trouve des fréquences négatives dans l'analyse fréquentielle d'un signal quand celui-ci n'est pas causal, c'est-à-dire lorsque le support temporel est fini : le signal a un début et une fin.

je vais aller faire un tour voire ça de plus près merci !!!!  Smiley
la fréquence d échantillonnage pour la version studio c est 88200 hz....
en fait il n'y a pas une méthode, puisque le mastering dépend entierement de la source...

Perso, je préfere utiliser plusieurs passes de compression avec différentes attaques et release qu'un seul compresseur muiltiband, et aussi utiliser un compresseur M/S (par exemple  fabfilter Pro-C)

Je conseille aussi vivement pour ceux qui ne connaissent pas Pro audio DSM (dynamic spectrum mapper) et d'apprendre à s'en servir...(en testant et en regardant les vidéos)
vous ne pourrez plus vous en passer (prix cadeau comparé à son utilité)
http://www.proaudiodsp.com/products/dsm/

sinon pour ce qui est des "outils" de mastering je recommande fortement des plugins avec Oversampling (plus de définition) genre Voxengo, surtout voxengo elephant comme limiter et voxengo harmonieq pour l'eq (et apprendre à bien s'en servir aussi...)

pour le downsampling, on en a déja parlé, une conversion SRC est le plus rapide et le plus fiable

voilà sinon pour les astuces, allez j'en livre une, comme d'hab payable en bieres...
c'est une trick "pré-master"  simple comme bonjour : si vous avec une vilaine crete lors d'un enregistrement, il suffit de repérer les 2 sons qui sont responsables de cette crete et d'inverser la  phase de l'un des 2...ça ne change pas le son ni sa couleur (puisque la wave est juste inversée)
Merci pour les tips Voyager, le DSM c'est un vrai couteau suisse.
[nom]voyager[/nom
pour le downsampling, on en a déja parlé, une conversion SRC est le plus rapide et le plus fiable



Intéressant!!!

Est ce que quelqu'un peux m en parlé un peu plus en approfondissement ?


Car je ne trouve pas le topic que parle voyageur!

merci

.